Anxiété
Anxiolytiques naturels : 10 solutions efficaces pour lutter contre le stress
Le trouble panique se manifeste par des crises soudaines d'anxiété intense, où le cœur s'emballe, la respiration devient difficile et la peur de s'évanouir est omniprésente. Bien que le corps réagisse comme s'il faisait face à un danger imminent, la menace n'est généralement pas réelle. Ces crises, souvent imprévisibles, peuvent conduire à une peur persistante d'en subir une autre, impactant profondément le quotidien de la personne. Comprendre et traiter ce trouble est essentiel pour retrouver une vie sereine.
Le cœur s’emballe, la personne commence à suffoquer, à transpirer abondamment. Les oreilles sifflent et la crainte de s’évanouir à tout moment surgit : il s’agit d’une crise de panique. Elle se déclenche lorsque le corps se prépare à affronter un danger. Il se met alors en hyper vigilance et provoque une réaction physiologique pour donner l’alarme. Pourtant, la menace n’est pas réelle. Mais la personne peut commencer à s’inquiéter sur le long terme, chercher les raisons de ces malaises et entrer dans le cercle vicieux de l’anxiété.
Une personne est atteinte d’un trouble panique lorsqu’elle subit des attaques de paniques répétées et sans raison apparente. Ces crises sont suivies d’une crainte aiguë et irrationnelle d’avoir de nouvelles attaques, et cela pendant au moins un mois.
L’individu en souffrance modifiera son comportement par peur d’une prochaine crise de panique et de ses symptômes. Il évitera donc les actions qu’il pense en lien avec les crises : exercice physique, expériences ou lieux inconnus, etc. L’anxiété s’installe alors, avec son lot de conséquences sur le quotidien. Les crises de panique entraînent un épuisement extrême pour le patient. Une personne sujette à des crises fréquentes peut avoir tendance à s’isoler et à glisser vers la dépression ou l’agoraphobie.
Le trouble panique est causé par un ensemble de facteurs physiques, contextuels et psychologiques, ce qui le rend difficile à déceler. Il peut survenir après un événement traumatisant ou stressant (décès d’un proche, accident, etc.). Il peut également se manifester si un membre de la famille est lui-même sujet à ce trouble.
Des études montrent que les crises de panique pourraient se produire suite à un déséquilibre de certaines molécules du cerveau.
Par ailleurs, il peut avoir lieu en réponse à un sevrage de caféine, de drogues ou d’alcool.
Une personne est dite atteinte d’un trouble panique lorsqu’elle subit des attaques de paniques répétées et sans raison apparente. Il s'ensuit une crainte aiguë et irrationnelle d’avoir de nouvelles attaques de panique, et cela, pendant un mois minimum. Ces attaques sont peu dangereuses et ne nécessitent pas de soins d’urgence, mais elles sont effrayantes pour la personne qui les vit. Elle pourra aller jusqu’à modifier son comportement par peur d’une crise. Elle tentera d’éviter les gestes qu’elle interprète comme ayant un lien de cause à effet avec ce stress intense : exercice physique, expériences ou lieux inconnus, prise de médicaments, etc.
La plupart des attaques de panique durent entre 5 et 20 minutes. Les symptômes suivants se produisent alors :
Sous le coup de cette terrible angoisse, la personne peut craindre de perdre connaissance ou d’avoir un malaise. Cependant, le corps étant en hypervigilance et très stimulé, un évanouissement est impossible. Après une crise de panique, une fatigue intense se fait sentir, comme après un effort extrême.
En cas de symptômes de l’attaque de panique, et d’anxiété ressentie pendant un mois minimum, il est conseillé de consulter un médecin. Celui-ci fera un bilan complet et pourra prescrire des examens complémentaires pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un autre problème de santé qui serait à l’origine des crises. Le médecin est tout à fait habilité à discuter de ce mal-être et à trouver des solutions sans aucun jugement.
Selon la Haute Autorité de la Santé, environ 3 % de la population serait touchée par ce trouble au cours de sa vie. Les femmes sont 2 fois plus affectées que les hommes, tout comme les adolescents sont plus concernés, par rapport aux jeunes enfants.
Les personnes qui ont une faible confiance en elles et qui s’adaptent moins bien à de nouvelles situations sont également plus visées.
Les substances stimulantes comme la caféine, les drogues (méthamphétamines, cocaïne) et l’alcool peuvent être à l’origine des attaques de paniques, et donc du trouble panique.
Selon certaines études, le trouble panique serait héréditaire. Certaines familles représenteraient donc un terrain favorable pour les troubles anxieux, et particulièrement le trouble panique. Ainsi, les enfants dont les parents présentent des troubles panique ont 4 à 7 fois plus de chances d’être touchés par ce malaise. L'hérédité est à relativiser cependant, car il peut s'agir de mimétisme / observation du parent.
Trois types de prise en charge peuvent être envisagés pour guérir, prévenir ou diminuer les crises de panique :
Pour aller plus loin sur ce sujet : L’anxiété sociale : définition, causes et traitements, Les traitements remèdes contre l’anxiété.
