Le stress, qu’il soit consécutif à des problèmes professionnels, financiers, personnels, ou à d’autres causes, exerce un impact considérable sur le corps. Il malmène la peau, fatigue les muscles, perturbe la digestion et modifie même l'apparence du sujet. En effet, il peut entraîner une prise de poids importante et altérer l'image que la personne a d'elle-même. Explorons les mécanismes sous-jacents à cette transformation physique ainsi que les stratégies visant à stopper leurs effets sur la balance.

Les liens entre stress et les variations pondérales

Lorsque le stress s'installe, il déclenche souvent une réponse hormonale, libérant des substances chimiques telles que le cortisol. Ce dernier peut influencer les habitudes alimentaires en provoquant des changements dans l'appétit.

Le poids du stress

Certaines personnes réagissent au stress en recherchant du réconfort dans la nourriture. Elles modifient leur façon de manger, le nombre de repas et le type d’aliments à ingérer. Cela contribue à un gain de poids, voire à l’apparition d’une obésité, et ce, surtout si le sujet y est génétiquement prédisposé. Mais il faut aussi savoir que cet état mental peut également agir comme un coupe-faim sur certains individus entrainant, parfois, une sorte d’anorexie.

Selon Pecoraro et ses collaborateurs (2004), cette différence de réaction va dépendre de la cause des angoisses, de la durée du stress ou de sa gravité, de variables héréditaires et de son style d'adaptation. Il est important de noter, par ailleurs, que dans l’étude de Kouvonen et ses collègues (2011), il a été démontré que les hommes et les femmes confronté à des conflits prolongés ou un déficit de soutien de la part de leurs relations les plus proches, présentent une plus grande probabilité à prendre des kilos et à voir leur indice de masse corporelle (IMC) augmenter.

L’interaction entre le stress et la prise de poids

Sur le plan psychologique, les fluctuations pondérales vont avoir un impact significatif sur le bien-être émotionnel de l’individu.

Le fait de se voir grossir peut entraîner des sentiments d'insatisfaction corporelle et de l’anxiété a même été notée dans certaines études. L'image de soi, et même la confiance en soi pourront également être touchées puisque la personne ne se reconnaît plus dans le miroir et n’assume pas ce changement. Cela risque de générer des pensées négatives qui alimentent davantage le cycle du stress. Le sujet se trouve alors coincé dans un cercle vicieux.

Comment le stress influence notre comportement alimentaire

Le stress induit une prise de poids en stimulant l'appétit par des mécanismes hormonaux. Il peut également modifier l’indice de masse corporelle, et ce, en l'absence d'une augmentation de la consommation alimentaire. Découvrons son mode d’action !

La surconsommation alimentaire en période de stress

Lorsque le sujet n’est pas affecté par les angoisses, son estomac libère la ghréline en réponse à un bilan énergétique négatif. Il s’agit en effet de l’hormone de l’appétit. Cependant, lorsqu’il passe par une période spécialement anxiogène, le cortisol, produit par son organisme, va induire une forte sécrétion de cette substance indépendamment de ses besoins en énergie, comme le soulignent Fritz et ses collaborateurs (2020).

Parallèlement, l'hormone du stress contrecarre les effets anorexigènes de la substance qui génère normalement une sensation de satiété. Ainsi, la leptine ne parvient plus à jouer son rôle et le cerveau continue de recevoir un signal constant de faim.

L’ensemble de cette dynamique fait que la personne stressée a toujours l'impression de ne pas être rassasiée et ressent constamment un creux, et ce, même après avoir mangé.

Les préférences alimentaires induites par le stress

La personne, qui se trouve dans les griffes du stress, mange des quantités plus grandes et voit son nombre de repas quotidiens augmenter. Cependant, ce n’est pas le seul changement qu’elle va remarquer dans ses habitudes alimentaires.

En effet, les aliments qui vont l’attirer seront également différents. Elle va se réfugier dans ce qu’on appelle l’alimentation de réconfort ou la Comfort Food. Celle-ci englobe, entre autres le sucre et le chocolat qui favorisent l’augmentation de la sécrétion de sérotonine. Ce neurotransmetteur fait du bien, puisqu’il régule l’humeur. Le saccharose va, par ailleurs, stimuler le circuit du plaisir et de la récompense dans le cerveau ce qui va apaiser les angoisses.

Laitinen et ses collaborateurs (2002) ont également montré que les sujets anxieux auront tendance à consommer des plats spécialement gras comme les pizzas, des burgers et les saucisses. Ils se réfugient en plus dans l’alcool. Or cette substance psychoactive est très calorique, vu qu’elle contient 7 kcal par gramme.

Les conséquences néfastes du stress sur la digestion et l'assimilation des nutriments

Le stress induit des perturbations significatives dans la digestion et le métabolisme des graisses et des glucides qui conduisent à une prise de poids, et ce, même en l'absence d'une augmentation de l'apport alimentaire. Voici les mécanismes sous-jacents à cet effet :

Les conséquences néfastes du stress sur la digestion et l'assimilation des nutriments

Les stratégies pour gérer le stress et maintenir un poids équilibré

La prise de poids a certes des conséquences sur la silhouette et la psychologie. Mais elle a également des répercussions inquiétantes sur la santé physique de la personne, et ce, surtout si elle la fait basculer dans le surpoids ou dans l’obésité. Elle peut alors entraîner des troubles cardio-vasculaires graves. Il est donc crucial d’adopter des stratégies permettant de réduire le stress et de stopper l’augmentation pondérale.

L'importance de l'activité physique dans la gestion du stress et du poids

Le sport est la clé du maintien d’une bonne forme physique et psychique. En le pratiquant régulièrement, il est possible d’abaisser considérablement le niveau de stress. En effet, l’exercice permet de générer des endorphines et de la dopamine, qui sont des hormones contrant les effets du cortisol. Elles procurent un sentiment de bien-être et favorisent le relâchement musculaire et mental.

Parallèlement, la pratique physique va augmenter la dépense calorique de l’organisme et ainsi réduire le risque de prise de poids. D’ailleurs, parmi les meilleures activités qui vont favoriser l’apaisement et l’élimination des graisses, il y a la course à pied et la natation.

L'alimentation équilibrée comme outil contre le stress et la prise de poids

Se cantonner à 3 repas équilibrés par jour et bien s’hydrater évite la prise de poids et permet de réduire le stress. En effet, nombreuses études menées par des psychologues et des chercheurs en nutrition, révèlent un lien clair entre le contenu de nos assiettes et notre bien-être psychique.

Ainsi, parmi les aliments conseillés, nous retrouvons ceux qui sont riches en magnésium puisque ce sel minéral s’oppose aux effets du cortisol. Il est donc recommandé de consommer des graines de lin, des amandes, des noix du Brésil et du chocolat à 80 % de cacao. Il faut aussi privilégier les plats contenant du soya et du lait, car l’acide glutamique favorise la production du neurotransmetteur GABA qui aide à la relaxation.  Le persil, les graines de courge et certains fromages contiennent des tryptophanes qui permettent de réguler l’humeur. Enfin, selon Lecerf (2010), un apport important en Oméga-3, qui est connu pour ses vertus anti-stress, facilite la perte de poids.

Le sommeil reposant pour réduire le stress et les risques de grossir

Si les recherches scientifiques ont prouvé depuis longtemps l’intérêt d’une bonne nuit de repos pour diminuer l’irritabilité et améliorer la gestion du stress, ces dernières années, il a été démontré que cela permet également de réduire le poids.

En effet,  selon une étude réalisée au sein du centre du sommeil de l’Université de Chicago, ajouter une heure de sommeil par nuit peut permettre de perdre 270 calories chaque soir en moyenne, soit  jusqu’à 12 kilos en 3 ans. Cela s’explique, en partie, par l’augmentation de la sécrétion de la leptine par l’organisme, favorisant la sensation de satiété durant les heures d’éveil.

Les autres méthodes de gestion du stress pour éviter la prise de poids

Pour prévenir la prise de poids dues au stress, il n’y a pas de meilleurs moyens que d’agir directement sur l’état mental. Pour cela, il est recommandé de :

Conclusion

Le lien entre le stress et la variation pondérale s’explique par des perturbations métaboliques et par des mécanismes hormonaux. Ces derniers entraînent l’augmentation de la quantité et du nombre des repas et l’apparition de préférences alimentaires essentiellement sucrées et/ou grasses. Heureusement, l'adoption d'un mode de vie sain, incluant une alimentation équilibrée, un sommeil réparateur et une activité physique régulière, ainsi que l’utilisation de techniques anti-stress, permettent de retrouver un esprit sain dans un corps au poids optimal.

Le stress, ennemi de la ligne : comprendre pourquoi il fait grossir

Qui a dit que les rhumes ne s’attrapent qu’en hiver ? Contrairement aux idées reçues, tout le monde risque de s’enrhumer même en plein été. Et ce n’est pas forcément le Covid. Un test de dépistage peut toujours le confirmer. Ici, il s’agit plutôt d’un rhume provoqué par des virus qui affaiblissent le système immunitaire.

Comment est-il possible de s’enrhumer quand il fait chaud ? Comment prévenir cela ? Voici les réponses.

Rhume d’été et mal de gorge

Le rhume hivernal et le rhume d’été présentent à peu près les mêmes symptômes. La seule vraie différence est que le rhume d’été est moins fréquent. Cette infection respiratoire haute peut être une rhinite ou une rhinopharyngite, et elle peut s’attraper à n’importe quelle saison. Elle dure généralement entre 7 à 14 jours, avec une évolution spontanée.

Le rhume d'été vient souvent avec un mal de gorge ainsi que d'autres symptômes tout aussi gênants. Avoir la gorge irritée peut provoquer une sensation de brûlure et un faible appétit. Il faut alors agir au plus vite pour soigner le mal de gorge avant qu’il n’empire. Cela entre dans le cadre de la prévention du rhume d’été. Des remèdes naturels comme le miel, le thé chaud ou encore les pastilles apaisantes peuvent soulager l’inflammation.

Rhume d’été ou Covid : quelle différence ?

Il est parfois difficile de différencier les symptômes du rhume et de la Covid-19. Cependant, il faut souligner certaines distinctions importantes :

Causes et symptômes des rhumes pendant l’été

Certains virus hivernaux, comme le rhinovirus et la grippe, peuvent ressurgir avec la chaleur de l'été. La saison estivale arrive avec le tourisme de masse, les grands festivals d'été et les concerts en plein air, ce qui accélère la propagation des germes.

Les changements brusques de températures et la climatisation viennent s'ajouter. Le fait de passer brusquement d’un environnement frais à un environnement chaud peut provoquer un échauffement de la muqueuse. La climatisation peut notamment assécher l'air, avec des effets irritants sur les voies respiratoires. Il est, par conséquent, plus facile d'attraper un rhume.

Les symptômes sont les suivants : éternuements, toux, maux de gorge, écoulement nasal ou nez bouché, fatigue, maux de tête ou légère fièvre.

Conseils naturels pour prévenir les rhumes d'été

Le rhume d’été passe habituellement tout seul en quelques jours. Mais il existe des moyens naturels qui peuvent accélérer la guérison :

Les rhumes d'été, comme les rhumes d'hiver, peuvent être traités naturellement. En cas de doute, un avis médical reste toujours la meilleure option.

La routine matinale est toujours plus populaire ces dernières années. De nombreux experts en développement personnel, célébrités et entrepreneurs de renom attribuent leur succès et l’atteinte de leurs objectifs à une routine efficace dès le réveil. Cet article explore ce qu’est une routine matinale, pourquoi elle est bénéfique et comment en élaborer une.

Comprendre la routine matinale

Une routine matinale est un ensemble de pratiques ou d'activités réalisées chaque matin pour préparer le corps et l'esprit à la nouvelle journée. Elle peut inclure :

Prendre soin de soi

Prendre soin de soi est essentiel pour favoriser le bien-être et réduire l’anxiété. Pour créer sa propre routine de soin, une personne peut envisager des activités telles qu’un bain chaud pour une relaxation complète. D'autres préfèrent lire quelques pages d’un livre apprécié pour stimuler l'esprit en buvant un café.

Il est aussi possible de choyer sa peau avec des produits de beauté made in France qu’on peut retrouver en cliquant ici. C’est l’occasion d’accorder un peu plus d’attention à son corps. Cette pratique, au cœur de la routine matinale, est cruciale : elle aide à équilibrer vie professionnelle et vie privée et diminue le risque de burnout.

Boire de l’eau et bouger

Commencer la journée avec un grand verre d'eau est une habitude simple mais hautement bénéfique. Après avoir passé environ huit heures sans boire, réhydrater son corps dès le réveil est essentiel. L'eau à jeun active le métabolisme, aide à éliminer les toxines et améliore le teint et la luminosité de la peau.

De plus, elle contribue à éveiller le cerveau et à améliorer la vigilance, réduisant ainsi le besoin immédiat de café. Pour éviter les désagréments digestifs, il est préférable d’opter pour de l’eau à température ambiante et d’ajouter un peu de jus de citron. Cela offre des bienfaits supplémentaires comme une dose de vitamine C et une stimulation du métabolisme.

Compléter cette habitude par un exercice léger, même de seulement 5 à 10 minutes, est également très bénéfique. Il n'est pas nécessaire de passer une heure à faire des sprints au parc. Des étirements dans le salon, une courte marche à l’extérieur, ou quelques positions de yoga suffisent. Cette activité matinale active les muscles, stimule la circulation sanguine et procure une énergie durable pour commencer la journée de manière vivifiante et positive.

Routine matinale : l’art de favoriser le bien-être

Avec une routine matinale adaptée, il est possible de transformer chaque journée en une opportunité pour favoriser le bien-être et l’efficacité personnelle. En combinant des pratiques comme l'hydratation et des exercices légers, on peut améliorer la qualité de son réveil et se préparer à affronter les défis de la journée avec une énergie renouvelée.

Adopter ces habitudes simples mais puissantes peut considérablement enrichir la routine quotidienne. Cela contribue aussi à un équilibre harmonieux entre la vie professionnelle et personnelle, tout en réduisant le risque d’anxiété. La clé réside dans la constance et l’adaptation de ces pratiques aux besoins individuels pour en tirer le maximum de bénéfices.

La fatigue est définie comme la perception subjective d'une réduction de l'énergie physique et/ou mentale. Ce concept englobe les dimensions cognitive, somatique et psychologique. Les études ont montré qu’il constitue un symptôme fréquent dans la population générale, mais que son lien avec le stress est indéniable. Les pressions psychiques créent et amplifient les tensions physiques et la lassitude. Cette dynamique épuise le sujet et l’empêche de s’épanouir au quotidien.

Les facteurs de stress et de fatigue

Les causes du stress n’ont pas le même impact sur tout le monde. Cela dépend de la personnalité de l’individu, de ses sensibilités et de son passé. En effet, chacun développe des stratégies de coping différentes au cours de son développement. Celles-ci lui permettent de résister plus ou moins bien aux diverses variables qui concourent à le stresser et à l’user. Découvrons ces pressions psychiques qui peuvent, malgré tout, devenir insupportables. 

Le stress professionnel

Selon le sondage d’OpinionWay réalisé pour l’observatoire du Stress de la Fondation Ramsay (2017), le travail semble être la principale source de pression psychique chez les adultes. 

Les responsables des ressources humaines et les employeurs l’ont d’ailleurs bien compris. Quant à L’Agence Européenne pour la Santé et la Sécurité au Travail, elle a même défini le concept de stress professionnel dans sa tentative de le repérer et d’éviter ses graves conséquences sur l’équilibre et la productivité des salariés, mais également de l’entreprise.  Ainsi, elle le décrit comme un état survenant « quand il y a un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ».

Parallèlement à cette intention de bien faire et de préserver les employés, nous ne pouvons ignorer le fait que dans nos sociétés du 21ème siècle, l’excellence a un coût. D’après Aubert et De Gaulejac (2010), cela passe parfois par la perte des valeurs personnelles, la culture de la performance et le dépassement des limites et de horaires dédiés à la vie professionnelle. En plus, le type de management, l’absence de reconnaissance et le harcèlement peuvent mettre à mal la motivation et l’énergie de l’individu.

Tout ceci peut dépasser le seuil de tolérance de la personne et lorsqu’elle se trouve dans cette configuration, elle risque de développer un burn-out et elle souffrira d’asthénie.

Le stress personnel

En plus du travail, trois autres principales sphères de la vie personnelle peuvent stresser le sujet :

Les conséquences du stress et de la fatigue sur la qualité de vie

Les tensions psychiques et la fatigue pèsent lourdement sur la qualité de vie du sujet et sur sa santé. En effet, selon L’Institut National de la Recherche scientifique (2023), le stress peut être à l’origine de l’éclosion de diverses pathologies.

Parmi ces dernières, il cite le syndrome métabolique dû à la surproduction d’hormones comme les catécholamines et les glucocorticoïdes. Nous retrouvons également les maladies cardiovasculaires, les troubles musculosquelettiques (TMS) et les atteintes psychiques comme la dépression, les troubles anxieux et du sommeil.  L’INRS évoque aussi le fait que la perte de bien-être peut être la cause d’accidents au travail et d’accouchements prématurés. De plus, la littérature fait fréquemment état d'une exposition à des événements hautement stressants juste avant l'apparition d'un syndrome de fatigue chronique ou d’une fibromyalgie.

L’asthénie peut aussi toucher la productivité de l’individu et ses efforts physiques quotidiens, le rendant sédentaire. En conjonction avec les mauvaises habitudes alimentaires chez les personnes anxieuses, cela expose grandement au risque d'obésité.

Enfin, il ne faut pas oublier l’impact du stress et de la fatigue sur la vie interpersonnelle. Ils vont effectivement réduire les interactions de la personne qui n’aura plus l’énergie nécessaire aux sorties et autres activités sociales. Elle peut se sentir diminuée, car elle n’a pas autant de vitalité et de dynamisme que ses pairs et cela peut peser sur sa confiance en elle-même et sur son humeur.

Comment reconnaître les symptômes du stress et de la fatigue

En cas d’absence de tout signe de maladie physique ou d’efforts justifiant la fatigue, celle-ci est généralement une conséquence du stress. Il est possible, d’ailleurs, de la reconnaître en observant les autres symptômes de tension psychique.

 Les symptômes physiques

Lorsqu’une personne est stressée, sa fatigue sera associée une panoplie de manifestations somatiques, dont  :

Les symptômes émotionnels

Sur le plan psychique, l’individu qui est affecté par le stress va avoir un haut niveau d’angoisses. Celles-ci peuvent être diffuses ou centrées sur un sujet déterminé. Les inquiétudes, les doutes et les appréhensions par rapport à l’avenir occuperont ses pensées. Il aura du mal à s’endormir à force de cogiter. Ces ruminations mentales affectent donc ses nuits et les rendent courtes ou hachurées. Le réveil n’en sera que difficile et marqué par une fatigue encore plus accentuée et beaucoup d’irritabilité.

Par ailleurs, son processus attentionnel et sa concentration seront perturbés. Il aura du mal à résoudre les problèmes et à prendre des décisions. Parfois, de la triste peut également être observée.

Les conséquences du stress et de la fatigue sur la qualité de vie

Les solutions pour gérer le stress et la fatigue

La fatigue et le stress jouent tous les deux sur le moral du sujet et sur sa vie en général. Le plaçant dans un cercle fait de restriction des activités et d’angoisses, ils le privent d’un quotidien agréable et dynamique. Cependant, la personne en souffrance a entre ses mains divers moyen pour briser cette boucle. Elle peut s’affranchir de son mal-être seule, de façon autonome, ou en faisant appel à un spécialiste.

Les techniques de relaxation

La recherche a démontré que la pratique régulière de techniques de relaxation peut effectivement réduire le stress et la fatigue associée. Voici quelques méthodes spécialement conseillées pour les personnes qui se sentent exténuées physiquement et mentalement :

Il faut se tenir debout, écarter les pieds à la largeur du bassin et relâcher l’ensemble de son corps, en veillant à repérer les zones de fatigue. Ensuite, il faut inspirer en levant les bras à l'horizontale, fléchir les poignets vers le haut et effectuer un mouvement de va-et-vient. Enfin, il faut ramener les mains vers la poitrine, expirer et laisser les bras redescendre.

L'importance d'une alimentation équilibrée

Depuis quelques années, le constat des nutritionnistes est unanime. Il n’y a pas que la forme physique qui est dans l’assiette, le bien-être psychique aussi. Il faut donc se contenir à 3 repas bien équilibrés, ne pas grignoter et surtout privilégier certains aliments qui boostent et diminuent le stress. Parmi ces derniers, ils conseillent :

L’activité physique régulière pour retrouver l’énergie et la sérénité

En faisant du sport, le sujet déclenche une série de réactions hormonales dans son organisme. Parmi celles qui nous intéressent aujourd'hui, nous retrouvons la sécrétion de l'adrénaline, des endorphines et de la dopamine.

Le premier de ces neurotransmetteurs, connu sous le nom d'épinéphrine, est libéré pour préparer le corps à l'effort, stimuler le cœur et mobiliser les réserves énergétiques. La deuxième substance est qualifiée d'hormone du bonheur. Elle induit une sensation de détente et agit comme un analgésique naturel. Enfin, la dernière molécule contribue à la motivation et au plaisir.

L’ensemble de ces réponses neurochimiques explique comment la pratique sportive peut être à la fois fatigante et revigorante, mais toujours source de bien-être physique et mental.

La gestion du temps et des priorités

L'existence de délais est une réalité dans la majorité des professions. Les gérer de manière efficace est réellement satisfaisant. Cependant, parfois, ces deadlines deviennent accablants et la pression quotidienne augmente, surtout lorsqu'on observe parallèlement l'ajout d'autres tâches dans la planification. À ce stade, le stress devient prédominant. En réaction, la personne peut se retrouver à travailler à des heures inhabituelles pour compenser son retard. Elle peut alors se trouver complètement dépassée par sa situation, car son anxiété et son asthénie en arrivent à entraver sa créativité et son dynamisme.

Pour remédier à cela, il est essentiel de revoir ses priorités, de les noter sur un support et de les classer. Une organisation rigoureuse est nécessaire, tout en préservant les moments pour soi-même et pour sa vie personnelle afin de pouvoir respirer et éviter le burn-out. En libérant du temps pour le repos et les divertissements, l’individu retrouve son énergie, sa motivation et s'éloigne des angoisses.

L'aide professionnelle

Si l’état de fatigue se poursuit dans le temps et que le stress semble difficile à dompter, il est conseillé de faire appel à un professionnel :

Conclusion

La fatigue engendrée par le stress, qu'il émane du monde professionnel ou personnel, exerce une influence considérable sur la qualité de vie. Identifier les symptômes physiques et émotionnels associés revêt une importance cruciale pour une intervention précoce. Des solutions allant des techniques de relaxation à une alimentation équilibrée et une pratique régulière d'activité sportive, permettent de rétablir l'équilibre et la vitalité du corps et de l'esprit. Cependant, parfois, le recours à l'assistance d'un coach ou d'un spécialiste de la santé mentale s'avère nécessaire afin de restaurer l'énergie et le bien-être.

Stress et fatigue : symptômes, risques et solutions

Dans sa quête d’un quotidien apaisé, le sujet se trouve face à plusieurs méthodes conseillées par les spécialistes de la santé mentale et du bien-être. Parmi celles-ci, nombreuses sont celles qui se focalisent sur la modulation de la respiration, telles que la respiration diaphragmatique, alternée ou profonde. L’approche qui suscite notre intérêt, aujourd’hui, c’est la technique de la cohérence cardiaque. Découvrons ce que c’est, ses bienfaits sur les personnes stressées et comment la pratiquer de manière optimale afin de tirer profit de toutes ses vertus.

Qu'est-ce que la cohérence cardiaque ?

La cohérence cardiaque est une technique facile d’utilisation et accessible à tous. Ne présentant aucune contre-indication, elle se base sur la respiration pour susciter chez le sujet un apaisement physique et mental.

Les bases physiologiques de la cohérence cardiaque

Contrairement aux croyances, en temps normal et sans sollicitations, le cœur bat à une vitesse variable. Le pouls s’accélère et ralentit de façon imprévisible. Cette variation est appelée la variabilité de la fréquence cardiaque. Dolfus (2013) explique que la VFC est régulée par le système nerveux autonome (SNA). Ce dernier comprend les systèmes sympathique et parasympathique. Le premier est un accélérateur des réactions physiologiques. C’est celui qui est actif face à une situation menaçante. Le second va, au contraire, favoriser le calme et le relâchement.  

Les spécialistes en cardiologie ont remarqué que ce phénomène naturel peut être influencé par la respiration. Celle-ci arrive à synchroniser l'activité de ces 2 systèmes, menant l’organisme à un équilibre physiologique qu’on nomme  la cohérence cardiaque.

Le psychologue Philippe Laurent définit cette dernière comme l’atteinte d’un état où l’alternance des accélérations et des décélérations cardiaques va être régulière. A ce moment-là, les 40 000 neurones du cœur vont envoyer un message positif au cerveau, déclenchant une impression de sérénité et de bien-être.

Les bases historiques de la cohérence cardiaque

Selon le Dr Dany-Michel Marcadet (2017), les origines de cette technique remontent à 1975. A cette époque, les chercheurs en cardiologie se sont intéressés à la variabilité de la fréquence cardiaque.  Ensuite, en 1992, Paul Lehrer et Richard Gevritz se focalisèrent sur le lien entre la respiration et cette fluctuation. 

Mais ce n’est qu’en 1993 que fut introduit le concept de Cohérence Cardiaque auprès des experts et du grand public par l'Institut HeartMath. Ce dernier a alors conçu un appareil de biofeedback permettant de surveiller la variation sinusale. En France, ce sont deux médecins, David O’Hare et David Servan-Schreiber, qui ont importé cette pratique dans les années 2000.

Les bienfaits de la cohérence cardiaque sur le stress et l'anxiété

À long terme, la cohérence cardiaque a démontré son efficacité dans le traitement ou la réduction des symptômes de diverses pathologies, dont l'asthme et les maladies inflammatoires. Sur le plan psychique, cette technique est adoptée tant en prévention qu'en traitement des états de stress et d'anxiété.

Réduction du niveau de cortisol

Le cortisol a un impact très important sur le mental, mais également sur le corps. En effet, il arrive à intensifier des angoisses, à accélérer les battements du coeur, à augmenter la tension artérielle, à rendre la respiration saccadée, à perturber la glycémie…

Des études consacrées à la cohérence cardiaque ont prouvé la capacité de cette approche à rétablir les fonctions susmentionnées à des niveaux normaux, et ce, par la réduction de la sécrétion de l'hormone du stress. Il faut savoir qu’une expérience a noté une diminution avoisinant les 20 % du taux de cortisol salivaire juste après la pratique de cette méthode au réveil.

Cette technique prévient donc divers désagréments dans l’immédiat, et elle offre, en plus, une protection contre le développement de troubles associés à la surproduction à long terme de cette substance.

Amélioration de la gestion des émotions

D’après le Dr Marcadet (2017), la cohérence cardiaque a la faculté d’armer le sujet face aux évènements stressants.

Ainsi, ce dernier maîtrise mieux ses émotions et voit ses inquiétudes diminuer. Il a plus de facilité à se remettre après avoir été confronté à une situation difficile et il fait preuve d’une grande résilience.  Ses affects ne perturbent plus ses processus attentionnel et décisionnel et il arrive à résoudre ses problèmes et à faire des choix de vie plus aisément.

Enfin, il a été remarqué par divers thérapeutes que les sujets qui sont rompus à cette pratique développent la capacité à se concentrer sur les aspects positifs de leur existence.

Renforcement du système immunitaire

La sophrologue Marie Duval (2020) rappelle que les résultats d’analyses salivaires ont montré que  la cohérence cardiaque engendre une augmentation des immunoglobulines A.

Ces IgA sont des anticorps jouant un  rôle crucial dans la fonction immunitaire et dans la défense de notre organisme contre les  agents infectieux et les toxines qui se trouvent dans l’environnement. Cela préserve la personne des inflammations et de diverses autres pathologies somatiques. 

Amélioration de la gestion des émotions

Comment pratiquer la cohérence cardiaque au quotidien pour gérer son stress

Avant de découvrir comment se déroule une séance de cohérence cardiaque, il est essentiel de noter qu’il est capital d’intégrer cette pratique dans la routine quotidienne pour observer réellement ses effets.

Technique de respiration spécifique à la cohérence cardiaque

Lors de l’application de la cohérence cardiaque, il faut s’asseoir sur une chaise.  En effet, contrairement à d’autres méthodes de relaxation où il est possible de se coucher sur le dos, celle-ci déconseille vivement cette position.

Le dos doit être bien droit, les pieds ancrés dans le sol et les mains posées sur les genoux. Il faut se concentrer sur son rythme cardiaque en mettant une main sur le cœur. Il faudra ensuite inspirer de manière abdominale et expirer lentement et profondément durant 5 secondes à chaque fois. Pour suivre le bon tempo, il est recommandé d’avoir une montre à proximité. Il est important de ne pas faire de blocage ou de virgule respiratoire entre les inspirations et les expirations.

Durée et fréquence recommandées pour les séances de cohérence cardiaque

Il est facile de retenir cette information. En effet, en adoptant la technique, telle que développée par David O’Hare, la mnémotechnique 365 peut être utilisée pour se rappeler de la durée et de la fréquence d’une séquence courante dans la pratique de la cohérence cardiaque.

Ainsi, il est préconisé de réaliser cette méthode 3 fois par jour, en effectuant 6 respirations par minute. Chacune des inspirations devra alors prendre 5 secondes et pareil pour les expirations. Et il est recommandé de faire, à chaque fois, une série de 5 répétitions.

Les études scientifiques sur l'efficacité de la cohérence cardiaque

Le nombre d’études consacrées aux effets de la cohérence cardiaque, et réalisées par les spécialistes en cardiologie ou les professionnels de la santé mentale, dépasse largement les 13 000 recherches. En effet, ce chiffre a été recensé en 2016.

Résultats des études sur l'impact de la cohérence cardiaque sur le stress

Mc Craty et Zayas  (2014) ont fait le tour de nombreuses études destinées à vérifier les effets de la cohérence cardiaque sur la tension psychique et le bien-être en général.

Parmi ces dernières, ils citent celle réalisée par Ginsberg et ses collaborateurs en 2010 et qui a porté sur les soldats qui sont rentrés de la guerre en Iraq. L’utilisation de cette technique a permis d’améliorer leur capacité à s'autoréguler.

La recherche mise en place Mc Craty, lui-même, a mis la lumière sur le fait que la cohérence cardiaque atténue le stress élevé dû au travail ainsi que la colère et l’hostilité chez les agents correctionnels.

L’expérimentation de Li et ses collègues (2013) a démontré une réduction de l’irritabilité et de la frustration chez les 41 pilotes de chasse recourant à cette méthode anti-stress.

Enfin, une étude menée par Berry et ses collaborateurs en 2014 a indiqué que la modulation respiratoire améliore de 16 %  la perception des angoisses, et réduit de 49 %  les émotions négatives et de 42 % la sédentarité chez les anciens combattants

Autres effets bénéfiques de la cohérence cardiaque, révélés par les recherches scientifiques

Selon le même article scientifique, la cohérence cardiaque présente d'autres impacts notables sur la santé et la qualité de vie, tels que :

Feedback sur l'utilisation de la cohérence cardiaque

Découvrons le récit de V, une femme de 56 ans, dont la vie quotidienne et la santé étaient affectées par le stress. Elle a découvert dans la cohérence cardiaque un outil essentiel pour retrouver le bien-être.

Témoignage 

« Je me sentais épuisée, prise dans un tourbillon d’angoisses et de fatigue que je traînais depuis des années. Mon sommeil, perturbé depuis une décennie, ne me laissait aucun répit. Mon travail, bien que passionnant, était prenant, et j’avais l’impression que cela commençait à peser sur mon organisme, et ce, d'autant plus que j'avais développé de l'hypertension. Le pire dans tout ça, c'est que, malgré les recommandations médicales, je refusais catégoriquement d'être mise sous traitement. Ma crainte pour ma santé grandissait de jour en jour, et c'est à ce moment-là que la cohérence cardiaque a fait son entrée dans ma vie.

Dès le début du protocole, quelque chose d’incroyable s'est produit. Incroyable, mais vrai !! J'ai, en effet, retrouvé le sommeil. C'était comme si les séances étaient une baguette magique qui éloignait l'insomnie qui me hantait depuis si longtemps. À chaque séance, je baillais énormément, signe que quelque chose se débloquait profondément en moi. Au bout d’un mois, les résultats sur ma tension artérielle ont été tout aussi remarquables. D'un préoccupant 17, elle est redescendue à une valeur bien plus saine de 12. Aujourd'hui, cette technique est ancrée dans ma routine quotidienne. Je la pratique le matin, avant midi, en milieu d'après-midi et le soir.

Aujourd’hui, je sens que je détiens une boîte à outils d'autogestion émotionnelle et je ne peux m'empêcher de partager cette expérience avec tous ceux qui, comme moi, ont besoin d'un élan vers une vie plus épanouissante. »

Conseils pratiques pour commencer à pratiquer la cohérence cardiaque contre le stress

Les débuts peuvent sembler peu évidents. La pratique peut paraître contraignante, ce qui pourrait conduire à son abandon. Cependant, renoncer serait regrettable compte tenu de tous les bienfaits déjà cités. Alors voici quelques astuces et conseils pour les débutants.

Les bons gestes pour intégrer efficacement les séances de cohérence cardiaque dans la routine quotidienne

Pour initier cette pratique, nous conseillons de configurer 3 notifications sur le téléphone pour marquer les trois moments de la journée qui y seront dédiés. Idéalement, ces instants devront être choisis au réveil, à midi, et en milieu d'après-midi, car les effets apaisants semblent persister en général pendant quatre heures. Il est donc recommandé de renouveler la série de modulations respiratoires à chaque expiration de cette période.

Les premières tentatives peuvent présenter des défis pour se concentrer et en même temps assimiler la durée de cinq secondes. Il faudra alors obligatoirement recourir à une montre. Cependant, au fil des séances et après en moyenne 10 jours, cela deviendra plus naturel et il n’y aura normalement plus besoin de vérifier le temps dédié aux inspirations et aux expirations.

Enfin, en cas de perturbations par des pensées parasites au moment de l’exercice, il faut rediriger doucement l'attention vers la respiration pour dissiper progressivement ces distractions.

Utiliser une application pour faciliter la pratique

Il existe sur le Play Store, de nombreuses applications qui facilitent la pratique de la cohérence cardiaque. Parmi ces dernières, la plus connue et recommandée par les experts, c’est la  Respi-relax. Cette plateforme est gratuite, ergonomique et elle connaît un très grand nombre d’adeptes.

Elle propose des programmes adaptés aux débutants, mais également aux professionnels. Elle aide à faire les exercices de manière fluide vu qu’elle avertit de façon sonore de l’écoulement des 5 secondes.  Ceci permet au sujet de fermer les yeux, vu qu’il n’a pas à regarder sa montre. Ceci favorise encore plus la détente.

Conclusion

La cohérence cardiaque est une stratégie inestimable pour apaiser le stress quotidien. Fondée sur la respiration et accessible à tous, elle régule la variabilité de la fréquence cardiaque et entraîne une synchronisation des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. Ses bienfaits, validés par un nombre faramineux d’études scientifiques, incluent la réduction du cortisol, l'amélioration de la gestion émotionnelle, le renforcement immunitaire… Pour les débutants, des astuces pratiques et des applications mobiles facilitent l'intégration de cette technique dans la routine quotidienne, ce qui est la clé de la réussite de cette modulation respiratoire à propager le bien-être.

Cohérence cardiaque : la solution contre le stress ?

Au 5ème siècle avant J.-C, Hippocrate préconisait d'accorder à l'alimentation une importance majeure. Il la considérait alors comme le premier médicament à notre disposition. Le père de la médecine avançait déjà, à l’époque, que le choix les nutriments pouvait non seulement jouer un rôle préventif contre de nombreuses maladies somatiques, mais également avoir des propriétés curatives. Cela a rapidement été prouvé scientifiquement et aujourd’hui, les recherches démontrent que notre régime alimentaire peut aussi exercer une influence sur notre bien-être psychique et contribuer ainsi à la réduction du stress.

L'importance d'une alimentation équilibrée pour gérer le stress

Une alimentation saine et équilibrée est un outil efficace pour lutter contre la prise de poids qui risque d’engendrer des maladies somatiques qui peuvent être fatales pour l’individu, telles que les troubles cardiovasculaires. Mais il s’agit également d’une arme redoutable pour conter divers types de stress. En effet, elle va aussi bien agir sur le stress oxydatif que sur le stress psychologique.

Comment une alimentation saine prévient le stress psychologique

En 2011, Jacka et ses collaborateurs ont réalisé une étude sur 5 731 personnes. Celle-ci a clairement démontré qu’un régime alimentaire de mauvaise qualité pouvait considérablement augmenter le risque de développer le stress, l’anxiété et de la dépression.

Quant à Murphy et ses collègues, ils ont constaté, suite à leur expérience menée en 2014, que la nourriture a une influence sur la capacité à gérer les situations anxiogènes. En effet, les aliments semblent avoir une action sur la plasticité cérébrale. 

Pour comprendre cela, il serait intéressant de rappeler que le ventre est le deuxième cerveau de l’être humain. Le tube digestif, qui contient d’ailleurs un réseau neuronal impressionnant, est le lieu de sécrétion de la majeure quantité de la sérotonine qu’on retrouve dans l’organisme. Cette hormone responsable de la régulation de l’humeur va être produite de manière normale si la personne se nourrit convenablement. Cependant, dans le cas où le microbiote est perturbé en raison d’une mauvaise alimentation, sa sécrétion sera entravée et cela n’aidera pas non plus à réguler le taux de cortisol dans le sang. Tout cela participera à l’apparition d’angoisses et d’affects négatifs. En plus, le faible dosage de sérotonine va altérer la plasticité et l’aptitude à s’adapter facilement face aux changements environnementaux.

Par ailleurs, nous rappelons que parallèlement à cette action de l’alimentation sur le stress, il y a une influence de ce dernier sur l’ensemble habitudes du sujet. Ainsi, la personne angoissée peut se tourner vers des aliments gras et sucrés pour se réconforter lorsqu’elle ressent une détresse psychique. Cela crée un cercle vicieux où plus elle se sent mal, plus elle va mal se nourrir, ce qui affectera encore plus son état mental.

L’impact de l’alimentation sur le stress oxydatif

Même si, c’est essentiellement le stress psychologique qui nous intéresse aujourd’hui, il est important d’évoquer l’effet du contenu de nos assiettes sur le stress oxydatif pour indiquer à quel point il est capital de bien manger.

Ce stress oxydant consiste en un déséquilibre biochimique entre la production de radicaux libres et la capacité de l'organisme à neutraliser ces derniers. Ces marqueurs, normalement produits par le corps afin de lutter contre le tabagisme, la pollution et certains aliments, peuvent devenir dangereux s’ils sont présents de manière excessive. Ils vont alors s’attaquer aux cellules, accélérer le processus de vieillissement et affaiblir le système immunitaire.

Une alimentation bio et sainement cuisinée va significativement réduire l’impact de ces radicaux. Cela préserve le métabolisme des éléments chimiques et prévient les maladies neurodégénératives ou cardio-vasculaires.

Les aliments favorisant la réduction du stress et de l'anxiété

Les études scientifiques ont scruté les propriétés des différents nutriments afin d'identifier ceux contribuant à la réduction du stress. Il est vivement recommandé de diversifier et de combiner au maximum les meilleurs aliments anti-stress afin de bénéficier de leurs richesses.

Les aliments riches en oméga-3

Les oméga-3, appartenant à la famille des acides gras polyinsaturés, sont essentiels pour l’organisme. Malgré cela, les professionnels de la santé ont constaté une carence fréquente en cet élément dans l'alimentation humaine. Une étude de l'INSERM, réalisée en 2011, a révélé que cet apport insuffisant favorise le stress. Cela explique le nombre croissant de compléments alimentaires contenant ce nutriment et disponibles actuellement en pharmacie. Parmi les aliments qu’on recommande pour éviter le déficit, il y a :

Les aliments riches en magnésium

Une revue de la littérature réalisée par Boyle et ses collaborateurs en 2017 a démontré un effet bénéfique de la supplémentation en magnésium sur le stress et l’anxiété modérée. Ce minéral réduit la tension musculaire et la fatigue, il améliore le sommeil et favorise le relâchement. Côté posologie, il est préconisé d’en consommer quotidiennement 6 mg/kg. Les aliments qui en contiennent le plus sont :

Les aliments riches en vitamine C

La vitamine C est un antioxydant naturel qui va donc protéger contre le stress oxydatif. Il a également été démontré qu’elle réduit l’intensité de la réaction physiologique aux situations menaçantes. Les principaux aliments qui ont une teneur considérable en acide ascorbique sont :

Les aliments riches en tryptophane

L'ingestion de tryptophanes permet à l'organisme de générer du 5-http. Cet acide aminé va par la suite traverser la barrière hémato-encéphalique et de se convertir en sérotonine. Cette molécule joue un rôle crucial dans la modulation de l'humeur, de l’anxiété, de l'appétit et du sommeil. Pour bénéficier de ces effets, il faut manger :

Les aliments à éviter pour réduire le stress

La recherche, effectuée par Anthony (2007), a mis en lumière l’effet délétère de certains aliments sur la santé. Les plats préparés et les charcuteries semblent en haut du podium des produits qui exposent le plus au risque d’être stressé.

Différents chercheurs pointent du doigt d’autres aliments qui sont susceptibles d’élever le taux de cortisol dans l’organisme :

Les aliments à éviter pour réduire le stress

Recettes anti-stress à base d'aliments sains

Nutritionnistes et chefs cuisiniers ont concocté des assiettes aussi exquises que bienfaisantes.

Recette entrée anti-stress

Cette recette de soupe de légumes anti-stress a été imaginée par la naturopathe spécialiste en nutrition, Delphine Gouilloux.

Il faut faire revenir 1 oignon dans de l'huile d'olive, mettre 2 bulbes de fenouils et 2  carottes, puis 100 g de pois cassés secs et lavés avant de recouvrir d'eau et d'ajouter le bouillon de légumes. Une fois l’ensemble cuit, on assaisonne et on additionne le cumin, le zeste d'orange bio et la crème fraîche avant de mixer.

Recette d’un plat anti-stress

Pour une idée de repas anti-stress aussi délicieux que rapide, il est conseillé d’opter pour des papillotes de saumon.

Il suffit alors de prendre 2 belles tranches de saumon et de les déposer sur du papier aluminium avent de mettre dessus un filet d’huile d’olive vierge, du sel, du poivre, de l’aneth et un peu de jus de citron. A la fin de la cuisson de 10 minutes à 220 degrés au four, il faut napper le poisson d’un peu de crème fraîche et décorer l’assiette avec des graines de lin.

Recette d’un dessert anti-stress

Une compote de bananes, noix et chocolat peut être un excellent goûter ou un succulent dessert anti-stress.

Il faut alors couper 2 bananes et les arroser d’un peu de jus de citron puis ajouter 3 càs de cassonade et une pincée de cannelle. Après avoir mixé l’ensemble, il faut le décorer de cerneaux de noix et de pépites de chocolat noir.

Conseils supplémentaires pour une alimentation anti-stress

Afin de maximiser ses chances de tirer profit des aliments anti-stress déjà cités, il est conseillé d’adopter certains gestes qui vont optimiser les effets sur le bien-être :

Conclusion

Le régime alimentaire, bien qu'il soit souvent associé à la santé physique, joue également un rôle de premier plan dans la gestion du stress et de l'anxiété. En comprenant l'influence des aliments sur le microbiote, la production de sérotonine et la réduction du cortisol, on réalise que notre deuxième cerveau est directement lié à notre bien-être psychique. Adopter une alimentation saine, riche en oméga-3, magnésium, tryptophanes et vitamines antioxydantes, tout en évitant les ingrédients nocifs, devient alors une délicieuse alternative anti-stress. Ainsi, des recettes équilibrées et des astuces simples permettent de goûter à la sérénité.

Alimentation anti-stress : les meilleurs aliments pour une vie sereine

Christophe Dejours, éminent psychologue social, a approfondi son analyse de la souffrance au travail à travers son livre « J’ai très mal au travail ». Il a souligné ainsi que nos emplois ne sont pas synonymes de santé, comme le suggérait la chanson d’Henri Salvador. Les chiffres corroborent d’ailleurs ces propos. En effet, selon l'enquête, menée par OpinionWay en mars 2022, 41 % des salariés français déclarent vivre une détresse psychologique, 34 % souffrent d'un syndrome d’épuisement professionnel et 13 % sont en état de burn-out sévère.

Qu'est-ce que le burn-out et quels sont ses principaux symptômes ?

Le terme burn-out a été utilisé pour la première fois par Herbert Freudenberger en 1974. Ce psychologue et psychothérapeute américain décrivait alors un état de frustration ou de fatigue, causé par le dévouement à une cause, à une relation ou un style de vie qui s’est avéré en fin de compte décevant. De nombreuses autres définitions ont suivi par la suite. Nous retiendrons celle formulée collectivement par plus de 50 experts et qui indique qu’il s’agit d’un épuisement physique et émotionnel consécutif à une exposition prolongée à des soucis en lien avec le travail. (Guseva et ses collaborateurs, 2021).

Épuisement physique et émotionnel

Le choix du terme burn-out n'est pas anodin, il renvoie en français aux verbes se consumer ou brûler. Cela réfère à l'image d'une bougie qui, à force de « faire son travail », finit par fondre. C’est ce qui se passe avec l’employé qui s’investit puis se fatigue et consomme progressivement la majorité de son énergie physique et mentale.

Nous observons alors, une asthénie persistante et de nombreuses manifestations somatiques comme les problèmes digestifs, les maux de tête, les troubles musculosquelettiques… Il existe de nombreux témoignages de salariés qui déclarent  qu’un jour, ils n’ont pas réussi à quitter leur lit pour aller travailler. Il leur était impossible physiquement de le faire et que c’est cela qui a permis de consulter et de déposer le diagnostic.

Au niveau émotionnel, nous retrouvons de l’irritabilité, une humeur triste, une réduction de l’expression des émotions, une hypersensibilité, une impression d’être pris au piège, la dévalorisation de soi…

Il est important de noter que, selon Schonfeld, et Bianchi (2016), l’anxiété la dépression sont des entités qu’il est parfois difficile de séparer du burn-out. Elles peuvent constituer une cause, une conséquence ou évoluer parallèlement à l’épuisement professionnel. Cela est principalement dû au fait qu’ils partagent une symptomatologie commune.

Perte d'intérêt et de motivation

L’engagement au travail est caractérisé par l’implication et l’énergie du sujet. Selon Christina Maslach, la créatrice de l’inventaire du burn-out, plus le score à ce dernier est élevé, plus la motivation de l’individu se révèle basse.

En effet, la personne qui se sent épuisée professionnellement a l’impression de ne plus partager les valeurs de son entreprise, de ce, même si celles-ci l’avaient attirées au départ. Cela participe grandement à son manque d’intérêt et de désir d’investissement dans ses missions. La diminution de l’envie de contribuer est souvent dûe aussi à un sentiment d’absence de reconnaissance.

Difficultés cognitives et de concentration

Le burn-out a un impact délétère sur les fonctions cognitives et les capacités de traitement de l’information du salarié. Ce dernier a l’impression de mettre beaucoup plus de temps qu’avant pour réaliser les mêmes tâches. Cela est causé par des problèmes de concentration et d’attention. Il fera également beaucoup plus d’erreurs qu’avant, oubliera des dates ou des éléments importants et cela risque de lui attirer des ennuis, dont il pourrait très bien se passer vu son mal-être au travail.

Problèmes de sommeil et irritabilité

7 personnes sur 10 déclarent que leur bien-être est totalement ou partiellement dépendant de leur travail. Nous remarquons donc fréquemment que l’essoufflement dans les missions a des répercussions sur la santé, mais également sur le sommeil. En effet, les sujets souffrant de burn-out ont du mal à s’abandonner dans les bras de Morphée. Ces soucis d’endormissement sont souvent associés à des réveils nocturnes et à une très grande fatigue au réveil. Cela induit un haut taux de cortisol dans le sang qui fera que le sujet sera stressé et très irritable. Son seuil de tolérance aux frustrations sera très bas et il aura du mal à gérer les tâches qui lui incombent.

Isolement social et difficultés relationnelles

Ce symptôme peut aussi constituer une cause et une conséquence du burn-out. En effet, quand le sujet n’a pas un cercle d’amis, de proches et de collègues qui le soutient réellement, il est plus exposé que les autres à développer un épuisement professionnel.

Par ailleurs, une personne en burn-out se repliera sur elle-même, car elle perdra sa confiance en elle et elle pourra avoir l’impression d’être jugée. Cela peut compromettre encore plus ses relations et sa communication avec ses collaborateurs et ses supérieurs.

Qu'est-ce que le burn-out et quels sont ses principaux symptômes ?

Les signes précurseurs du burn-out à repérer 

Avant même que les symptômes susmentionnés ne se manifestent, certains signes précurseurs peuvent indiquer que la personne n’est plus épanouie au travail. Il est essentiel d’être à l’affût de ces manifestations afin d’agir rapidement pour prévenir une détérioration de la situation.

Diminution de la satisfaction au travail

Avant l’apparition de la démotivation, il y a la diminution ou la perte de la satisfaction au travail. 

Après des mois de fort investissement et d’enthousiasme pour son poste, l’employé accuse alors une période de désillusion. Celle-ci peut avoir plusieurs causes : ambiance malsaine, tâches trop répétitives, absence de résultats malgré l’engagement, manque de reconnaissance suite à  la réussite dans les missions, rémunération trop faible…

Or, ce paramètre est essentiel tant au niveau organisationnel que sur le plan personnel. Sans lui, le salarié perd la flamme de l’accomplissement de soi.

Augmentation du stress et de l'anxiété

Une personne au bord du burn-out ressentira inévitablement un niveau accru d'anxiété. Elle abordera le travail avec une boule au ventre, traînant les pieds, et en rentrant chez elle, elle continuera à ruminer des inquiétudes liées à sa vie professionnelle. 

Ces préoccupations auront des conséquences sur son sommeil et peuvent aussi perturber ses habitudes alimentaires. En effet, il n'est pas rare que ces employés connaissent des variations significatives de poids. Certains cherchent du réconfort dans une alimentation riche en gras et en sucre. Tandis que d'autres perdent l'appétit en raison de la préoccupation constante pour trouver des solutions à leur situation.

Sentiment d'incompétence ou d'inefficacité

Le sentiment d’incompétence et de ne pas être à la hauteur est une des variables les plus prédictives du burn-out. Il peut être sous-jacent au syndrome de l’imposteur qui est considéré comme un facteur catalyseur de l’épuisement émotionnel, de l’anxiété et de la dépression.

En effet, le sujet qui se sous-estime nourrit des angoisses par rapport à l’image qu’il renvoie aux autres et au risque de se faire renvoyer à cause de son inefficacité. Il a également une faible confiance en lui-même et il ne sera jamais satisfait par ce qu’il produit. Tout cela peut créer une situation professionnelle particulièrement difficile à supporter.

Baisse de la productivité et de la performance

Maintenir son niveau habituel d'efficacité et d'accomplissement est vraiment difficile lorsqu’on est au bord de l’épuisement professionnel.

Cela s’explique par le fait que la fatigue et tous les facteurs, précédemment cités, concourent à rendre le salarié beaucoup moins productif. L’absence d’enthousiasme, l’impression d’être inapte à bien mener ses missions et les angoisses épuisent le sujet psychiquement et abrasent ses capacités à réaliser ses tâches dans les délais impartis. De plus, même la qualité de son rendement risque de baisser, en raison des troubles de la concentration, du manque de créativité et de difficultés à prendre des décisions.

Les signes précurseurs du burn-out à repérer

Comment prévenir le burn-out et favoriser le bien-être au travail ?

De nos jours, les entreprises et les employés collaborent de plus en plus étroitement pour promouvoir le bien-être au travail. Cette démarche implique la mise en œuvre de diverses stratégies que chaque salarié devrait adopter ou encourager ses supérieurs à mettre en place.

Gestion du stress et de la charge de travail

Sur le plan organisationnel, il est impératif, selon Jubert (2018), que les employés évoluent dans un cadre qui comprend les éléments suivants pour ne pas souffrir de stress professionnel :

Parallèlement, chaque salarié devra veiller à son bien-être et se préserver des angoisses en pratiquant des techniques de relaxation (détente progressive de Jacobson, training autogène de Schultz, respiration profonde…), en faisant du sport et en communicant sur son mal-être avec ses collègues et ses supérieurs en cas de soucis.

Encourager l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle

Les entreprises respectueuses évitent de perturber leurs employés en dehors des heures de travail. Mais les salariés aussi doivent apprendre à se déconnecter durant leur temps libre.

Cela nécessite une gestion efficace des priorités, afin d'accomplir les missions uniquement pendant les moments dédiés à cela. En dehors de ces plages horaires, ils peuventalors vivre des instants de qualité avec leur famille et  leurs amis, ce qui permet de souffler et de retrouver la motivation nécessaire à la productivité. Si cela s’avère difficile, le sujet se trouvera coincé dans le sempiternel cercle du métro-boulot-dodo, ce qui augmente considérablement le risque de burnout.

Promouvoir la reconnaissance et la valorisation des employés

La reconnaissance a beaucoup été étudiée en psychologie sociale et organisationnelle. Il s’agit d’une notion centrale, sans laquelle le sujet est incapable de s’épanouir.

En effet, comme le soulignent El Akremi et ses collaborateurs (2009), le travail est un espace crucial pour le lien social et la recherche d'identité. La reconnaissance professionnelle est  un levier essentiel dans le processus de construction et de confirmation de l'identité individuelle. Le salarié ne pourra évoluer harmonieusement qu’en ayant l’impression que son rendement est remarqué et qu’il est apprécié.

Offrir un soutien psychologique et des ressources

Toute entreprise socialement responsable doit mettre à disposition de ses collaborateurs des ressources favorisant leur épanouissement.

Elle doit être capable d’identifier et d’éliminer les facteurs anxiogènes, proposer des infrastructures ou des actions bien-être (ateliers de relaxation et de gestion du stress, salle de sport, studio de yoga…), et embaucher un psychologue du travail pour offrir un soutien professionnel. Certaines sociétés concluent même des conventions avec des centres d'assistance psychologique pour renforcer la santé mentale de leurs employés.

Comment prévenir le burn-out et favoriser le bien-être au travail ?

Comment se remettre d'un burn-out et retrouver son équilibre ?

Il est essentiel d'intervenir face au burn-out, car négliger cette situation peut entraîner une détérioration continue de la santé physique et mentale. Agir s'avère donc crucial tant pour la trajectoire professionnelle de la personne que pour sa qualité de vie globale.

Reconnaître son état de burn-out et prendre du temps pour se reposer

Il est capital qu’il y ait une reconnaissance du burn-out pour stopper l’épuisement mental et physique. Le sujet doit alors accepter ce qui lui arrive et ne pas le vivre comme un échec, mais comme un déséquilibre entre ses ressources et ce qui lui était imposé. 

Généralement, le médecin va proposer un arrêt de travail dont la durée va dépendre de la sévérité des symptômes. Cela peut parfois aller jusqu’à plus de 3 mois de congé. Durant cette pause, l’employé devra prendre du recul par rapport à sa situation, se relaxer et essayer de retrouver le plaisir et la motivation à travailler.

Suivre une thérapie ou un accompagnement professionnel

Il est fortement recommandé d'opter pour une thérapie ou un suivi psychologique afin d'assurer une guérison complète du burn-out.

En effet, il est important de noter que le risque de rechute, atteignant environ 30 à 40 %, peut être significativement réduit par une psychothérapie qui cible en profondeur les causes du mal-être. Elle permet également de développer des ressources pour mieux gérer le stress. Enfin, la psychoéducation aide l'individu à détecter précocement les signes précurseurs futurs, évitant ainsi au sujet d'être consumé à nouveau par les responsabilités et les impératifs professionnels.

Réorganiser ses priorités et revoir son mode de vie

La réflexion sur l’avenir de sa carrière est une étape importante pour sortir du burn-out. En effet, le salarié doit se reconnecter avec lui-même et se questionner sur son besoin de retrouver son poste, sur ses envies et sur  sa représentation actuelle de son travail, et même du métier qu’il a choisi. Nous assistons très souvent à des reconversions après un épisode d’épuisement professionnel. Mais ceci n’est, bien sûr, pas systématique.

Parfois, la passion et la motivation renaissent petit à petit. Dans ce cas, il est nécessaire de réévaluer ses priorités et son mode de vie afin de rétablir une certaine harmonie. Cela peut impliquer des ajustements dans la manière dont on aborde ses responsabilités professionnelles et dans la gestion globale de sa vie quotidienne.

Progressivement, retourner au travail avec des ajustements

Il est pratiquement impossible pour le sujet de renouer avec le bien-être s’il doit retrouver son travail dans les mêmes conditions qu’avant son burn-out. Le replonger dans le même environnement risque de le faire rapidement récidiver.

Ainsi, le médecin du travail prévoit généralement un temps partiel thérapeutique. L’employeur devra envisager un aménagement du poste pour que la charge de travail puisse être réalisée durant ces horaires temporaires. Enfin, il est essentiel de créer un cadre bienveillant favorisant l’impression de soutien et le plaisir de mener à bien ses missions.

Conclusion

La préservation de la santé mentale des employés relève d'une responsabilité partagée entre l’entreprise et ses salariés. Elle passe, en grande partie, par la prévention et la prise en charge efficace du burn-out. Ainsi, les symptômes, allant de l'épuisement physique et émotionnel à la perte de la motivation, doivent être détectés précocement. Et pour favoriser le bien-être, il faut une bonne gestion du stress, un équilibre vie professionnelle-personnelle et la promotion de la reconnaissance. Mais si cela ne suffit pas à éviter l’essoufflement de la personne, il faut qu’elle accepte son état d’épuisement professionnel, suive une thérapie et écoute son corps avant de replonger progressivement dans l’univers du travail. 

Symptômes du burn-out : détectez-les précocement

Un deuxième trait sur le test et voilà qu’un bonheur immense envahit les futurs parents ! Une toute nouvelle vie se dessine et cette perspective est à la fois excitante et perturbante. Des angoisses totalement normales peuvent alors naître. Mais si ces dernières se transforment en un véritable état de stress persistant, cela devient réellement préoccupant. En effet, les recherches actuelles ont élargi notre compréhension des phénomènes prénataux en démontrant que les états émotionnels maternels exercent une influence sur le déroulement de la grossesse et sur le développement physique, cognitif et social du futur enfant.

Les risques du stress pendant la grossesse

Les sources de stress pendant la grossesse sont variées. Les femmes s'interrogent sur leur aptitude à assumer leur rôle de mère, redoutent l'accouchement et ses éventuelles complications et sont préoccupées par les nombreux examens médicaux et démarches administratives à accomplir. Parallèlement, durant la période péri-natale, l’inconscient bouillonne et il peut raviver des souvenirs anciens et des traumatismes oubliés. L'accumulation de tous ces facteurs peut avoir un impact significatif sur l'état psychique de la femme enceinte, déclenchant dans certains cas un état de stress intense et persistant.

Conséquences du stress sur la santé maternelle

Sur le plan physiologique, ce sont les modifications hormonales nécessaires au développement de l’embryon qui peuvent expliquer, en partie, les variations de l’humeur de la femme enceinte, son irritabilité et son stress. Ses angoisses vont aussi stimuler la sécrétion de cortisol et tout cela engendrera de nombreuses manifestations physiques difficiles à supporter quand elles viennent s’associer aux signes sympathiques de la grossesse, tels que les nausées.

La femme pourra alors se plaindre de :

L’état nerveux peut aussi entraîner des problèmes, à surveiller de près chez la future maman, comme l’hypertension et le diabète gestationnel. 

Impact du stress sur le développement de l’embryon et du fœtus

Diverses études longitudinales ont été menées auprès de différents groupes de femmes enceintes, et ce durant des années, afin d’étudier le lien entre les états affectifs prénataux et le développement du fœtus et de l’enfant. Les résultats ont révélé des informations précieuses que les chercheurs continuent encore à approfondir. Parmi ces dernières, il a été confirmé par Lazinski et ses collaborateurs (2008) que le cortisol de la maman est capable de traverser la barrière placentaire et c’est ce qui permet son action  sur le processus évolutif de l’embryon et de l’enfant. Quant à O’Connor et ses collègues (2002), ils attestent que le stress sévère va avoir un impact sur le développement physique du fœtus lorsqu’il est vécu en début de grossesse. Par contre vers la fin, il va altérer le développement neuro-comportemental.  

Les nombreuses revues de la littérature permettent de dégager ces conséquences du stress :

Risques de complications pendant la grossesse liées au stress

Malheureusement, le stress va fréquemment entraver les joies de la grossesse. En réduisant l’immunité de la future maman, il va la rendre plus exposée aux infections ce qui peut compromettre le déroulement normal de la gestation. 

Par ailleurs, il a été reporté que les tensions psychiques augmentent de 17 % la menace d’un accouchement prématuré. D’après Debiève (2011), cela s’explique principalement par l’élévation importante de la CRH chez la femme, or ce neuropeptide est directement impliqué dans l’apparition des contractions.

En 2017, Qu et ses collaborateurs ont réalisé une méta-analyse de toutes les études portant sur le lien entre le stress et les fausses couches. Ils ont alors découvert que les facteurs psychologiques peuvent élever le risque d'interruption de grossesse d’environ 42 %. Selon eux, cela peut être dû à l’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien augmentant la production du cortisol ou à l’inhibition de l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique qui engendre une baisse grave des taux de progestérone.

Les risques du stress pendant la grossesse

Solutions pour gérer le stress pendant la grossesse

Il a été prouvé que la gestion du stress durant la grossesse avait plusieurs bienfaits. En effet, cela réduit la sensation de fatigue et diminue la fréquence et l’intensité des signes sympathiques. Le sommeil se trouve amélioré, et même l’accouchement se déroule dans des circonstances optimisées. Ainsi, Drugmanne (2019) confirme que le nombre de césariennes et d’instrumentation baisse considérablement chez les mamans qui ont veillé à réduire leurs angoisses lors de la période de gestation.

Techniques de relaxation et de méditation adaptées aux femmes enceintes

Nombreuses techniques s’offrent à la future maman pour se relaxer, renouer avec le bien-être et apprécier ainsi les neuf mois de sa grossesse. Parmi celles qui sont vivement recommandées dans sa situation, il y a :

L’autohypnose : alternant un état de relâchement profond et des auto-suggestions positives, cette pratique réduit l’impact des variations hormonales et permet d’apporter un mieux-être somatique et mental. Il faut, par contre, noter qu’elle est déconseillée aux personnes présentant des troubles psychiatriques sévères, tels que la schizophrénie.

L’haptonomie : il s’agit d’une technique conçue par Frans Veldman et qui se base sur le toucher affectif. Elle permet de créer un système de communication entre la mère, le père et le bébé afin de préparer la rencontre en apaisant chaque membre de cette triade.

La sophrologie obstétricale : cette méthode de gestion émotionnelle accompagne la future mère dans son processus psychique et physique de la grossesse. Elle l’aide à appréhender sereinement son nouveau rôle et à se préparer à l’accouchement.  Les études ont prouvé qu’il y avait plus de délivrance par voie basse et beaucoup moins de stress chez les femmes ayant suivi des séances avec un sophrologue.

La visualisation :  parmi la technique d’imagerie mentale, celle-ci est très efficace pour réduire les angoisses des mamans quant à l’accouchement. En visualisant ce dernier d’une manière apaisée, cela s’ancre dans la mémoire cellulaire et favorise la mise en place de mécanismes d’adaptation optimisés pour le jour J et la période qui le précède.

L'importance d'une alimentation équilibrée et d'une activité physique douce

Afin de favoriser le bien-être, il est conseillé aux femmes enceintes de manger équilibré et de privilégier les aliments anti-stress. Ces derniers sont généralement riches en magnésium, en oméga-3, en tryptophanes et en vitamines A, B et C. Il faut aussi limiter le sucre raffiné.

Parallèlement à cela, il est hautement recommandé de faire un sport doux pour réduire le niveau des angoisses et se maintenir en forme. Parmi les disciplines les plus adaptées, il y a le yoga prénatal. Cette pratique utilise la respiration consciente et permet la réduction du rythme cardiaque, de la tension et des douleurs cervicales et musculaires. Une meilleure oxygénation du sang en résulte également et cela facilite la détente et le relâchement.

Le soutien social et l'accompagnement psychologique pendant la grossesse

Le soutien social est primordial au moment de la grossesse. Il permet à la future maman de se sentir en sécurité et d’échanger sur ses ressentis. Elle peut bénéficier du support de son conjoint, de sa mère, de ses autres proches ou de ses amis durant cette phase de la vie. Les études ont montré que cela aide à renforcer les capacités adaptatives de la femme enceinte à sa future situation et que cela réduisait le risque de dépression post-partum.

Par ailleurs, en France, à 4 mois de grossesse, la future maman assiste à un Entretien Prénatal Précoce avec une sage-femme. Ce dernier vise à détecter sa vulnérabilité psychique, si elle existe. Si tel est le cas, elle sera orientée vers un professionnel de la santé mentale qui l’accompagnera tout au long de la période prénatale et parfois même après. Les visites chez le psychologue lui permettront de renforcer ses ressources mentales, de travailler sur ses anciennes blessures et de se préparer à sa nouvelle vie avec son bébé. Parallèlement à cela, elle suivra les cours de préparation à la naissance et à la parentalité pour développer et peaufiner ses compétences en tant que future mère.

Solutions pour gérer le stress pendant la grossesse

Gestion du stress post-partum : conseils pour les jeunes mamans

Même s’il est normal que la chute d’hormones provoque chez elle une humeur triste, de la fatigue et des angoisses, il ne faut surtout pas banaliser les états émotionnels de la jeune maman. Il est même capital d’être à l’écoute de tous les symptômes, d’essayer de les réduire et de consulter si nécessaire.

Importance de l'hygiène de vie et du repos après la naissance

La période postnatale, après neuf mois de sollicitation hormonale, les changements corporels, le cumul de fatigue et le sommeil réduit, impose un défi considérable au bien-être physique et mental de la jeune maman.

Pour favoriser une récupération optimale, elle doit adopter un mode de vie sain. Cela englobe une alimentation de qualité qui comble ses besoins ainsi que ceux de son bébé en cas d'allaitement. Progressivement, elle devrait apprendre à déléguer pour libérer du temps pour faire du sport ou profiter de moments de détente et d’activités relaxantes. Enfin, bien que des nuits complètes ne soient pas toujours possibles, le repos durant la journée est essentiel pour maintenir la bonne humeur et une santé mentale équilibrée.

Le rôle du soutien familial et des groupes de soutien dans la gestion du stress post-partum

La présence physique auprès de la primipare, et même de la multipare, est nécessaire les jours suivant la naissance de l’enfant. En effet, tout un travail psychique se met en place à ce moment-là de la vie et comme la grossesse, il va chambouler la mère très fortement. Elle aura alors besoin de ne pas s’isoler, d’être rassurée et d’avoir de l’aide tant dans les tâches quotidiennes que dans la canalisation de ses ressentis et de ses émotions.

Si l’étayage familial ou amical fait défaut, ou même en sa présence, il est possible de rejoindre des groupes de soutiens ou de contacter des associations, des lignes d’assistances et d’autres institutions qui accompagnent les jeunes mères et les aident à surmonter le stress post-partum. Parmi ceux-ci, il y a :

L'importance de demander une aide professionnelle en cas de besoin

Après l’accouchement et l’émotion de la découverte de son enfant, les trois-quarts des mamans expérimentent le baby blues. Cet état ne doit pas dépasser les 10 jours.

Si les symptômes persistent et s’aggravent au-delà de ce délai, nous pouvons suspecter les prémisses d’une dépression post-partum. Celle-ci peut toucher 10 à 15 % des accouchantes. Elle se manifeste à travers une importante asthénie, de la tristesse et des pleurs incontrôlables, de l’irritabilité, un manque de confiance en soi, des difficultés à apprécier le rôle de mère… Nous pouvons aussi retrouver une phobie d’impulsion qui se traduit par la peur de faire mal au nouveau-né. 

Ce trouble requiert une consultation chez le psychologue et c’est de la rapidité de la mise en place d’une prise en charge que dépendra le bien-être de la maman et de son bébé ainsi que la qualité de la relation qui les unira dans l’avenir.

Conclusion

La grossesse, période supposée heureuse, peut virer au stress persistant. Physiologiquement, les variations hormonales, le cortisol et la CRH engendrent alors divers troubles et risques, dont les fausses couches. Ils causent également des retards ou des anomalies dans le développement physique et cognitif du fœtus qui peuvent s’observer à l’accouchement ou bien plus tard. Gérer la tension psychique est donc essentiel et cela passe par des techniques de relaxation adaptées, une alimentation équilibrée, une activité sportive douce et un soutien social. Après la naissance, des mesures doivent être prises pour éviter le stress et les autres complications post-partum. Enfin, il faut noter qu’il est impératif de demander une aide professionnelle en cas de besoin.

Grossesse et stress : risques, solutions et gestion

Rose pâle ou violacée, rouge vif, jaune, bleue ou noire, la langue peut se décliner dans une large palette chromatique. Ce phénomène est étroitement lié à la santé globale de l'individu. Il faut savoir que cet organe aux fonctions essentielles et multiples, subit également diverses variations physiologiques en fonction des états émotionnels. Ainsi, lorsque la personne passe par une période de stress assez longue, sa langue peut arborer une teinte blanche.

Qu'est-ce que la langue blanche ?

Avec ses 17 muscles, la langue s'impose comme l'un des organes les plus puissants chez l'homme. Elle assure diverses fonctions telles que la parole, la mastication, la perception du goût, le maintien de l'hygiène dentaire et la déglutition. Sa préservation requiert une compréhension approfondie des éventuels maux susceptibles de l'affecter. Découvrons le phénomène de la langue blanche.

Définition de la langue blanche

La langue blanche ou saburrale se caractérise par un enduit blanchâtre qui vient le recouvrir. Il s’agit généralement d’une colonisation fongique ou bactérienne de sa surface. Ce symptôme apparaît, en général, de manière progressive. Il est rarement préoccupant et habituellement passager.

En plus de la modification de coloration, due à la couche de plaque qui se superpose sur cet organe essentiel, d’autres manifestations peuvent être associées comme une mauvaise haleine, un assèchement de la bouche, un goût désagréable, des picotements, voire des douleurs.

Les facteurs pouvant causer la langue blanche

Parallèlement au stress ou indépendamment de ce dernier, diverses causes peuvent expliquer l’apparition du phénomène de langue blanche :

Comment le stress provoque-t-il le phénomène de la langue blanche ?

Le stress, en particulier lorsqu'il devient chronique, exerce une influence sur l'ensemble des systèmes organiques. Il peut, entre autres,  favoriser l'apparition d'infections et d'autres symptômes dans la sphère buccale.

Le lien entre le stress et les problèmes de santé bucco-dentaire

La recherche clinique a souvent exploré l'influence du stress sur la santé buccale. Les observations et les études transversales confirment la causalité entre les deux entités.

Selon Benard (2013), les répercussions des tensions psychiques sur la sphère oro-faciale peuvent affecter le système stomatognathique, les dents,  les muqueuses et l’espace parodontal.

Cela se traduit par du bruxisme, l'abrasion dentaire, les problèmes liés aux articulations temporo-mandibulaires, les pathologies parodontales, les caries… Les analyses ont également montré un lien entre l’état psychique et les douleurs ressenties dans la zone bucco-dentaire.

Les mécanismes sous-jacents à la langue blanche liée au stress

L’état de tension psychique exerce un impact sur les glandes salivaires parotides, sub-mandibulaires et sub-linguales. En temps normal, ces dernières, gérées par les systèmes nerveux sympathique et para-sympathique, vont secréter un litre et demi de salive par jour.

Or, le stress chronique, va provoquer une production importante et permanente de cortisol. D’après Hugo et ses collaborateurs (2008), celle-ci va perturber le fonctionnement des glandes salivaires et réduire considérablement le flux salivaire. Cela va engendrer un assèchement de la cavité buccale, appelée médicalement la xérostomie, et un goût désagréable. 

De plus, cette salive risque de se transformer en un liquide de plus en plus visqueux et de voir son pH diminuer pour enfin devenir acide. A ce stade, elle n’arrivera plus à remplir convenablement son rôle de nettoyant buccal. 

En somme, ce sont ce déficit d’irrigation de la bouche et la difficulté à l’assainir qui expliquent la formation d’un enduit blanc dû au stress.

Par ailleurs, certains symptômes consécutifs à la détresse psychologique, comme une alimentation de mauvaise qualité et  les troubles du sommeil, vont amplifier ce phénomène. 

Les remèdes naturels pour retrouver une bouche saine et réduire le stress

Une langue blanche peut être gênante d'un point de vue esthétique et en termes d'hygiène buccale. Pour remédier à ce symptôme, une kyrielle d’astuces et de remèdes naturels sont disponibles. 

Importance de l'alimentation équilibrée pour une bouche saine

Avoir une alimentation équilibrée va avoir un double intérêt. Premièrement, cela va protéger le microbiote. Or, ce dernier est en lien avec la flore buccale qui joue le rôle d’une barrière protectrice de la langue. Deuxièmement, un tel régime va avoir aussi de répercussions sur votre mental. En effet, durant les dernières décennies, les nutritionnistes ont découvert une action directe de ce que nous ingérons et de la santé de nos intestins sur nos états émotionnels et psychiques.

Voici un tableau qui permet de recenser les aliments à prioriser et ceux à fuir afin de prévenir et de réduire le symptôme de langue saburrale :

 PropriétésExemples
Les aliments à privilégierFavorisant l’équilibre du microbiote et renforçant la flore buccale- Le yaourt - Les fromages à pâte dure - La pomme - Le kéfir - La choucroute
Les aliments anti-stress à consommerRiches en magnésium, vitamines, oméga-3 et tryptophanes- Les noix - L’huile de Colza - Les poissons gras - Les légumes verts - Le kiwi
Les aliments à éviterFavorisant l’acidité et asséchant la cavité buccale- Les agrumes - Le sucre - Les plats salés -       Les mets trop épicés - Les boissons gazeuses ou alcoolisées

Utilisation de produits naturels pour nettoyer la langue

Le Dr Nathan Sendhill (2021) recommande aux personnes, qui souffrent d’une langue blanche et qui désirent assainir leur bouche, de recourir aux produits suivants :

L'importance de l'hygiène bucco-dentaire quotidienne

La langue blanche résulte du dépôt de nombreux débris, germes et cellules mortes que l’organisme n’arrive plus à éliminer naturellement en raison d’un dysfonctionnement des glandes dû au stress. Il est alors capital de nettoyer parfaitement sa bouche pour ne pas laisser cette situation s’envenimer encore plus.

Pour cela, il est recommandé de se brosser les dents après chaque repas. Il est possible d’utiliser une brosse classique, mais les électriques ont démontré une efficacité supérieure pour assurer une meilleure hygiène bucco-dentaire. Lors du brossage, il ne faut pas oublier les gencives et la langue. 

Il est également conseillé de se servir du fil dentaire quotidiennement et de consulter annuellement un dentiste afin de vérifier que tout est dans l’ordre et de bénéficier d’un détartrage.

Techniques de relaxation pour réduire le stress à l’origine des symptômes

Pour lutter contre le stress qui a provoqué ce symptôme disgracieux, il faut instaurer une routine quotidienne qui va inclure des méthodes visant à s’apaiser et à mieux gérer ses angoisses telles que :

Conseils pratiques pour prévenir la langue blanche due au stress

Des mesures de prévention peuvent être prises pour ne pas voir apparaître le symptôme de langue blanche :

Quand consulter un professionnel de la santé pour la langue blanche et le stress ?

Comme nous l’avons expliqué, le phénomène de la langue blanche est rarement inquiétant. La seule condition qui nécessite une consultation en urgence, c’est son apparition soudaine. Mais s’il éclot petit à petit, il n’y a pas de raison de paniquer. Cependant, si les symptômes durent plus de 3 semaines ou s’ils s’accompagnent de douleurs ou de fièvre, il est conseillé de prendre rendez-vous chez le dentiste ou chez le dermatologue

Ces praticiens examineront la langue en quête d’autres modifications de son aspect et pourront proposer une biopsie ou des analyses sanguines pour vérifier s’il y a une cause somatique à cette manifestation. Selon le diagnostic, ils pourront envisager un traitement antifongique, antibiotique ou anti-inflammatoire.

En cas d’un stress sévère à l’origine de la symptomatologie, ils pourront indiquer un médicament visant à réduire le niveau d’anxiété ou orienter le patient vers un professionnel de la santé mentale, en vue d’une prise en charge psychologique plus poussée.

Conclusion

La langue blanche est étroitement liée au stress chronique. L'influence de ce dernier sur les glandes salivaires perturbe le flux et le pH de la salive. Ceci conduit à une xérostomie et à la formation d’une plaque blanchâtre sur la langue. Toutefois, une alimentation équilibrée, une hygiène bucco-dentaire rigoureuse, des remèdes naturels, à utiliser en gargarisme ou en patch, et les techniques de relaxation peuvent contribuer à retrouver une bouche saine. Il est à noter que la consultation médicale est recommandée en cas d’apparition brutale ou de persistance du symptôme buccal, mais également en cas de maintien ou d’intensification des tensions psychiques à son origine.

Langue blanche et stress : causes et remèdes naturels pour retrouver une bouche saine

Selon la Haute Autorité de Santé (2022), le psoriasis touche environ 4.42 % de la population en France. Relativement répandue, cette dermatose stigmatisante impacte lourdement la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Ses poussées, enclenchées par le stress, vont elles-mêmes générer des angoisses et affecter le bien-être physique et mental du sujet. Aujourd'hui, nous allons explorer les mécanismes qui sous-tendent cette interaction et découvrir comment briser les chaînes de ce cycle pernicieux.

Qu'est-ce que le psoriasis et quel est son lien avec le stress ?

Au départ, le psoriasis était une maladie confondue avec la lèpre et la gale. Ce n’est qu’après le 19ème siècle, qu’elle fut clairement identifiée et reconnue comme une affection dermatologique auto-immune, épigénétique et chronique. Elle peut se développer à tout âge, mais ses premières poussées apparaissent communément entre 20 et 40 ans.  Si le facteur héréditaire est la principale cause de son apparition, il s’agit de l’unique dermatose dont le lien avec le stress a été scientifiquement établi.

Comment se manifeste le psoriasis ?

Selon Augey et Nicolas (2008), le psoriasis est une maladie inflammatoire qui se manifeste, à travers des plaques rouges, squameuses, de tailles variables et parfaitement délimitées. Chez certains, cela peut avoir l’apparence de pustules, de gouttes, de cornes ou de simples rougeurs. Ces lésions peuvent toucher toutes les régions du corps, et notamment les muqueuses. Elles se retrouvent le plus fréquemment au niveau des coudes, des genoux, des jambes, du cuir-chevelu, du bas du dos, et même sur les ongles. Chez les bébés, elles se développent habituellement au niveau des fesses. Lorsqu’elles affectent les articulations, nous parlons de rhumatisme psoriasique. Des démangeaisons sont souvent rapportées par les patients, mais fort heureusement ces dernières ne laissent pas de cicatrices.

Sur le plan physiologique, cette dermatose épigénétique résulte d’un dysfonctionnement du renouvellement de l’épiderme et du système immunitaire. En effet, les symptômes sont sous-tendus par un dérèglement des défenses de l’organisme qui cause une hypersécrétion de kératinocytes. Celles-ci s’accumulent sur la surface de la peau, qui accuse un ralentissement de son processus de réparation, formant ainsi une hyperkératose et un épaississement de l’épiderme. 

Les mécanismes biologiques impliqués dans le lien entre stress et psoriasis

La prédisposition génétique au psoriasis est incontestable. Il existe également des facteurs environnementaux, des pathologies infectieuses ou des médicaments qui peuvent favoriser l’apparition ou l’aggravation de la pathologie. Si le stress n’est pas reconnu comme la cause directe de cette maladie, il en est pourtant, très souvent, l’élément déclencheur ou amplifiant des symptômes. En effet, 31 à 88 % des cas recensés par la revue de la littérature de Rousset et ses collaborateurs (2018) attestent qu’un évènement stressant a précédé de peu la poussée de psoriasis. 

Il faut savoir que face à une situation menaçante ou perçue comme telle, l’organisme procède à la sécrétion des catécholamines. L'adrénaline et la noradrénaline entraînent dégranulation mastocytaire qui va provoquer la libération de molécules pro-inflammatoires impactant l’efficience du système immunitaire. Parallèlement, l’axe hypothalamo-hypophysaire s'active. Le cortisol va être alors sécrété et il va altérer la fonction protectrice de la peau et sa perméabilité.  Par ailleurs, l’état de tension mentale va perturber la synthèse de lipides épidermiques augmentant la prolifération des kératinocytes et initiant ou intensifiant la crise de psoriasis. 

Enfin, il est essentiel de noter que les patients signalent une régression de l'anxiété lorsque les manifestations cutanées diminuent. Ainsi, la dermatose et les pressions psychiques s’auto-influencent.

Les traitements médicaux pour le psoriasis lié au stress

Comme cette affection dermatologique est chronique, le traitement passe par une phase d’attaque qui a pour but d’éliminer les plaques et une phase d’entretien qui va prévenir l’apparition de nouvelles lésions.

Conformément aux recommandations de la Société Française de Dermatologie, c’est une alternative non-biologique qui est indiquée en première ligne pour traiter le psoriasis sévère. Il s’agit en France du méthotrexate, de l’acitrétine ou de la ciclosporine. Ces derniers peuvent parfois être associés à la photothérapie. Pour les formes les plus légères, il est préconisé de prescrire des crèmes contenant des dermocorticoïdes ou des analogues de la vitamine D3.

Si ces remèdes ne s’avèrent pas efficaces, s’ils sont contre-indiqués ou si le patient présente une intolérance, il est possible pour le dermatologue d’opter pour un traitement de deuxième ligne. Parmi les options qui s’offrent à lui, d’après la HAS (2022), il y a :

En parallèle, un traitement psychotrope à base d’anti-dépresseurs ou d’anxiolytiques peut être envisagé si cela est jugé nécessaire par le praticien. Ces derniers ont prouvé leur efficience face à cette dermatose. Il est, cependant, capital d’éviter le lithium qui peut accentuer la sévérité des poussées.

Les approches complémentaires pour soulager le psoriasis causé par le stress

La prise en charge du psoriasis associé au stress, ne doit pas impliquer qu’une approche médicamenteuse. Des interventions complémentaires sont vivement recommandées afin de renforcer les ressources psychiques du patient et éviter ainsi de nouvelles poussées. Parmi les méthodes conseillées, il y a :

Témoignage

Nous présentons aujourd’hui le témoignage de S., 37 ans, qui a réussi à retrouver l’apaisement physique et mental après un long parcours avec le stress et le psoriasis.

« À l'aube de mes 21 ans, les premières plaques ont fait leur apparition sur mon dos. Je suis certaine que cela a été une réaction à la perte de ma cousine, une personne très chère à mon cœur. Très rapidement, je me suis tournée vers un dermatologue qui a diagnostiqué le psoriasis et m’a prescrit des pommades pour soulager mes symptômes. Malgré des périodes de soulagement, au fil des mois, de nouvelles plaques ont émergé sur différentes autres parties de mon corps. Les démangeaisons, les saignements et les douleurs persistantes, accentués lors de moments stressants tels que la soutenance de mon mémoire de master par exemple, étaient difficiles à tolérer. Cette maladie a aussi généré des obstacles sociaux. Elle a influencé ma vie intime, mes escapades à la piscine et le choix de mes tenues estivales. 

Après de longues années de traitements locaux, la découverte d'un excellent dermatologue m'a donné accès à une nouvelle génération de traitements, bien plus efficace. Cependant, il est indéniable que l'amélioration des plaques a également découlé de ma décision d'adopter une approche holistique pour retrouver le bien-être. J'ai embrassé un mode de vie plus sain, réduit mes soirées, adopté un régime alimentaire anti-stress et équilibré et intégré le yoga à ma routine. Une thérapie brève avec un psychologue m’a aussi beaucoup soulagée. L'élimination des toxines et la gestion émotionnelle ont été les piliers de mon parcours. Soutenue par un entourage bienveillant, je suis aujourd'hui en rémission et désireuse de partager l'espoir avec ceux qui souffrent. Des solutions existent et explorer des voies alternatives permet une compréhension plus profonde de soi-même. »

Recommandations pour prévenir et gérer le stress lié au psoriasis

Afin de limiter l’impact de cette pathologie non-contagieuse mais fortement désagréable, il est crucial d’apprendre à maîtriser son stress au quotidien. Pour cela, il faut :

Conclusion

Le psoriasis est une dermatose invalidante fortement liée au stress, caractérisée par l’apparition épisodique de plaques squameuses qui démangent. La sécrétion de catécholamines et de cortisol, induite par la pression psychique, impacte le système immunitaire, altère la barrière cutanée et favorise l’apparition ou l’aggravation des poussées de cette maladie inflammatoire. La prise en charge de cette affection est holistique, combinant traitements médicaux et approches complémentaires, telles que la psychothérapie, l’hypnose, la sophrologie, l’acupuncture et l’aromathérapie. L’hygiène de vie, le sport et le yoga peuvent également contribuer à améliorer le bien-être physique et mental.

Le lien entre stress et psoriasis : comprendre le cercle vicieux

Selon les données de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, environ 700 000 personnes en France sont touchées par le trouble du spectre de l'autisme, 600 000 d’entre eux sont adultes. Il convient de souligner que l'attention médiatique et les informations disponibles se concentrent généralement sur les jeunes autistes. Cependant, ces individus continuent à vivre avec leur TSA au fur et à mesure qu'ils grandissent. Et indépendamment de l'âge de ces sujets, ils sont tous fortement exposés au risque de développer des troubles anxieux.

Qu'est-ce que l'anxiété chez les personnes autistes ?

Le trouble du spectre autistique est défini par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, comme une condition neurodéveloppementale permanente qui se caractérise par des déficits au niveau de la communication sociale associée à des comportements répétitifs et restrictifs.  D’après Rodgers et Ofield (2018), 50 % des sujets présentant un TSA souffrent d’anxiété, et ce, quel que soit leur âge. Ces chercheurs avancent également que les troubles anxieux ne se manifestent pas de manière classique chez cette population. 

Comment se manifeste l’anxiété chez les autistes ?

Parmi la liste des symptômes anxieux fréquemment observés chez les sujets autistes, il y a :

Il est d’ailleurs, important de noter que les études scientifiques continuent encore à explorer la spécificité de la manifestation de l’anxiété chez les sujets autistes.

Quelles sont les conséquences de l’anxiété sur la vie de la personne autiste ?

Les recherches scientifiques visent à développer des outils de diagnostic, car ceux destinés aux personnes neurotypiques ne sont clairement pas adaptés. Or, justement le fait de pouvoir facilement repérer l’apparition des angoisses est capital, car contrairement à l’autisme, ces manifestations psychiques sont traitables via des thérapies et des astuces que nous développerons dans les autres sections de cet article.

Dans le cas où il n’est pas pris en charge, les conséquences émotionnelles et sociales ainsi que les symptômes du trouble neurodéveloppementale ne peuvent que s’amplifier, restreignant encore plus les activités de la personne et sa communication avec les autres. Nous pouvons même observer au bout d’un moment l’installation d’une dépression sévère et un risque élevé de tentatives de suicides.

Les causes de l'anxiété chez les personnes autistes

Les facteurs déclenchants l’anxiété chez les personnes autistes sont très nombreux. Certains sont liés aux particularités même du fonctionnement de ces sujets. D’autres, sont dûs à des causes externes.

Facteurs internes

Les études sur les personnes autistes ont révélé diverses données qui peuvent expliquer l’apparition de l’anxiété. Nous pouvons en citer :

Facteurs externes

Pour ce qui est des éléments dans l’environnement social / matériel et qui risquent de déclencher de l’anxiété chez la personne autiste, il y a le changement des repères ou des routines. En effet, les autistes aiment qu’il y ait une immuabilité dans le quotidien afin de ne pas se sentir perturbé. Il faut comprendre qu’ils ont une intolérance accrue à l’incertitude et une tendance à réagir négativement quand ils sont face à des situations nouvelles, inconnues ou floue pour eux, et ce, même si celles-ci sont positives.

Par ailleurs, certains évènements sociaux peuvent se révéler extrêmement stressants. Les visites chez le médecin et les autres rendez-vous importants, par exemple, peuvent être une source de pression très difficile à tolérer et à gérer.

Stratégies pour gérer l'anxiété chez les personnes autistes

Il existe diverses méthodes qui favorisent l’apaisement chez les sujets autistes souffrant d’anxiété. Certaines peuvent être mises en place à la maison sans accompagnement, d’autres nécessitent l’intervention d’un professionnel.

L'importance du soutien familial et professionnel pour la gestion de l'anxiété chez les personnes autistes

Même si les principaux soucis des autistes, ce sont leurs difficultés communicationnelles et sociales, ces personnes ont indéniablement besoin de soutien, et ce, quel que soit leur degré d’autonomie.

Le rôle des proches dans la compréhension et le soutien de l'anxiété

Les études sur le besoin de support des personnes autistes souffrant d’anxiété démontrent que ce sont les parents et parfois la fratrie qui représentent le meilleur soutien pour les patients. Par ailleurs, lorsqu’il se met en couple, le sujet ayant un TSA, trouve généralement en son partenaire une épaule sur laquelle il peut se reposer et cela lui permet de renouer avec le bien-être.

En ce qui concerne les amis, ils sont communément considérés comme rarement sécurisants. Dans les témoignages, les autistes rapportent souvent que les personnes neurotypiques devraient être mieux informées sur leur trouble afin qu’elles puissent se comporter naturellement à leur côté. Cela permettrait de diminuer considérablement les tentatives de camouflage et l’anxiété.

Pour ce qui est des pairs présentant le même trouble, ils sont vivement recherchés et hautement appréciés. Ils permettent à la personne de se sentir acceptée et à l’aise, mais les rencontres constituent aussi une occasion pour échanger des conseils avec des gens qui vivent des situations similaires. Cela contribue efficacement à réduire les angoisses.

L'importance d'une approche adaptée dans l'éducation et les services aux personnes autistes anxieuses

Quand il s’agit de l’enseignement, de la prise en charge médicale ou de l’accompagnement social des sujets autistes présentant de l’anxiété, Il est crucial d’adapter les espaces d’accueil et les approches. Parmi les dispositions qu’il est recommandé de prendre, il faut :

Ressources utiles pour les personnes autistes anxieuses et leurs proches

Découvrons une sélection des meilleures ressources disponibles en France et dédiés aux sujets autistes et anxieux.

Les centres et les associations

En France, plusieurs législations organisent les secteurs médical et médico-social, qui sont spécialisés dans l’accompagnement des personnes autistes. Elles permettent la création et la supervision des espaces qui encadrent ces sujets.

Parmi les centres les plus populaires et connus pour leur formidable implication dans l’encadrement de cette population, lorsqu’elle est jeune, il y a : le CAMSP, le CMPP, les ULIS, l’IEM et l’ITEP. Les adultes, eux, peuvent se diriger vers l’ESAT, le CPR/CPO, le SAMSAH, le SAVS, la MAS, le FAM, le FH…

Pour les associations qui sont les plus réputées, il y a Autisme France, Association Asperger Aide France, Sésame Autisme, EgaliTed…

Les livres

Nous recommandons le coffret, dédié aux personnes ayant un TSA, et qui a été conçu par La Clé des Champs, un organisme canadien de soutien aux sujets souffrant d’anxiété. Ce dernier comprend un Cd, 2 films et 5 documents, dont un portant sur l’émotivité, un autre sur l’estime de soi et un cahier d’exercices.

Pour les enfants qui ont un autisme à haut niveau, nous conseillons l’ouvrage du Dr Tony Attwood, Explorer les sentiments : l’anxiété, 

Les sites Internet spécialisés

Les forums et autres sites Internet sont nombreux. Voici quelques-uns parmi ceux que nous recommandons :

Conclusion

L’anxiété chez les personnes autistes représente une réalité indéniable. Les recherches actuelles explorent les aspects spécifiques de son expression chez ces individus. Due à des causes internes et externes, elle est omniprésente et elle impacte profondément le quotidien et la qualité de vie, exposant le sujet à d’autres pathologies mentales. Des approches variées, allant de la thérapie cognitivo-comportementale à la zoothérapie en passant par la respiration abdominale et la méditation pleine conscience, comptent parmi les pistes qui favorisent le bien-être. Le soutien familial et l’adaptation de l’approche éducative ou de prise en charge des sujets avec TSA sont également des éléments fondamentaux pour lutter contre les troubles anxieux.

Comprendre l'anxiété chez les personnes autistes : un lien étroit avec l'autisme

Le CBD, ou cannabidiol, est de plus en plus reconnu pour ses bienfaits sur la gestion du stress au quotidien. Si le stress peut parfois sembler omniprésent dans notre vie moderne, le CBD offre un potentiel de soulagement pour ceux qui sont aux prises avec l'anxiété. Dans cet article, nous explorerons les vertus du CBD pour lutter contre l'anxiété, les différentes formules disponibles et les mécanismes par lesquels il peut apaiser notre quotidien.

Les effets bénéfiques du CBD sur l'anxiété et le stress

Le cannabidiol, plus communément connu sous l'acronyme CBD, est une molécule issue du chanvre bio réputée pour ses propriétés anxiolytiques. Interagissant avec le système endocannabinoïde, le CBD joue un rôle fondamental dans la modération du niveau de stress et des troubles anxieux. Des études scientifiques ont mis en évidence les effets bénéfiques anti-dépresseurs du CBD, capables de réduire rapidement et efficacement divers troubles anxieux. Sa capacité à agir en tant qu'anxiolytique naturel lui confère la faculté de diminuer les émotions négatives associées au stress.

De plus, il a été montré que la consommation de CBD favorise l'augmentation du taux de sérotonine, ce qui peut contribuer à améliorer le bien-être mental et réduire les symptômes d'un état dépressif. Pour ce qui est de l'anxiété sociale, le CBD agit particulièrement sur les zones limbiques du cerveau en y exerçant des effets antidépresseurs. Dans le contexte thérapeutique, l'application d'huile de CBD – notamment sous forme d'huile –, prise comme complément alimentaire, est fréquemment conseillée pour son effet favorable sur la santé mentale.

Réduire l'intensité des crises d'angoisse

L'utilisation de l'huile de CBD a été étudiée, notamment par des chercheurs australiens, pour ses potentiels bienfaits face aux crises d'angoisse. Les gouttes d'huile agissent directement sur les récepteurs du système immunitaire liés aux processus endocannabinoïdes, réduisant ainsi la fréquence et l'intensité des pensées et des émotions négatives qui alimentent la crise d'angoisse. En outre, l'huile de CBD à 10% est souvent recommandée dans le cadre d'une cure quotidienne qui contribue à la régulation du système endocannabinoïde et, par conséquent, à l'atténuation des symptômes de stress.

Une prise régulière et bien gérée, consistant généralement en 2 à 3 prises par jour, peut être déterminante dans la réduction des crises d'angoisse. Il est important de noter qu'un ajustement individuel du dosage est crucial, car la sensibilité au CBD peut varier d'une personne à l'autre. Une dose progressive et adaptée aidera à obtenir les résultats souhaités en matière de réduction de l'intensité des crises d'angoisse.

Favoriser la relaxation et la détente

Le CBD est connu pour exercer une action significative visant à favoriser la relaxation et la détente. Cette grande capacité de détente est notamment attribuable aux huiles de CBD, reconnues pour leurs effets relaxants puissants sur le corps et sur les tensions musculaires. Le CBD, utilisé principalement pour ses qualités d'anxiolytique naturel, opère une association avec les récepteurs endocannabinoïdes présents dans l'organisme, ce qui induit un état de relaxation avancée.

Outre les huiles, la prise de CBD sous différentes formes, comme les pastilles bio, gélules, existe également et s’avère être une méthode efficace et non contraignante pour soulager les symptômes de stress, et par la même occasion, favoriser un sommeil de meilleure qualité. La disponibilité de produits variés à base de CBD offre l'avantage d'un choix correspondant aux différentes préférences et exigences quotidiennes des utilisateurs, tout en contribuant à promouvoir un état de détente et de relaxation généralisée.

En définitive, bien que les effets secondaires du CBD demeurent généralement faibles, il est essentiel de consulter des professionnels de santé avant d'intégrer le CBD à un traitement pour le stress et l’anxiété. De plus, s'assurer de la qualité des produits est impératif, en optant idéalement pour des sélections d'huiles certifiées par des laboratoires indépendants garantissant une huile de qualité supérieure.

Réduire l'intensité des crises d'angoisse

Le cannabidiol, connu sous le nom de CBD, a fait l'objet d'études significatives et présente des effets bénéfiques potentiels pour la santé mentale, en particulier dans la gestion des crises d'angoisse. Ses interactions avec les récepteurs endocannabinoïdes peuvent influencer les processus physiologiques de manière à réduire les pensées négatives et à abaisser l'intensité des symptômes de stress et d'anxiété sociale.

Une recommandation mise en lumière par les études est la consommation d'huile de CBD à 10% comme complément alimentaire. Administrée de façon quotidienne, elle peut favoriser la régulation du système endocannabinoïde et, par conséquent, diminuer les symptômes physiques associés aux crises d'angoisse.

Pour une efficacité optimale, il est conseillé d'adopter une prise régulière du CBD, de préférence 2 à 3 fois par jour. Toutefois, il est essentiel de souligner l'importance de personnaliser le dosage, étant donné que la sensibilité au CBD varie d'un individu à l'autre. Une approche graduelle dans l'ajustement des doses peut permettre d'atteindre les résultats souhaités sans susciter d'effets secondaires indésirables.

En résumé, l'utilisation thérapeutique de l'huile de CBD pourrait constituer une stratégie prometteuse pour atténuer les crises d'angoisse et améliorer la qualité de vie des individus touchés, à condition d'être bien dosée et suivie.

Favoriser la relaxation et la détente

Le Cannabidiol, plus communément appelé CBD, a été largement étudié pour ses propriétés anxiolytiques soutenant la santé mentale. Agissant sur le système endocannabinoïde, le CBD aide à encourager la relaxation et la détente de l'organisme, un potentiel thérapeutique précieux dans la gestion du stress.

Selon les études scientifiques, les propriétés relaxantes du CBD jouent un rôle significatif dans la réduction des symptômes physiques du stress. Ceci s’explique par la capacité du cannabidiol à se lier aux récepteurs endocannabinoïdes, participant ainsi à réguler les processus physiologiques associés à la réaction de stress.

Les huiles de CBD, notamment celles produites à partir de chanvre bio et testées par des laboratoires indépendants pour une qualité supérieure, sont plébiscitées pour leur effet relaxant puissant. Elles peuvent être consommées en gouttes d’huile directement sous la langue ou ajoutées à des boissons, permettant un usage personnalisé selon le niveau de stress.

En somme, la sélection d'huiles de CBD de qualité supérieure, sous forme de complément alimentaire, représente une option naturelle pour ceux qui cherchent à atténuer crises d'angoisses, anxiété sociale, ou juste pour baisser un niveau de stress élevé. Bien sûr, les effets secondaires potentiels, généralement mineurs, devraient être pris en compte, assurant ainsi un usage responsable et informé des produits à base de CBD.

Différentes formes de CBD pour lutter contre le stress

Le CBD, ou cannabidiol, est une tendance montante dans le monde du bien-être en raison de ses effets saillants sur les symptômes de stress. Le composé, issu de la plante de cannabis, s'illustre par ses effets relaxants et sa capacité à moduler le système nerveux. Plusieurs études soutiennent son utilité dans le combat contre le stress chronique, agissant effectivement sur les angoisses et l'anxiété.

L'administration du CBD se fait de différentes façons, chacune adaptée aux besoins individuels des consommateurs. Notamment, l'huile de CBD se présente sous deux formes principales : broad spectrum et full spectrum. Ces deux variétés impactent favorablement la qualité du sommeil, réduisent les douleurs associées aux inflammations et atténuent les symptômes de stress et d'anxiété lorsque utilisées avec discernement et dans le cadre d'une qualité optimale.

Huile CBD broad spectrum

L'huile CBD broad spectrum définit un type d'huile qui a été rigoureusement traitée pour éliminer toute trace de THC. Cette caractéristique principale confère à l'huile un statut non-psychoactif, garantissant ainsi la tranquillité d'esprit cruciale pour les individus subissant des tests de dépistage réguliers. La suppression du THC ne diminue pas l'efficacité de l'huile grâce à la préservation des autres composants bénéfiques du chanvre, offrant ainsi un effet d'entourage propice à la détente et la réduction du stress.

Les consommateurs de l'huile broad spectrum peuvent escompter un impact apaisant sans pour autant risquer d'éventuels effets psychoactifs. Ce produit est donc un bon allié pour ceux qui cherchent un soulagement du stress au quotidien tout en esquivant le THC.

Huile de CBD full spectrum

Quant à elle, l'huile de CBD full spectrum est réputée pour inclure tous les cannabinoïdes présents dans la plante de chanvre, incluant des traces de THC (inférieures à 0,3% en conformité avec la réglementation française). Cette composition complète exploite l'effet d'entourage, améliorant l'efficacité des composés actifs comme les terpènes et les flavonoïdes.

L'huile full spectrum est particulièrement recommandée pour des troubles spécifiques exacerbés par le stress tels que l'anxiété, l'inflammation et l'insomnie. Grâce à la gamme complète de cannabinoïdes, les patients peuvent expérimenter un soulagement plus prononcé et un équilibre physique et mental retabli. Il est essentiel de choisir des concentrations adaptées à ses besoins personnels pour traiter efficacement les différents symptômes.

En somme, la sélection judicieuse de la forme d'huile de CBD et la considération de sa qualité et de sa composition sont des facteurs déterminants pour bénéficier de ses effets anxiolytiques et atténuer les pressions du stress quotidien.

Huile CBD broad spectrum

L'huile de CBD "broad spectrum" est une forme d'huile de cannabidiol sans THC, substance responsable des effets psychoactifs associés au cannabis. Éliminer le THC de l'huile de CBD procure aux consommateurs une tranquillité d'esprit appréciable, surtout pour ceux concernés par les dépistages de substances. Cette tranquillité est également renforcée par les effets relaxants attribués au CBD. Voici ses atouts principaux:

Souvent choisi pour ses propriétés bienfaisantes, notamment en situation de crises d'angoisses ou d'attaques de panique, la qualité supérieure de ce produit a fait l'objet d'études scientifiques. Cependant, comme tout complément alimentaire, il est conseillé de consulter un spécialiste de la santé avant de l'inclure dans votre régime pour s'assurer de son innocuité et optimiser ses effets anxiolytiques face à des symptômes physiques liés au stress, comme des tensions musculaires ou douleurs chroniques.

Huile de CBD full spectrum

L'huile de CBD Full Spectrum, reconnue pour ses propriétés relaxantes, est une forme d'huile de CBD qui englobe l'intégralité des cannabinoïdes présents dans le chanvre, dont notamment le CBN, le CBG et, en moindre mesure, le THC (à hauteur de 0,3% maximum), en respectant ainsi la législation française. Grâce à son effet d'entourage, elle maximise les effets bénéfiques de ses composants variés, tels que les terpènes et les flavonoïdes, ce qui favorise une action plus globale en termes de santé mentale.

L'huile Full Spectrum peut aider à atténuer divers troubles, dont notamment les crises d'angoisses, la douleur chronique et l'insomnie. Différentes études scientifiques soutiennent les effets relaxants de cette sélection d'huiles sur les symptômes de stress et l'anxiété sociale. Les différentes concentrations disponibles déterminent la puissance et permettent donc de personnaliser le traitement en fonction des symptômes physiques et du niveau de stress de chaque individu.

Il est toutefois essentiel de considérer d'éventuels effets secondaires et de consulter des produits à base de chanvre bio certifiés par des laboratoires indépendants afin d'assurer une qualité supérieure et une sécurité optimale. En tant que complément alimentaire, l'huile de CBD Full Spectrum devrait être intégrée progressivement dans le cadre de la gestion du trouble anxieux et ses symptômes associés.

Mécanismes d'action du CBD pour réduire le stress

Le Cannabidiol (CBD), reconnu pour ses effets relaxants, agit par l'intermédiaire de mécanismes complexes sur le système endocannabinoïde de notre organisme, apportant ainsi son soutien dans la gestion du stress et de l'anxiété. Il exerce principalement son action en se liant aux récepteurs CB1, situés dans des régions clés du cerveau comme l'amygdale et l'hippocampe, parties intégrantes du système de réponse au stress. De surcroît, le CBD est un régulateur de la transmission des neurotransmetteurs, entre autres le GABA, dont le rôle est essentiel dans le maintien de l'équilibre de détente et d'éveil. Ainsi, par des mécanismes variés et cohérents, le CBD contribue à la relaxation et à l'atténuation des manifestations d'anxiété.

Activation des récepteurs de sérotonine

Les interactions du CBD avec les récepteurs de sérotonine, sans les activer directement, modulent la réponse cérébrale à ce neurotransmetteur, essentiel dans la régulation de l'humeur et du comportement social. Cela pourrait ainsi permettre d'obtenir des effets semblables à ceux des antidépresseurs, en présentant l'avantage de contribuer à la réduction de l'anxiété sans l'induction des potentiels effets négatifs associés à certains médicaments pharmacologiques. Les effets du CBD sur le taux de sérotonine dans le cerveau induisent un état de bien-être qui participe activement à la gestion des émotions et à l'atténuation de l'anxiété.

Favoriser la neurogenèse dans l'hippocampe

La recherche soutient l'idée que le CBD pourrait jouer un rôle dans la stimulation de la neurogenèse hippocampique. Chez les adultes, le développement de nouvelles cellules neuronales dans cette zone du cerveau est associé à l'amélioration des fonctions cognitives et à la diminution de la symptomatologie anxiogène. Ainsi, en favorisant la croissance et la formation de neurones nouvellement formés dans l'hippocampe, le CBD participe potentiellement à offrir des perspectives de traitement pour les troubles de l'humeur et les troubles anxieux.

Effets anti-inflammatoires

Le CBD présente des propriétés intrinsèques anti-inflammatoires. Cette action constitue un bénéfice de grande valeur, surtout pour les individus confrontés au stress chronique, situation souvent associée à des états inflammatoires exacerbés pouvant perturber le bien-être mental. Grâce à sa capacité à diminuer l'inflammation dans tout le corps, le CBD favorise un environnement physiologique mieux adapté à la gestion du stress et de l'anxiété, réduisant ainsi l'impact et la manifestation de ces états sur l'individu.

Réduction des symptômes physiques liés au stress

Enfin, l'apaisement des symptômes physiques liés au stress constitue une autre dimension importante du potentiel thérapeutique du CBD. Les symptômes physiques du stress, incluant palpitations, tremblements, tensions musculaires ou encore migraines, peuvent être atténués par la prise de CBD. Ce dernier aide à induire une relaxation globale du corps, contribuant ainsi à réduire l'impact physique de l'anxiété et facilitant un retour à un état de calme nécessaire à la récupération et la résilience face aux situations stressantes.

Activation des récepteurs de sérotonine

Le CBD est reconnu pour son rôle potentiel dans la modulation des processus physiologiques, notamment en ce qui concerne l'activation des récepteurs de la sérotonine, un neurotransmetteur clé dans la gestion des émotions et de la santé mentale. Au cœur de ses effets bénéfiques sur le stress et l'anxiété se trouve sa capacité à influencer positivement la réponse des récepteurs du cerveau à la sérotonine déjà présente dans l'organisme.

Des études scientifiques indiquent que, plutôt que d'activer ces récepteurs directement, le CBD semble exercer une action inhibitrice de recaptage de la sérotonine, de manière similaire aux effets des antidépresseurs. Cette interaction peut engendrer des effets anxiolytiques et même antidépresseurs, car l'activation des récepteurs de sérotonine est étroitement liée à l'amélioration de l'humeur et à la diminution des symptômes liés au stress et aux crises d'angoisses.

Il existe également des preuves que le CBD peut directement activer les récepteurs de la sérotonine, ce qui contribuerait à augmenter les taux de sérotonine et induire ainsi une sensation de bien-être, s'avérant utile dans la gestion de conditions telles que l'anxiété sociale, les attaques de panique, et d'autres formes de tension psychologique.

Favoriser la neurogenèse dans l'hippocampe

Le cannabidiol, ou CBD, a été reconnu pour ses effets bénéfiques dans la régulation de divers processus physiologiques, y compris ceux du cerveau. Une capacité particulière du CBD est de favoriser la neurogenèse au sein de l'hippocampe, la zone cérébrale impliquée dans la gestion de la mémoire et l'apprentissage.

Voici un tableau résumant l'impact du CBD sur l'hippocampe:

Études sur le CBDEffets Observés
Recherche généraleStimulation de la neurogenèse dans l'hippocampe
Santé MentaleRéduction des symptômes d'anxiété et de dépression
NeurologieCroissance de nouvelles cellules neuronales

L'intérêt du CBD repose sur sa potentialité à induire la formation de nouveaux neurones, ce qui est particulièrement pertinent pour les individus souffrant de symptômes dépressifs ou d'anxiété. En effet, l'hippocampe peut se retrouver atrophié en cas de certaines pathologies psychiques; ainsi, l'habilité du CBD à favoriser la croissance neuronale pourrait contribuer significativement à l'amélioration des troubles anxieux et des symptômes dépressifs.

L'huile de CBD, commercialisée sous forme d'huile, de complément alimentaire ou en d'autres présentations, offre une source pratique pour bénéficier de ces propriétés anxiolytiques et relaxantes. Les consommateurs à la recherche d'une approche naturelle pourraient envisager le CBD, après recommandation d'un spécialiste, comme un moyen pour prendre en charge le stress et ses effets néfastes.

Effets anti-inflammatoires

Effets Anti-inflammatoires du CBD et Gestion du Stress

La santé mentale peut être grandement améliorée par la gestion de l'inflammation. Le CBD, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires, joue ici un rôle crucial.

Ainsi, l'utilisation de l'huile de CBD comme complément alimentaire naturel offre une avenue pour réduire potentiellement le niveau de stress et améliorer la qualité de vie, notamment en agissant directement sur l'inflammation liée au stress psychologique. Toutefois, il est essentiel de consulter un professionnel de santé avant de commencer tout nouvel usage de suppléments, y compris le CBD.

Réduction des symptômes physiques liés au stress

Le Cannabidiol (CBD), extrait de chanvre bio, est un complément alimentaire en plein essor, présenté généralement sous forme d'huile. Son usage est couramment associé à divers effets bénéfiques, et notamment dans la gestion du stress et de ses manifestations physiques.

Les études scientifiques soutiennent que le CBD exerce des propriétés anxiolytiques et relaxantes pouvant intervenir favorablement sur la santé mentale. Le stress chronique, qui peut conduire à l’anxiété sociale, l’exacerbation des crises d'angoisses et même des attaques de panique, implique des symptômes physiques marqués : palpitations, tremblements, tensions musculaires, maux de tête et troubles digestifs. L'administration de gouttes d'huile de CBD semble offrir une réduction significative de ces troubles, favorisant ainsi une sensation de calme et de détente.

Il convient, cependant, de choisir une huile de qualité testée par des laboratoires indépendants, afin de s'assurer de l'absence d'effets secondaires indésirables. Les effets relaxants du CBD influenceraient positivement les processus physiologiques impliqués dans le stress, contribuant a une diminution des symptômes physiques. Il apparaît donc comme un allié potentiel contre les différentes manifestations du stress, renforçant ainsi l'équilibre général de l'organisme en période de tension.

Choix du bon CBD et posologie recommandée

Choix du bon CBD et posologie recommandée

La sélection d'une huile de CBD doit être faite avec discernement pour assurer tant sa qualité que sa sécurité. Une huile de qualité supérieure, issue de chanvre bio et validée par des laboratoires indépendants, est primordiale. Il est essentiel de se tourner vers des fournisseurs fiables proposant des produits à base de CBD dont la traçabilité et la composition sont transparentes.

Quant à la posologie, l'approche recommandée consiste à démarrer avec une quantité minimale de gouttes d'huile de CBD. Puis, l'utilisateur peutl'ajuster progressivement en fonction de ses besoins individuels et de sa réaction aux effets relaxants du CBD. Cette progression permet d'éviter d'éventuels effets secondaires et assure une meilleure adaptation aux effets bénéfiques du CBD sur le stress et l'anxiété sociale.

Posologie recommandée de l'huile de CBD pour le stress:

Il convient de rappeler que l'auto-médication peut comporter des risques et qu'une consultation préalable avec un professionnel de la santé est indispensable, surtout en présence de troubles anxieux, crises d'angoisses ou de douleurs chroniques.

Le témoignage des utilisateurs sur l'efficacité du CBD contre le stress

De nombreux témoignages concordants soulignent l'efficacité du cannabidiol (CBD) dans la gestion du stress et des troubles anxieux. Thomas, un athlète amateur, note que l'huile de CBD lui permet non seulement de mieux gérer son stress avant les compétitions, mais favorise également sa récupération post-entraînement, optimisant ainsi ses performances sportives.

Laura, quant à elle, affirme que l'utilisation régulière d'huile de CBD a entraîné une amélioration marquée de ses crises d'angoisse, ce qui renforce sa conviction sur les effets bénéfiques du CBD pour la santé mentale. Les effets relaxants de l'huile de CBD sont également cités par d'autres utilisateurs, qui rapportent une expérience de calme et de sérénité leur aidant à se concentrer et à gérer les pensées anxieuses quotidiennes.

Ces témoignages mettent en avant les propriétés relaxantes et anxiolytiques du CBD, contribuant ainsi à une meilleure gestion de l'anxiété et du stress. Des utilisateurs retrouvent rapidement un état de bien-être appréciable et une amélioration de la stabilité émotionnelle suite à la prise de ce complément alimentaire sous forme d'huile.

Les affirmations de ces individus reflètent une tendance positive dans l'utilisation du CBD comme outil de support dans le maintien d'une bonne santé mentale et la régulation des symptômes physiques associés au stress.

Précautions et contre-indications du CBD pour le stress

Avant d'explorer l'utilisation de cannabidiol (CBD) comme moyen de gestion du stress, il importe de prendre des précautions particuliers et d'être conscient des possibles contre-indications. La démarche prudente à adopter consiste à obtenir l'avis d'un professionnel de la santé avant d'intégrer le CBD à votre régime de santé mentale. Du fait que le CBD peut éventuellement influencer la manière dont le corps métabolise certains médicaments, la consultation médicale devient d'autant plus importante en cas de traitements médicamenteux préexistants.

Les individus consommant des médicaments pour des conditions chroniques doivent particulièrement faire preuve de prudence puisque l'interaction du CBD avec ces agents pharmacologiques peut conduire à des effets imprévus, parfois même contraires à l'effet désiré ou nocifs. D'autre part, bien que le profil de sécurité du CBD soit généralement bien toléré par beaucoup, il convient de rester vigilant au sujet d'éventuels effets secondaires ou réactions allergiques.

Il est utile de souligner que les femmes enceintes, les femmes qui allaitent, ainsi que les personnes souffrant de maladies complexes, devraient éviter l'utilisation des produits à base de CBD pour le traitement du stress sans une consultation professionnelle préalable. Une évaluation complète permettra d'apprécier les risques en comparaison avec les avantages potentiels, spécifiquement dans le contexte unique de chaque individu.

Interactions avec certains médicaments

Lorsqu'il est envisagé comme complément alimentaire, le CBD peut devoir être incorporé avec précaution dans le cadre d'un plan de traitement de stress déjà établi, car il est connu pour interférer avec le métabolisme d'autres médicaments. Cette interaction peut avoir un effet amplificateur ou diminutif sur l'efficacité de médicaments tels que les antidépresseurs, les anticoagulants ou certaines molécules visant à réguler les pressions cardiaques, ce qui requiert une attention particulière et une gestion adaptée.

Il est admis que le CBD peut conduire à une saturation des récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde, affectant ainsi l'efficacité de la molécule elle-même ainsi que celle d'autres substances. De ce fait, une utilisation non contrôlée ou non supervisée de CBD peut amoindrir les effets thérapeutiques recherchés et potentiellement induire des conséquences négatives en termes de gestion du stress et d'anxiété.

Consultation d'un professionnel de la santé recommandée

La consultation auprès d'un professionnel de la santé s'avère cruciale non seulement pour éviter les interactions médicamenteuses, mais aussi pour personnaliser les stratégies de traitement visant à mieux gérer le stress et l'anxiété. Le dialogue avec un médecin or un pharmacien formé spécifiquement à l'utilisation des produits à base de CBD peut conduire à une meilleure utilisation de ces agents dans le traitement supportif du stress.

Un professionnel de la santé pourra offrir des recommandations basées sur les conditions médicales et la santé actuelle du patient, assurant ainsi une prise de décision éclairée. Ils sont outillés pour évaluer divers facteurs comme le dosage nécessaire, les modalités d'administration et la durée de prise, en prenant aussi en compte les antécédents médicaux et le statut biologique de l'individu, y compris pour les populations spécifiques comme les femmes enceintes et allaitantes ou les personnes suivant des traitements pour des maladies chroniques.

Interactions avec certains médicaments

Il est primordial de discuter avec un médecin avant d'incorporer le CBD dans votre régime de gestion de santé, particulièrement si vous prenez d'autres médicaments. Le cannabidiol peut influencer la manière dont votre corps traite ces médicaments, entraînant soit une diminution de leur efficacité soit un renforcement des effets secondaires. Cela est dû à l'interaction du CBD avec le système cytochrome P450, un mécanisme de dégradation utilisé par de nombreux médicaments dans le foie.

Voici quelques points essentiels sur les interactions entre le CBD et certains médicaments :

Il est crucial de se rappeler que le CBD ne doit en aucun cas être substitué aux traitements médicaux prescrits, spécialement pour les troubles liés au stress et à l'anxiété qui requièrent une approche professionnelle.

Consultation d'un professionnel de la santé recommandée

Consultation d'un professionnel de la santé recommandée

Il est primordial de souligner l'importance de la consultation d'un professionnel de la santé qualifié avant d'entamer un traitement à base de CBD, notamment pour la gestion du stress et de l'anxiété. Voici quelques points essentiels :

  1. Conseils personnalisés: Un professionnel peut offrir des conseils adaptés à votre condition médicale et à vos besoins spécifiques liés à l'utilisation du CBD.
  2. Diagnostic et traitement adaptés: Seul un médecin est en mesure de poser un diagnostic précis et de vous orienter vers un traitement approprié en cas de stress chronique ou d'anxiété.
  3. Situations particulières: Avant de consommer des compléments alimentaires au CBD, il est conseillé aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu'aux personnes sous antidépresseurs de consulter un professionnel de santé.

La supervision médicale est essentielle pour prévenir les effets négatifs et interagir adéquatement avec les processus physiologiques en cours. De plus, elle garantit une utilisation sécuritaire du CBD sans interférence avec d'autres traitements médicaux. L'expertise d'un professionnel de la santé est donc indispensable pour bénéficier de façon optimale et responsable des propriétés relaxantes et anxiolytiques attribuées au CBD.

La perte quotidienne d'environ 100 cheveux constitue un processus physiologique naturel et totalement banal. Cependant, des études scientifiques ont révélé qu'en période de stress, ce nombre pouvait tripler. L'état de tension psychique peut donc exercer une influence négative sur la sphère capillaire et intensifier ainsi encore plus les angoisses. Dans cet article, nous examinerons les mécanismes sous-jacents à cette interaction et nous présenterons des approches naturelles et médicales pour contrer ce phénomène.

Comprendre le lien entre le stress et la chute de cheveux

Le cycle pileux passe par trois étapes. La phase anagène est celle où il va croître, la période catagène est caractérisée par le repos ou l’arrêt de croissance. Enfin, durant le stade télogène, le cheveu va se détacher du cuir-chevelu et tomber. Il faut savoir qu’en temps normal, plus de 90 % de nos cheveux sont dans la première phase. Mais face à un stress important, plus de 30 % des follicules ne poussent plus ou entrent dans la dernière partie du processus capillaire. Ce phénomène porte le nom médical d’effluvium télogène.

Les mécanismes de la chute de cheveux liée au stress

La trichologie, spécialité de la dermatologie qui s’intéresse à la santé capillaire, a intensifié ses recherches sur la chute des cheveux. Elle a d’ailleurs souvent choisi d’analyser l'influence du stress. Parmi les principaux résultats issus de ces études, on peut citer :

Les facteurs aggravants de la chute de cheveux due au stress

Nombreux sont les facteurs susceptibles d’aggraver une chute de cheveux liée au stress. Parmi ces causes, nous pouvons évoquer :

Les solutions naturelles pour prévenir la chute de cheveux liée au stress

Des remèdes naturels et des techniques de gestion du stress permettent au sujet de mettre fin à la chute des cheveux en agissant aussi bien sur le cycle folliculaire que sur l’état mental.

Une alimentation équilibrée

Pour bien nourrir ses cheveux et leur éviter la chute, il est important de s’alimenter convenablement.  Selon Rushton (2002), une alimentation saine est vivement recommandée et celle-ci doit fournir un apport notable en :

Il est également capital de noter que pour que le régime alimentaire ait un effet anti-stress, il faut aussi qu’il ait une forte teneur en vitamine C, en magnésium, en Oméga-3 et en tryptophanes.

Les plantes et les huiles essentielles bénéfiques pour les cheveux

En phytothérapie, il existe des remèdes millénaires qui permettent de réduire ou de stopper la perte des cheveux.

Les techniques de relaxation 

Pour contrer une chute de cheveux induite par le stress, la gestion efficace de la tension psychique demeure incontestablement la meilleure démarche. Pour cela, nous recommandons :

Les traitements médicaux contre la chute de cheveux due au stress

La greffe de cheveux n’est envisagée que dans les cas d’une véritable alopécie ou d’une calvitie. Pour ce qui est de la chute capillaire, réversible et due au stress, elle se soigne généralement par des traitements naturels, mais aussi par des médicaments et par les nouvelles technologies généralement utilisées par les dermatologues et les médecins esthétiques.

Les médicaments anti-chute recommandés par les dermatologues

Les deux principaux traitements n'ont pas été initialement formulés à cette fin. Toutefois, la constatation de leurs effets positifs sur les calvities débutantes,  les a rapidement promulgués au rang des médicaments les plus recommandés pour les patients qui perdent leurs cheveux en masse :

Les nouvelles techniques médicales pour contrer la chute de cheveux

Les avancées scientifiques et technologiques ont permis aux praticiens d’avoir accès à des outils et à des techniques de pointe pour favoriser la pousse des cheveux et freiner leur chute. 

Parmi ces nouvelles méthodes actuellement en vogue, il y a l’injection de PRP. Le médecin prélève le sang du patient, le met dans une centrifugeuse puis récupère le plasma riche en plaquettes pour l’injecter, à l’aide de micro-aiguilles, dans le cuir chevelu. Un minimum de 3 séances est recommandé pour remarquer des résultats satisfaisants.

Nous conseillons aussi la mésothérapie capillaire qui est l’injection, dans le cuir chevelu, d’un mélange de polyvitamines contenant des vitamines, des acides aminés, des minéraux, des oligo-éléments ainsi que des vasodilatateurs. Selon le centre Médico-Chirurgical du Cuir chevelu de Paris, pour remarquer les effets de cet acte, il faut le répéter 4 à 6 fois dans un intervalle de 2 à 3 mois.

Les traitements médicaux contre la chute de cheveux due au stress

Conseils pour gérer le stress et prévenir la chute de cheveux

Pour prévenir la perte de cheveux, il est essentiel de rechercher continuellement la sérénité et d'adopter un mode de vie équilibré qui va favoriser un fonctionnement optimal de l'organisme.

La gestion du stress au quotidien

Gérer convenablement le stress au quotidien se fait rarement de manière instinctive. Cela nécessite généralement un apprentissage et des efforts permanents. Il faut, entre autres :

L'exercice physique et ses bienfaits sur le stress et les cheveux

L’élimination de toxines, la réduction des inflammations, l’amélioration de la circulation sanguine et la production d’endorphines et d’autres hormones favorisant le bonheur et le relâchement font incontestablement du sport un des meilleurs alliés du bien-être et de la beauté des cheveux.

Pour profiter de ces vertus, il est essentiel de faire de l’exercice de manière non-intensive, mais régulière. Idéalement, il faudrait marcher, faire de la natation ou du vélo quotidiennement durant une trentaine de minutes.

L'importance du sommeil pour maintenir la santé capillaire

La perturbation du sommeil peut avoir des effets désastreux sur l’organisme et le mental.

Elle accentue l’irritabilité et réduit les capacités à bien s’adapter. Elle dérègle la circulation sanguine et elle augmente le niveau de la DHT (dihydrotestostérone), une hormone en cause dans les chutes de cheveux.

Ainsi, les nuits qui ne sont pas réparatrices n’engendrent pas que de la fatigue, mais plusieurs autres conséquences qui s’observent sur le long terme. Il est donc capital de s’endormir à des horaires réguliers et de profiter d’au moins 7 heures d’un sommeil reposant.

Conclusion

La chute de cheveux induite par le stress constitue un phénomène complexe qui peut être expliqué par des mécanismes hormonaux, inflammatoires et vasculaires. Outre un mode de vie équilibré, une bonne gestion des angoisses et le recours aux techniques de relaxation, les médicaments, tels que le Minoxidil et le Propecia, offrent des solutions efficaces pour remédier à ce phénomène. Il y a aussi les des méthodes révolutionnaires comme la mésothérapie et l'injection de PRP qui sont désormais des traitements anti-chute de choix. Ainsi, une approche holistique est nécessaire pour favoriser la santé capillaire et le bien-être global.

Chute de cheveux due au stress : les solutions efficaces

En dépit des préceptes d'Hippocrate, qui préconisait de faire de l'alimentation la première médecine, il est indéniable que dans l’esprit de certains individus, la nourriture se métamorphose parfois en la racine même du mal. De l'anxiété alimentaire au trouble, les manifestations sont alors multiples et un mal-être profond se cristallise autour de l'acte quotidien de se nourrir. Aujourd’hui, nous allons analyser ces phénomènes, identifier leurs mécanismes sous-jacents et fournir des conseils sur la manière de les surmonter.

Qu'est-ce que l'anxiété alimentaire et les troubles liés à l'alimentation ?

Il est essentiel de procéder à une clarification rigoureuse des deux notions qui ne sont pas assimilables, même si nous retrouvons dans certains cas une co-existence de l’anxiété liée à l’alimentation et du trouble des conduites alimentaires (TCA).

Définition de l’anxiété alimentaire

Notons d’abord que l’anxiété alimentaire n’est pas une entité clinique reconnue par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM V) et par l’association américaine de Psychiatrie.

Si nous désirons rester dans les termes communément utilisés par les experts de la santé mentale, elle va plutôt s’apparenter aux phobies alimentaires et aux angoisses que l’on peut retrouver chez les personnes qui souffrent d’émétophobie.  Elle peut aussi être réactionnelle à une expérience négative liée aux repas, qu'elle ait été vécue précédemment ou qu'elle soit redoutée, telle que l'étouffement, par exemple.

Par contre, si on se réfère aux observations relevées depuis une trentaine d’années dans les cabinets des psys, il s’agira de cette préoccupation excessive par rapport à l’alimentation et au poids corporel sans que cela n’atteigne le stade de trouble alimentaire. C’est de ce type d’anxiété que nous traiterons aujourd’hui dans notre article.

Définition du trouble alimentaire

Le trouble des conduites alimentaires figure bien sûr parmi les pathologies psychiatriques listées par le DSM.

Sheehan et Herman (2015) le définissent comme une perturbation grave du comportement alimentaire associée à une altération de la perception du corps.  Dans la majorité des cas, il prend la forme d’une anorexie mentale, d’une boulimie ou d’une hyperphagie boulimique. 

Ces affections touchent à peu près un million de personnes en France. Les femmes sont plus à risque de développer un tel trouble que les hommes avec une prévalence vie entière de 8,4 % contre 2.2 % pour la gent masculine.

Les causes possibles de l'anxiété alimentaire et des troubles de l’alimentation

L’anxiété alimentaire en lien avec l’image du corps et les troubles de l’alimentation peuvent être dues à diverses raisons d’ordre psychologique ou social.

Les facteurs internes

Parmi les facteurs déclencheurs découverts par les recherches et évoqués, entre autres, par Villines et Seitz (2020), nous retrouvons :

Les facteurs externes

Pour ce qui est des éléments interpersonnels ou sociaux qui peuvent faire naître une anxiété ou un trouble alimentaires, il y a :

Les signes et symptômes de l'anxiété alimentaire et des troubles de l’alimentation

Comme nous l’avons mentionné plus haut, l’anxiété alimentaire est un niveau bien moindre de préoccupations par rapport au corps que celui retrouvé dans les troubles alimentaires. Les conduites pour contrôler son corps sont également moins marquées. Cependant, nombreuses sont les études qui ont démontré que très souvent ce type d’angoisses peut apparaître quelque temps avant l’émergence d’un TCA.

Signes et symptômes communs de l'anxiété alimentaire

Contrairement aux personnes qui souffrent d’une anxiété alimentaire qui se manifeste à travers une sélection des aliments et de leur texture, les sujets dont les angoisses sont en lien avec l’image corporelle, vont présenter les signes suivants, selon Levinson et ses collaborateurs (2020) :

Signes et symptômes spécifiques aux troubles de l'alimentation

En termes de troubles de l’alimentation, nous allons nous restreindre à l’anorexie et à la boulimie.

La première se manifeste à travers des préoccupations disproportionnées par rapport à l’image du corps, une restriction voire un refus alimentaire, une perte pondérale significative (supérieure à 15 %) et une aménorrhée chez l’adolescente ou chez la femme. Nous retrouvons assez souvent également un fort investissement intellectuel et un grand dynamisme physique. Le sujet peut cacher sa maigreur ou l’exhiber selon les cas.

Pour ce qui est de la boulimie, on retrouve toujours une fixation sur le corps et sur le poids.  Mais elle se caractérise surtout par des crises, qui surviennent au moins hebdomadairement, et où l’individu se met à manger de manière rapide, compulsive et incontrôlable. Cela se passe communément en dehors des repas et en cachette. La culpabilité le ronge par la suite et il va adopter des comportements compensatoires comme le fait de se forcer à vomir ou de prendre des laxatifs.

Les signes et symptômes de l'anxiété alimentaire et des troubles de l’alimentation

Les conséquences de l'anxiété et des troubles alimentaires sur la santé mentale et physique

L’organisme humain nécessite un apport calorique spécifique pour un fonctionnement optimal, tant sur le plan mental que physique. Les fluctuations excessives dans les habitudes alimentaires peuvent perturber l'équilibre nutritionnel, compromettre les fonctions métaboliques et avoir des répercussions sur la santé somatique et le bien-être psychique.

Impact sur la santé mentale

Sur le plan psychiatrique, l’anxiété alimentaire peut évoluer parfois en un TCA. Quant au trouble, il peut s’associer à des troubles anxieux généralisés ou à une anxiété en lien avec l’alimentation.  Ceci crée une sorte de cercle vicieux où les préoccupations sont de plus en plus nourries par les conduites inappropriées. Par ailleurs, les deux entités peuvent rendre la concentration difficile, altérer la confiance en soi et engendrer un repli social.

Dans certains cas, le sujet peut développer une véritable dépression, être envahi par les idées noires, et même faire des tentatives de suicide.

Impact sur la santé physique

Pour ce qui est des manifestations somatiques, elles peuvent aller des étourdissements aux évanouissements dûs à un apport nutritionnel et énergétique insuffisant. La perte de poids peut être importante et des symptômes de malnutrition peuvent être observés.

Selon la Fondation pour la Recherche Médicale, les TCA peuvent induire des troubles digestifs, des problèmes dentaires, et même des arrêts cardiaques en raison de la basse significative du taux de potassium dans le sang.

Conseils pour surmonter l'anxiété et les troubles  alimentaires

Afin de gérer ou d’arriver à sortir des griffes de l’anxiété ou des troubles alimentaires, il faut, entre autres, un travail de fond sur les cognitions et les représentations. Le processus peut être un peu long et il est important de faire preuve de patience et de persévérance.

Prendre conscience des manifestations

Malheureusement, l’anxiété alimentaire est très souvent banalisée. En effet, dès que la saison estivale commence à s’approcher, tout le monde ne parle que de régimes et de stratégies à adopter pour perdre du poids rapidement. Cela rend le basculement dans la pathologie dur à cerner. Il est donc capital que le sujet prenne du recul par rapport à ses comportements, ses nombreuses restrictions et son regard manquant de bienveillance envers lui-même pour arriver à relativiser et à stopper le cercle.

Dans le cas des troubles alimentaires, la personne est généralement emportée par ses obsessions et dans le tourbillon de conduites anormales dans lequel elle est plongée. Si elle reçoit des remarques de son entourage sur ses changements corporels ou sur son attitude, elle va se braquer et nier qu’elle va mal. Mais au fond elle le sait et c’est pour ça qu’elle se cache pour manger ou qu’elle dissimule son corps sous une tonne de vêtements. Il est essentiel alors d’en parler pour se faire aider, ne serait ce que par ses proches.

Établir une relation saine avec la nourriture et son corps

Il est important de déconstruire la représentation du corps idéal telle que dictée par la société et par les médias pour se redécouvrir dans le miroir et accepter sa morphologie. Une icône telle que Marilyn Monroe, par exemple, était loin d’être filiforme et pourtant elle est encore  considérée à ce jour comme une des plus belles femmes au monde.

Il est aussi recommandé de s’éloigner des réseaux sociaux et principalement des influenceurs qui prônent le culte de la minceur et qui incitent à atteindre des objectifs de poids irréalistes.

Par ailleurs, il est important de retrouver le plaisir de s’alimenter, d’abolir l’idée des régimes restrictifs et de reprendre conscience de ses réels besoins. En effet, à force de limiter son alimentation, la personne va développer une restriction cognitive qui va jusqu’à perturber sa capacité à ressentir la faim ou la satiété. Cela risque d’avoir un effet inverse de celui recherché et une prise de poids conséquente qui peut engendrer une augmentation de l’anxiété ou une amplification du TCA.

Améliorer la confiance en soi

L’un des principaux facteurs de l’apparition de l’anxiété ou du trouble alimentaires, c’est la faible estime de soi. Il est donc important d’agir sur cet élément pour arriver à s’accepter et à s’aimer. Pour cela, il est conseillé de réduire son perfectionnisme et de faire preuve d’une autocompassion qui se répercutera sur le discours interne. Les critiques de soi et de son physique devront être réduites au fil du temps jusqu’à prendre la forme de compliments.

Le fait de tenir un journal qui permet de tirer des leçons de ses échecs et de valoriser ses petits exploits quotidiens peut aussi contribuer à renforcer la confiance en soi.

Conseils pour surmonter l'anxiété et les troubles  alimentaires

S’informer et profiter de conseils alimentaires

S’informer sur l’importance de garder un poids de forme peut réconcilier la personne avec son corps. Quant à la compréhension approfondie des principes nutritionnels, des besoins énergétiques et des relations complexes entre l'alimentation et la santé mentale, elle peut aussi aider le sujet à prendre conscience du caractère nocif de son anxiété ou de ses comportements.

Par ailleurs, se documenter sur les bienfaits des aliments au lieu de se focaliser sur le nombre de calories et de les voir comme un danger, permet d’améliorer le rapport à la nourriture.  Les articles scientifiques et académiques réalisés par des experts en nutrition devraient remplacer les pages de magazines incitant à maigrir.

Pratiquer des techniques de gestion du stress et de relaxation

L’anxiété et les angoisses sont toujours présentes qu’il y ait une perturbation ou un réel trouble des conduites alimentaires. Il est donc crucial d’apprendre à la gérer convenablement pour éviter la perte de contrôle de ses comportements. A cette fin, il est recommandé de se familiariser avec la respiration abdominale et d’en faire un rituel quotidien qui aide à se décontracter au cours de la journée ou avant le coucher.

Il est aussi conseillé de s’initier à la méditation pleine conscience. D’après Lienard (2018), celle-ci permet une réduction des préoccupations autour de l’alimentation, une diminution de l’impulsivité alimentaire et de meilleures écoute intéroceptives et régulation émotionnelle.

Chercher un soutien professionnel spécialisé dans les troubles alimentaires

Pour un individu présentant un trouble du comportement alimentaire, la prise en charge médicale et psychiatrique est indiscutable. Elle peut prendre la forme de médication, d’hospitalisation et/ou de psychothérapie. Cette dernière peut être psychanalytique, interpersonnelle ou d’orientation cognitivo-comportementale.

Pour ce qui est de l’anxiété alimentaire, il est aussi important de consulter quand elle signe une rupture avec la vie d’avant et qu’elle impacte les relations sociales et les tâches quotidiennes du sujet. Le psychologue ou le psychiatre aidera à diminuer son intensité et réduira grandement le risque de son évolution en un véritable TCA.

Le recours à l’aide d’un nutritionniste est également fortement recommandé dans les deux cas.

Conclusion

L'anxiété alimentaire et les troubles de l'alimentation sont des phénomènes qui, bien que distincts, partagent des liens étroits et peuvent évoluer de manière interconnectée. L'impact délétère sur la santé mentale, se manifeste à travers des troubles anxieux, une dépression potentiellement grave, et parfois même des tentatives de suicides. Ces conséquences coexistent avec des risques de malnutrition et de troubles cardiaques. Surmonter ces affections nécessite un regain de confiance en soi, un travail sur le rapport au corps et à la nourriture, l’adoption de techniques de gestion du stress, mais très souvent aussi le recours à une aide professionnelle.

Conseils pour surmonter anxiété et trouble alimentaires : 6 clés essentielles

Le terme « rumination mentale » trouve son origine dans le comportement des bovins. De manière analogue à la mastication incessante des vaches, une personne sujette à ce phénomène fait tourner en boucle dans son esprit des pensées sombres qui entraînent une fatigue psychique et mettent fin à ses moments de sérénité. Il est important de noter que ce mode de fonctionnement peut constituer un facteur prédictif de divers troubles psychiatriques. Fort heureusement, plusieurs solutions existent pour limiter ou surmonter cet excès de réflexion.

Qu'est-ce que les ruminations mentales ?

Nombreux sont les théoriciens, les psychologues et autres psychiatres  qui se sont intéressés à cette notion et qui  ont conceptualisé ou défini les ruminations mentales. 

Dans « Vaincre la Dépression », Adis et Martell (2017), les décrivent comme le fait de ressasser des situations passées et des pensées douloureuses ainsi que les inquiétudes qui y sont connectées.

Il faut savoir que, selon la théorie du style de réponse de Nolen-Hoeksema (1991), deux réponses cognitives peuvent être envisagées face à la détresse émotionnelle. La distraction va permettre d’éviter de réfléchir aux évènements anxiogènes. En ce qui concerne la rumination, il s'agit  de la répétition d’un schéma de pensée qui se focalise sur l'analyse des origines, des significations et des conséquences des états affectifs.

Bien que la distraction puisse être saine et efficace si elle n’utilise pas de médicaments, de l'alcool ou de drogues, les pensées intrusives, récurrentes et permanentes constituent rarement une stratégie adaptée.

La vidéo qui suit facilite l’identification des ruminations:

Les causes des ruminations mentales

Parmi les facteurs prédisposant aux ruminations mentales, Vincenti (2019) identifie l'autoréflexion. Ce processus est défini comme la focalisation sur ses propres pensées, émotions et expériences. Bien qu’il soit normal et fréquent dans la population générale, des études en psychiatrie ont établi l'existence d'une forme inappropriée et négative de celui-ci chez les individus souffrant de troubles psychiques.

Sur le plan physiologique, Siegle (2003) a démontré que les personnes qui ruminent ont un fonctionnement qui leur est propre. Ainsi, après un événement mentalement éprouvant, elles vont présenter une suractivation orthosympathique, une activité moindre du cortex préfrontal et une baisse graduelle de la tension artérielle.

D’autres chercheurs ont été intrigués par l’inégalité des hommes et des femmes face à ce phénomène. Ils ont alors mené des expérimentations sur des femmes ayant des taux hormonaux différents d’œstradiol et de progestérone et ils en ont déduit que les hormones sexuelles avaient un impact sur le choix de la stratégie de régulation émotionnelle à adopter.

Les conséquences des ruminations mentales sur la santé mentale et physique

Le célèbre psychiatre français Christophe André (2009) a comparé la rumination à l’inflammation. Selon lui, il s’agit d’ « un mécanisme naturel de défense et de cicatrisation de notre corps qui a dépassé son objectif et devient lui-même une pathologie : ce qui devait n’être qu’une réflexion destinée à régler un problème devient une interminable chaîne d’états d’âme douloureux et inutiles ». Cela a irrémédiablement des conséquences sur l’organisme et sur l’équilibre psychique du sujet.

Impact des ruminations sur la santé mentale

Les ruminations mentales s’imposent au sujet et embuent son esprit. La concertation et la mémorisation se trouvent alors clairement altérées. Par ailleurs, lorsqu’elles sont efficaces, ces fonctions cognitives viseront plus une focalisation sur les informations négatives qu’à la centration sur les éléments positifs.

Il faut aussi savoir que ce fonctionnement psychique va favoriser l’apparition des troubles dépressifs et anxieux. Cela a été prouvé par la recherche de NolenHoeksema et Morrow, citée par Van Rillaer (2016). En effet, ces chercheurs ont d’abord évalué le type de gestion émotionnelle des participants. Le hasard a fait que quelques jours plus tard un grand tremblement de terre a eu lieu. En revoyant les groupes étudiés, ils ont découvert que ceux qui ressassent constamment étaient plus déprimés ou angoissés que le reste des sujets de l’étude.

Enfin, l’autre conséquence indirecte, c’est le fait que le cercle amical des personnes sujettes aux ruminations se lasse et s’éloigne d’elles. Cela réduit le soutien social et renforce le stress et l’isolement.

Impact des ruminations sur la santé physique

La rumination mentale abrase la capacité du sujet à lâcher prise. Cela aura un retentissement très important sur son aptitude à s’endormir facilement et sur la qualité de son sommeil de façon générale. Parmi les répercussions immédiates de ce phénomène, nous observerons des réveils difficiles, un accroissement de l’irritabilité et des tensions musculaires, une grande fatigue ainsi qu’un affaiblissement des défenses immunitaires.

Par ailleurs la personne qui n’arrête pas de ressasser les idées et évènements négatifs verra son appétit modifié. Soit elle va s’acharner sur l’alimentation pour s’apaiser, soit elle ne va plus avoir envie de manger.

Il faut aussi savoir que certaines personnes se réfugient dans l’alcool et dans les substances psychoactives pour se distraire de ces pensées. En cas d’addiction, elles pourront développer des troubles cardio-vasculaires, nerveux, hépatiques, rénaux…

Comment prévenir et gérer les ruminations mentales ?

Pour gérer le stress et les ruminations, il est possible de passer par l’instauration d’un lien bienveillant avec soi-même. Il est également recommandé d’apprendre à contrôler ses fonctions corporelles et ses tensions physiques pour faire régner l’harmonie dans son esprit.

Pratiquer l'autocompassion

Il s’agit d’une approche indulgente envers soi et envers ses propres comportements, affects et pensées. 

Le sujet peut la pratiquer en d’accordant la même bienveillance dont il fait preuve avec autrui. Il doit s’écouter, accepter ses ressentis et ne pas s’infliger des doubles peines en se culpabilisant ou en se sous-estimant face aux situations. Enfin, il doit reconnaître sa part d’humanité et normaliser ses échecs en les intégrant comme une étape normale, et parfois nécessaire, dans chaque process ou projet de vie.

Comment prévenir et gérer les ruminations mentales ?

Apprendre à se relaxer

Parmi les techniques de gestion du stress qui peuvent être les plus redoutables face aux ruminations, il y a la relaxation. Celle-ci se déploie elle-même à travers divers moyens allant de la respiration à la détente musculaire :

Conseils pour stopper les ruminations mentales 

Comme nous l’avons suggéré au début de cet article, la distraction est une stratégie qui permet de se sortir de la détresse émotionnelle. Il en est de même pour la pratique du mindfulness, cette approche méditative trouvant ses origines dans le bouddhisme.

Pratiquer des hobbies et activités relaxantes

Le cerveau humain n’est pas programmé pour réaliser diverses tâches simultanément. Il faut donc se servir de cette propriété pour noyer les ruminations. Ainsi, afin de les faire taire, il est conseillé de créer une interférence cognitive. 

Sortir, se plonger dans la lecture d’un livre, appeler un proche, jouer aux mots croisés sont tant d’activités qui vont mettre fin aux pensées stressantes et envahissantes. Il est également possible de faire un sport apaisant comme le yoga ou du Pilate pour profiter de la sécrétion d’endorphines qui va calmer l’esprit.

La méditation Pleine conscience

L’efficacité scientifique de la méditation pleine conscience dans le traitement de divers symptômes et trouble psychique a été démontré via diverses recherches scientifiques.

Celle de Pan et ses collaborateurs (2022), a d’ailleurs révélé que cette pratique améliore l’humeur et la gestion émotionnelles des patients. Elle a également attesté de l’efficience du Mindfulness face aux ruminations de sujets dépressif et/ou anxieux. En se focalisant sur le présent, la personne se détourne de ses pensées centrées sur le passé et le futur et elle arrive ainsi à  les rationaliser.

Traitements professionnels pour les ruminations mentales

Si les techniques préalablement citées ne suffisent pas que les ruminations empiètent sur le quotidien et la qualité de vie du sujet de manière claire, il est conseillé de s’adresser à un psychothérapeute.

La Thérapie cognitive-comportementale (TCC)

Nous encourageons fortement la sélection d'un professionnel en thérapie cognitivo-comportementale reconnu. Ce type de thérapeute assiste le patient dans l'identification et la modification de ses schémas de pensée leur permettant de passer de la polarité négative vers la positive. En agissant sur la cognition du sujet, il modifie radicalement sa manière d'évaluer les situations et de réagir aux événements.

La Thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT)

Il faut d’abord noter que l’ACT est une variante de la TCC. Les praticiens de cette méthode thérapeutique n'entreprennent pas de modifier les pensées du sujet, mais plutôt de l'orienter vers leur acceptation. Simultanément, ils facilitent l'identification des valeurs personnelles du patient et encouragent l’engagement dans des actions en harmonie avec celles-ci. Cette démarche favorise la sortie du mode de rumination mentale.

Témoignage d'une personne ayant réussi à stopper ses ruminations mentales

M. nous a parlé de  son parcours avec les ruminations mentales et des méthodes qui l’ont aidée à s’adapter à ce phénomène.

«  Je suis du genre à analyser, à anticiper et à réfléchir constamment, surtout en cette période compliquée. Je ressasse les évènements passés en me disant « j’aurais dû faire ceci ou lieu de cela », je me remémore mes émotions et j’analyse le pourquoi de leur émergence, je décortique les réactions de mon entourage… Ces pensées incessantes, accentuées par le Covid-19, m'ont poussée à rechercher désespérément le bouton off.

Ma quête vers le lâcher-prise a commencé au moment où j’ai réalisé qu'il était inutile de lutter contre les émotions négatives. Des méthodes telles que la visualisation, l'écriture pour vider mon tourbillon mental et la focalisation sur les aspects positifs de la vie, sont devenues mes alliées. J’ai compris qu'abandonner la recherche de la perfection et adopter la bienveillance envers moi-même étaient des attitudes essentielles pour retrouver l’apaisement. »

Autres moyens et ressources pour gérer et stopper les ruminations mentales

En plus des méthodes précédemment recommandées, il existe d’autres outils disponibles en ligne ou en librairies qui permettent de rompre avec les ruminations d’une manière efficace.

Livres sur la gestion des ruminations mentales

Une très grande collection d’ouvrages a été consacrée aux pensées négatives récurrentes et persistantes et aux techniques dédiées à les gérer. Parmi les titres que nous pouvons recommander, il y a :

Applications mobiles de méditation et de relaxation

Bien que les smartphones soient souvent associés à divers problèmes, actuellement observés par les professionnels de la santé mentale, ils offrent néanmoins des applications mobiles qui aident à renouer avec le bien-être et la sérénité. Parmi celles-ci, nous conseillons :

Conclusion

Facteur prédictif majeur de la dépression et de sa sévérité, les ruminations mentales se caractérisent par des pensées persistantes et négatives qui envahissent le sujet, altérant sa concentration et ses interactions sociales. Elles engendrent des perturbations du sommeil et des habitudes alimentaires ainsi que des comportements addictifs. La prévention et la maîtrise des ruminations nécessitent l'adoption de stratégies comme la gestion du stress, l'autocompassion, la relaxation, la distraction et, parfois, le recours à des psychothérapies d’inspiration cognitivo-comportementales.  Les livres spécialisés et des applications mobiles axées sur la méditation, peuvent également contribuer à apaiser l'activité mentale excessive de la personne.

Comment stopper les ruminations mentales : conseils et traitements

Sur le plan théorique, l’anxiété et les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des entités cliniques que certains séparent et d’autres fusionnent. D’ailleurs, même l’Association Américaine de Psychiatrie ne les a réellement répartis en deux catégories séparées que dans sa 5ème édition du DSM. Pourtant, au niveau clinique, le lien entre les angoisses, les obsessions et les compulsions est indéniable. Aujourd’hui, nous allons essayer d’approfondir notre compréhension de la relation entre ces manifestations psychiques, mais nous essayerons surtout de faire un état des lieux des stratégies et thérapies qui peuvent aider à limiter leur impact sur la vie du sujet.

Troubles obsessionnels compulsifs : spécificités et liens avec l’anxiété

Considéré comme une des affections psychiatriques le plus répandues, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est également connu pour être une des maladies les plus invalidantes au quotidien. 

Les symptômes des TOC

Les premières sont des images, des pensées ou bien des pulsions envahissantes et incontrôlables qui génèrent de l’anxiété et que le sujet essaye de réprimer.

Les secondes sont les actes mentaux (prières, comptages…) ou les actions (lavages, vérification…) que la personne met en place afin de contrôler ces obsessions.

A titre d’exemple, imaginons un patient qui a développé des préoccupations par rapport au fait d’être contaminé par une maladie via le toucher. Il va alors être obsédé par cette idée et toutes ses tâches quotidiennes vont être entrecoupées par des rituels de lavage. En entrant dans la salle de bain, il va scruter chaque centimètre carré de la pièce et éviter tout contact potentiel avec des surfaces jugées sales. Les mains sont lavées, puis relavées. Le processus est minutieux, impliquant une séquence précise de mouvements répétitifs pour apaiser l'anxiété grandissante.

Chacune des manifestations provoque une grande détresse et une perte de temps significative qui va signer une coupure avec le fonctionnement habituel. L’individu se trouve pris dans un tourbillon impactant profondément ses activités professionnelles et ses relations sociales et entraînant une altération importante de sa qualité de vie.

La relation entre l'anxiété et les TOC

Au regard de cette définition, même si le DSM sépare dans sa  5ème édition les deux maladies psychiatriques, nous remarquons qu’il reconnaît toujours la présence importante d’un caractère anxiogène dans les TOC. Nous pourrions d’ailleurs reprendre la métaphore de la psychologue clinicienne française Véronique Ricaux (2020) et dire que dans le cadre des troubles obsessionnels et compulsifs, l’angoisse se traduit concrètement en actions.  Malheureusement, ces dernières sont souvent inefficaces puisqu’elles ne font que renforcer davantage la tension psychique. En s'accrochant à la croyance que les rituels peuvent abolir la pression mentale ressentie, la personne se trouve paradoxalement prise dans un cercle vicieux, alimentant ainsi le cycle perpétuel de l'anxiété et des compulsions.

Nous pouvons ainsi soumettre l’hypothèse selon laquelle l’angoisse serait le socle même qui fait émerger et maintenir la pathologie. Ceci concorderait d’ailleurs avec la conception psychanalytique des TOC qui admet que c’est l’échec du refoulement de certaines pulsions inavouables qui génère une angoisse insoutenable transformée en obsessions et en compulsions acceptables.

Les causes des TOC et de l’anxiété 

Les études sur les TOC ont permis de relever divers facteurs étiologiques ou aggravants les manifestations, dont :

Comment gérer l'anxiété en lien avec les TOC au quotidien ?

Si le trouble obsessionnel compulsif requiert généralement une prise en charge médicale, il est quand même possible d’essayer de réduire l’anxiété via des techniques de relaxation et grâce à une meilleure d’hygiène de vie.

Techniques de relaxation

Parmi les méthodes qui ont démontré leur efficacité pour réduire le stress et l’anxiété de manière générale, mais en particulier, auprès des patients ayant des TOC, il y a :

L’exercice physique régulier pour réduire le niveau d'anxiété

La course, comme tous les autres exercices d’aérobie d’intensité modérée, sont préconisés afin de faire face à l’anxiété et au TOC.

En effet, il a été démontré que ce type d’entraînement régulier va d’abord distraire des obsessions. Il va en plus activer la libération d’endorphines et favoriser le bien-être. Enfin, il est essentiel de noter que récemment, il a été découvert que le sport permet également de produire le facteur de croissance, c’est-à-dire qu’il va aider à la création de nouveaux circuits neuronaux, potentiellement capables de réduire les symptômes.

Conseils pour une alimentation équilibrée qui peut aider à réduire l'anxiété

Les données scientifiques sont sans conteste : l’anxiété peut partiellement être canalisée par une bonne alimentation.

Ainsi, il existe des aliments à favoriser pour gagner en bien-être. En effet, il est essentiel de suivre un régime alimentaire où le magnésium, l’oméga-3, les tryptophanes ainsi que les vitamines A, B , C et E ont une place de choix.

Parallèlement, certains aliments sont à éviter. Il faut d’ailleurs réduire au maximum la consommation des plats surgelés,  de la charcuterie, des sucreries, de la farine blanche, des boissons alcoolisées…

Les traitements médicaux des TOC

Bien que les troubles obsessionnels compulsifs soient classés parmi les quatre maladies psychiatriques les plus courantes, nous sommes certains qu’ils sont sous-diagnostiqués en raison de la rareté des consultations de patients et de leur propension à dissimuler leurs symptômes. Or, cette tendance est regrettable étant donné les avancées significatives dans les domaines psychiatrique et médical, qui ont conduit au développement de remèdes particulièrement efficaces pour soigner cette pathologie.

Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

La TCC représente la thérapie la plus efficace pour traiter les TOC. Elle va se baser sur 3 principaux objectifs :

Médicaments antidépresseurs utilisés dans le traitement des TOC

Selon l’INSERM (2021), l’utilisation d’anti-dépresseurs de la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) tels que la fluoxetine, l’escitalopram  ou la sertraline a montré une très grande efficacité auprès des patients présentant des TOC.

Le dosage prescrit est généralement plus important que celui préconisé pour les sujets qui souffrent de troubles dépressifs. Quant à la durée minimale du traitement, elle doit être de 3 mois.

La médication est communément associée à la psychothérapie pour de meilleurs résultats et afin d’éviter les rechutes.

Les traitements médicaux des TOC

Autres approches thérapeutiques pour les TOC

Parmi les nouvelles approches qui sont actuellement très appréciés par les médecins, nous retrouvons :

Ressources et soutien pour les personnes souffrant d'anxiété et de TOC

Parmi les dispositifs et les ressources disponibles en France et qui visent à aider les individus présentant un TOC, il y a :

Conclusion

Les obsessions et les compulsions affectent significativement la vie quotidienne. Pour certains théoriciens, ils sont générés par des angoisses inconscientes et amplifiés par l’anxiété qu’ils produisent. Pour d’autres chercheurs, ils sont dus à des dysfonctionnements cérébraux ou biochimiques. Quel qu’en soit le facteur étiologique, la détresse psychique est notable et elle peut être réduite par les techniques de relaxation, l'exercice physique et une alimentation équilibrée. Par contre, le trouble obsessionnel et compulsif, lui-même, requiert des traitements médicaux, comme la thérapie cognitivo-comportementale ou la stimulation cérébrale, ainsi la prise de médicaments antidépresseurs.

Anxiété et TOC : comprendre et gérer ces troubles mentaux

Selon l’OMS, au cours des trois dernières décennies, le nombre de diabétiques a quadruplé. Il est également prévu que cette maladie métabolique affecte plus de 1.3 milliard d’individus dans le monde d'ici 2050. Ces chiffres, plus qu’alarmants, soulèvent des interrogations sur les causes cette expansion épidémiologique. Alors que l'alimentation est couramment incriminée, il devient de plus en plus évident que le mode de vie contemporain, et surtout le niveau élevé de stress qu’il génère, joue un rôle déterminant dans la compréhension, la prévention et la gestion du diabète.

Quel lien entre le stress et le diabète ?

Découvrons comment se déploie la relation entre le stress et le diabète et quels sont les mécanismes expliquant ce lien.

Le stress, un facteur étiologique du diabète

Diverses études scientifiques ont établi une corrélation significative entre les émotions et le diabète.

La recherche longitudinale menée par Novak et son équipe (2013) a suivi pendant plusieurs années une cohorte, dont certains participants  ont développé plus tard cette pathologie métabolique. Elle a révélé que ces individus percevaient un stress quotidien plus élevé que les autres personnes qui ont fait partie du groupe étudié. Les résultats de ces travaux ont énoncé que les sujets qui subissent un stress chronique ont 45 % plus de risques de présenter un diabète, et ce, indépendamment de leurs IMC et de leurs statuts socio-économiques.

Une étude ultérieure dirigée par Harris et ses collègues en 2017 a confirmé ces conclusions en mettant en évidence une probabilité accrue de développer le type 2 de la maladie par  les femmes soumises à un stress professionnel significatif.

Les voies d’action du stress sur la glycémie

Sur le plan physiologique, l’essai de compréhension de la relation entre la maladie métabolique et l’état psychique a révélé que certaines hormones libérées face à un stress, et principalement l’adrénaline, sont en cause. Il faut noter que cette catécholamine joue effectivement un rôle capital dans la régulation de la glycémie.  Plus elle est produite, plus l’indice glycémique serait important.

Par ailleurs, il est essentiel de ne pas oublier que le stress désorganise le mode de vie du sujet. Le manque de sommeil, la sédentarité et une alimentation riche en sucreries ne feront donc que participer au risque de développer un diabète ou de déséquilibrer le taux de sucre dans le sang.

Le diabète agent stressant reconnu

Dias et ses collaborateurs (2020) ont montré que le cortisol, l'hormone du stress, est produit en quantité accrue chez les sujets présentant un taux élevé de sucre sanguin.

Cela signe ainsi une connexion bidirectionnelle entre le diabète et le stress. Cette interaction crée donc un cercle vicieux qu’il est capital de rompre pour la prévention et la gestion équilibrée de la maladie.

Les signes d'alerte à surveiller pour détecter un risque de diabète lié au stress

Il est essentiel de noter qu’il existe deux types de diabètes. Le type 2 est beaucoup plus courant que le 1. Et dans les deux cas, nous retrouvons parmi les signes avant-coureurs une polydipsie (augmentation de la soif) couplée à une envie d’uriner plus fréquente ainsi qu’une fatigue importante. Nous observons également des variations pondérales.

Ainsi, si un sujet qui passe par une période sensible remarque ces manifestations en plus des symptômes de stress (irritabilité, agitation, difficulté de concentration, troubles du sommeil, une tendance à l’isolement…), il doit rapidement consulter son médecin traitant. 

Le praticien lui prescrira probablement des analyses sanguines pour vérifier sa glycémie. Si celles-ci, effectuées à jeun, révèlent un taux de sucre dans le sang situé entre 0.70 et 1.10 g, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Mais cela ne devrait pas dispenser de suivre les mesures préventives que nous développerons dans la section qui suit.

Comment gérer son stress pour prévenir le diabète ?

Selon les statistiques de 2021, en France, près de 4 millions de personnes sont diabétiques, et cette population souffre de l’impact de sa maladie sur sa qualité de vie. Heureusement, pour éviter de subir cette pathologie et son fardeau, il est possible de recourir à des méthodes naturelles.

L'importance de l'alimentation dans la prévention du diabète lié au stress

La science a démontré qu’un régime cétogène constitué de 90 % de lipides, 8 % de protéines et de 2 % de glucides permet de prévenir le diabète et de réguler la glycémie dans l’organisme. 

A côté de ce type de diète, il est fortement recommandé de consommer des aliments dont l’index glycémique est bas, c’est-à-dire inférieur à 35. Parmi ces derniers, il y a les légumineuses, les céréales, le son de blé, le tofu, les noix, les noisettes, les amandes, les fruits et les légumes frais, le chocolat noir et le fromage blanc. Les oligoéléments, qui améliorent le fonctionnement du pancréas, et les oméga-3 sont aussi à privilégier. Il est par ailleurs conseillé de boire une boisson à base de pulpe d’aloe vera ou une infusion de feuille d’olivier ou de manger du fenouil cru, car ces aliments ont la propriété de réduire le taux de sucre dans le sang.

Enfin, il est capital d’éviter les sucres rapides et les graisses saturées.

L'activité physique comme outil de gestion du stress et de prévention du diabète

Le sport est un des moyens les plus efficaces pour réduire le stress et prévenir le diabète. Il a, en effet, été démontré que chez une personne prédiabétique, il réduit son risque de 50 % de développer la maladie.

Il faut savoir qu’il agit sur la pathologie métabolique en :

Par ailleurs, l’exercice physique va diminuer les possibilités de présenter un diabète dû au stress en libérant des endorphines et de la dopamine ou encore la sérotonine. Ces hormones régulent l’humeur, abaissent le niveau des angoisses et améliorent le sommeil.

Parmi les disciplines les plus conseillées, il y a la marche, la course, le cyclisme et la natation.

Les bienfaits de la relaxation et de la méditation pour réduire le stress et prévenir le diabète

Parmi les techniques de gestion du stress qui sont les plus intéressantes pour limiter l’impact des pressions psychiques et prévenir le diabète, il y a :

Les différentes méthodes pour gérer et équilibrer le diabète dû au stress

Malheureusement, nous retrouvons une certaine banalisation du diabète dans les médias, et même par certains malades. Pourtant, la mauvaise prise en charge de cette pathologie peut donner lieu à une insuffisance rénale, à la cécité ou à des pathologies dégénératives. Le traitement médicamenteux est obligatoire pour éviter ces complications. Et afin d’assurer son efficacité, il est souvent capital de l’associer à d’autres méthodes thérapeutiques.

Le traitement médicamenteux du diabète lié au stress

Pour le diabète de Type 1 (DT1), le traitement devra être pris à vie et il vise à stabiliser la glycémie via l’apport de l’insuline qui n’est plus produite en quantité optimale par le pancréas. (Ameli, 2023)

Quant aux médicaments contre le diabète de Type 2, ils ont pour mission d’aider l’insuline présente dans l’organisme à être plus efficace, ils peuvent favoriser sa sécrétion, ralentir l’absorption ou accélérer l’élimination des glucides, …

Si l’état psychologique du patient et son niveau de stress le nécessitent, un anxiolytique ou un autre psychotrope pourra être prescrit avec précaution. En effet, certains anti-dépresseurs augmentent le risque d’apparition ou d’aggravation du DT2.

méthodes pour gérer et équilibrer le diabète dû au stress

L’importance de l’approche holistique  

Le traitement du diabète ne peut se faire par un seul intervenant. Ce dernier doit prendre le temps nécessaire pour établir l’anamnèse et bien décrypter le contexte qui a mené à la consultation. Ceci permet d’assurer une prise en charge holistique et personnalisée qui prend en compte les spécificités du malade.

Face à un diabète de type 2, par exemple, il capital qu’il y ait en plus de la médication, un suivi régulier de la glycémie et une prévention des complications, dont le risque cardio-vasculaire. D’après Braillard (2017), en plus de cela, il faut une éducation du patient visant à le pousser à modifier son hygiène de vie, à développer des compétences d’auto-soins et à accepter la maladie. 

Tout cela, doit être réalisé en complément avec le soutien psychologique, assuré certes par l’endocrinologue lors de l’annonce du diagnostic, mais idéalement poursuivi par un psychologue si le cas le nécessite.

La psychothérapie dans la réduction du stress et la régulation du diabète

En association avec les méthodes de gestion du stress et les techniques de relaxation, il se peut qu’une psychothérapie soit indiquée lorsque la détresse psychique est à l’origine de l’apparition du diabète.

Le spécialiste de la santé mentale choisira l’approche la plus adaptée au patient. Il est commun d’opter pour une thérapie d’inspiration cognitivo-comportementale (TCC) face aux troubles anxieux et aux difficultés à gérer les angoisses. Celle-ci modifie les cognitions et les représentations du sujet et elle l’outille pour que ses stratégies de coping avec les évènements anxiogènes deviennent plus efficaces.

Composer avec le diabète en gérant son stress au quotidien : témoignages

Voici deux témoignages de personnes qui ont appris à vivre avec leur diabète et à bien le gérer en utilisant, entre autres, des stratégies visant à réduire le stress.

J. , 28 ans : « J'ai plus ou moins bien accepté et géré ma maladie dès son  annonce vers mes 11 ans, mais je sais que le stress a un impact significatif sur ma glycémie. Par exemple, avant un examen, je constatais souvent une hyperglycémie, et c’était pareil avant une présentation. L’angoisse peut surgir à tout moment, même dans des évènements imprévus comme des problèmes de transport et c’est un véritable cercle vicieux : le stress provoque une hausse de ma glycémie, ce qui, en retour, intensifie mon niveau de stress. Pour contrôler cela, je recours depuis une dizaine d’années environ à la méditation. En parallèle, je fais gaffe à ce que je mange, je veille à suivre rigoureusement mon traitement médicamenteux et j’ajuste bien sûr les doses en fonction des variations de ma glycémie dues à mon état psychique. Cette approche globale m'a permis de mieux équilibrer mon diabète, et ce, même dans des situations stressantes. ».

A, 19 ans : « Diagnostiquée diabétique quelque temps après le décès de mon petit frère, j'ai d'abord eu beaucoup de mal à m’adapter et à suivre convenablement mon traitement.  Cela n’avait fait que multiplier ma détresse, je crois. Avec le temps et grâce à la disponibilité de mon médecin et de ma psychologue, j’ai appris à me familiariser avec mon nouveau quotidien, avec les stylos, puis avec la pompe à insuline et enfin avec le diabète en général. Il faut savoir qu’en parallèle, j’ai été bien conseillée par une cousine diabétique, elle aussi. Elle m’a recommandé de faire une activité apaisante pour trouver une certaine harmonie et ne plus voir de grandes fluctuations de ma glycémie. Aujourd’hui, je pense que le scrapbooking et l’équitation sont tout comme l’insuline, une médication à part entière. Ils participent grandement à mon équilibre au quotidien».

Conclusion

Le lien entre le stress et le diabète est solidement établi, comme l'ont démontré des recherches indiquant une interaction bidirectionnelle entre ces deux phénomènes. La prévention de la maladie métabolique implique l'adoption d'un mode de vie incluant l'exercice physique, une alimentation équilibrée, ainsi que des techniques de relaxation et de gestion du stress. En cas de diagnostic de la pathologie, une stricte adhésion au traitement et des consultations régulières chez le médecin sont essentielles. Dans certains cas, la psychothérapie peut aussi jouer un rôle crucial pour rétablir l'équilibre mental et somatique.

Prévenir et équilibrer le diabète via la gestion du stress

Constituant une des maladies chroniques les plus fréquentes en France, l’hypertension artérielle touche un adulte sur trois. Discrète, elle se caractérise par une pression sanguine anormalement élevée et elle peut avoir des conséquences graves. En effet, elle est identifiée comme la principale cause d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) par l'INSERM (2018). Afin de prévenir l’HTA et d'éviter son aggravation, il est impératif d'agir sur ses principaux facteurs de risque. Les recherches récentes semblent attester que l’anxiété en fait partie.

Qu'est-ce que l'anxiété et comment est-elle liée à l'hypertension ?

Tout comme l’hypertension artérielle, l’anxiété compte parmi les pathologies les plus répandues. Cela a donc rapidement poussé les chercheurs à étudier le lien entre la maladie physique et le trouble psychiatrique.

L'anxiété et ses formes

Il n’existe pas une seule anxiété, mais divers types que le DSM regroupe sous l’appellation de troubles anxieux. 

Ces derniers peuvent prendre une forme diffuse, persistante et souvent irrationnelle quand on est face à une anxiété généralisée. La peur peut aussi être précise et focalisée sur un objet ou une situation donnés dans les phobies.  Elle peut entraîner des crises très intenses et incontrôlables dans le trouble panique et elle peut donner lieu à des obsessions et des compulsions dans les TOC.

L’élévation de la tension artérielle : un symptôme de l’anxiété

Peu importe la forme du trouble psychiatrique, l’anxiété se manifeste généralement à travers une symptomatologie physique et psychique désagréable qui peut impacter lourdement la qualité de vie du sujet. Nous observons alors :

La relation entre l'anxiété et l'hypertension

Le stress provoque une augmentation anormale de la pression au niveau des vaisseaux sanguins. Cela est généralement ponctuel et la tension artérielle revient à la norme, une fois l’évènement anxiogène dépassé. 

Ce symptôme a été analysé au crible par les chercheurs qui ont essayé de s’appuyer dessus pour étudier un lien entre l’hypertension et l’anxiété. Pan Y et ses collaborateurs (2015), ont réalisé une revue de la littérature pour regrouper tous les résultats trouvés par les recherches sur ce sujet. Ils ont découvert que les conclusions n’allaient pas toujours dans le même sens, mais qu’assez souvent les experts ont permis de relever une corrélation entre les deux maladies. Les personnes anxieuses seraient, en effet, plus à même de devenir hypertendues que les autres.

Par ailleurs, Bautista (2012) et ses collègues ont démontré que l’anxiété était un obstacle à la prise en charge de l’hypertension.  

Enfin, certains auteurs ont mentionné le fait que la relation entre les deux affections est bidirectionnelle et que l’HTA peut, elle aussi, provoquer du stress en augmentant la sécrétion de cortisol.

Les mécanismes expliquant le lien entre l'anxiété et l’HTA

Les mécanismes reliant l’anxiété et la pression artérielle sont complexes. Entre les réactions physiologiques au stress et les comportements générés par ce dernier, nous retrouvons diverses pistes qui peuvent éclairer cette relation.

Réaction du système nerveux autonome face à l'anxiété et rôle des hormones

L’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est la principale réponse de l’organisme face à l’anxiété. Selon Hashimoto et ses collaborateurs (1989), cités dans la méta-analyse de Pan, celle-ci provoque sur le long terme une forte sécrétion d’hormones stéroïdes générant une rétention d’eau et de sodium et menant au développement d’une hypertension artérielle.

La stimulation de cet axe a également la propriété de provoquer une grande libération de catécholamines. Or, l’adrénaline est connue comme une des principales hormones amplifiant le risque de présenter une HTA.

Impact de l'inflammation dans la relation entre anxiété et hypertension

D’après Pickering (2007), les neuroscientifiques suggèrent que le stress prolongé et l’anxiété pourraient entraîner une inflammation chronique. Ceci s’explique par le fait que l’exposition de l’organisme à de hauts taux de cortisol et de catécholamines engendre une production accrue de cytokines pro-inflammatoires au détriment des molécules anti-inflammatoires. Or, les chercheurs ont démontré que le rôle des processus inflammatoires dans la rigidification des artères, le dysfonctionnement endothélial et l’émergence de l’hypertension.

Rôle des comportements à risques dus à l’anxiété dans l’apparition de l’hypertension

L’anxiété donne lieu à divers types de conduites qui visent à la réduire, mais qui ont l’effet contraire sur le long terme. Ces mêmes comportements accroissent le risque de développer de l'hypertension. Parmi ces derniers, nous retrouvons :

Les comportements à risques dus à l’anxiété dans l’apparition de l’hypertension

Les conséquences de l'hypertension liée à l'anxiété sur la santé

L’hypertension non régulée augmente le risque de mortalité du sujet et altère considérablement son quotidien.

Risques cardiovasculaires associés à l'hypertension

L’anxiété, le stress et l’hypertension représentent chacun un facteur de haut risque lorsqu’on parle de maladies cardiovasculaires.  

En effet, tous sollicitent le cœur plus que la normale et le fragilisent ce qui peut donner engendrer des insuffisances cardiaques. Par ailleurs, ils peuvent aussi être à l’origine de la survenue d'infarctus du myocarde, d'artériopathie des membres inférieurs, d’AVC

Impact sur la santé mentale et le bien-être général

Lorsque l’hypertension apparaît, elle arrive avec un lot de symptômes. Les maux de tête, les étourdissements, la fatigue, les troubles visuels, les crampes et parfois les dyspnées vont affecter le bien-être général de la personne.  Celle-ci va également être plus exposée à l’éventualité de développer des maladies neuro-dégénératives et des insuffisances rénales.

Par ailleurs, même sur le plan psychique, le sujet peut voir des répercussions. Ainsi, il a été scientifiquement reconnu que le risque de dépression est majoré chez les individus hypertendus. Notons, en plus, que certains traitements hypotenseurs ont des effets secondaires négatifs sur l’humeur.

Influence sur la qualité de vie quotidienne

Au vu de conséquences de l’hypertension liée à l’anxiété, il est clair que le quotidien du sujet ne pourra qu’être affecté. Les complications susmentionnées peuvent entraîner des limitations dans les activités, une altération de la mobilité et un besoin de s’isoler.

Il ne faut pas oublier, par ailleurs, que cette maladie chronique coûte assez cher et peut alourdir donc le budget du français moyen, l’obligeant à réduire ses dépenses.

Gestion de l'anxiété pour réduire la pression artérielle

Développer des stratégies d’adaptation au stress et réduire l’intensité de l’anxiété semblent être des moyens efficaces pour abaisser la pression artérielle.

Techniques de relaxation et de respiration profonde

Très en vogue dans notre société actuelle où les gens cherchent de plus en plus à s’épanouir malgré le rythme de vie intense, les techniques de relaxation ont prouvé depuis des millénaires leur efficacité pour traiter l’anxiété :

Activité physique régulière comme moyen de réduire le stress

Les bienfaits du sport sont nombreux. Il active les circuits du plaisir et libère des endorphines permettant de réguler l’humeur et de réduire l’anxiété. En plus, il permet d’abaisser la tension artérielle et le risque cardio-vasculaire de 14 %.

L’OMS conseille de faire 150 minutes d’exercices d’endurance d’intensité modérée ou 75 minutes d’activité intense pour observer des répercussions positives notables sur la santé. Et pour ce qui est des disciplines les plus recommandées, il y a la natation et le cyclisme.

Approches thérapeutiques pour l'anxiété et la gestion du stress

Si le sport et la relaxation ne permettent pas de réduire le niveau de l’anxiété et que celle-ci interfère sensiblement avec le quotidien du sujet, il serait alors approprié de consulter un spécialiste de la santé mentale.

En fonction du cas du patient, le psychiatre pourra prescrire ou pas un traitement médicamenteux visant à annihiler l’angoisse. Mais dans tous les cas, il envisagera probablement une psychothérapie.  Celle-ci peut être inspirée de l’approche systémique ou psychanalytique. Cependant, celle qui est généralement la plus préconisée face aux troubles anxieux, c’est la thérapie cognitivo-comportementale.

Prévention de l'hypertension liée à l'anxiété

En France, 17 millions d'individus sont touchés par l'hypertension. Certains d'entre eux auraient pu éviter d'appartenir à cette catégorie de patients en adoptant les stratégies naturelles qui suivent.

Adoption d'un mode de vie sain et équilibré

En plus du sport, il est hautement conseillé d’opter pour une alimentation saine et équilibrée afin de prévenir l’anxiété et l’hypertension. Garder un poids de forme et éviter les aliments trop gras ou riches en sodium est une priorité pour réduire les risques cardio-vasculaires en tout genre. Il faut aussi bannir les cigarettes et ne boire de l’alcool que de manière ponctuelle, et ce, sans excès.

Enfin, il est crucial de bénéficier de nuits de sommeil de qualité. Pour cela, il est préconisé de s’éloigner des écrans 2 heures avant de rejoindre le lit, de dîner léger et de maintenir une température avoisinant les 18 degrés dans la chambre.

Gestion du stress et des situations anxiogènes

En plus de la respiration profonde et de la méditation, il est possible de contrôler son stress en apprenant à convenablement gérer son temps et ses priorités. Il faut aussi s’accorder des moments de pure détente durant lesquels des activités apaisantes et plaisantes permettront de se déconnecter des préoccupations quotidiennes.

Enfin, il serait également intéressant de s’initier à la visualisation et à l’imagerie mentale afin de s’armer pour mieux faire face aux évènements qui provoquent une forte angoisse.

Suivi médical régulier pour prévenir la maladie et ses complications

Le fait de consulter régulièrement son médecin traitant permet de repérer les signaux d’alerte qui place le sujet en tant que personne à risque. Le praticien pourra même dépister une pré-hypertension et éviter au patient une aggravation de son état.  Il l’éduquera et l’informera des mesures préventives appropriées pour qu’il prenne ses précautions et adopte un mode de vie plus sain.

Si le diagnostic de l’hypertension est confirmé, le médecin suivra de manière continue le malade afin de vérifier l’efficacité du traitement et son bon dosage, réduisant ainsi au maximum les probabilités de complications cardiaques.

Conclusion

L’hypertension artérielle une maladie chronique associée à des risques cardio-vasculaires significatifs. Les recherches indiquent un lien complexe entre cette affection et l'anxiété.  Elles expliquent cette interaction par des mécanismes physiologiques et comportementaux. La gestion de l'anxiété par des approches telles que la respiration profonde et la méditation, l’adoption d’un mode de vie sain et un suivi médical régulier peuvent prévenir l’HTA ou réduire son impact sur la santé et la qualité de vie. Dans certains cas, une psychothérapie doit être envisagée.

Anxiété et hypertension : comprendre le lien entre stress et pression artérielle

Le stress peut nuire aux résultats académiques des élèves et des étudiants, et ce, même s’ils révisent minutieusement leurs cours. Il faut comprendre que la préparation aux évaluations est importante, mais parfois insuffisante. Il est essentiel de la combiner avec un travail sur les aspects psychologiques afin d’assurer la réussite. L’état mental a, en effet, un impact significatif sur les capacités cognitives et la régulation émotionnelle. Il est donc crucial de maîtriser ces éléments pour améliorer les performances.

Comprendre le stress des examens : causes et effets

Selon un sondage lancé, en 2019, par la mutuelle estudiantine, Smerep, 9 étudiants sur 10 seraient stressés et le plus grand facteur de pression psychique des personnes questionnées semble être la période des examens.

Les sources courantes de stress liées aux examens

La peur ressentie à l’approche du test est plus en lien avec l’appréhension de l’échec que par rapport à l’évaluation en elle-même. En effet, l'examen représente le moment crucial où les efforts déployés dans le cadre de la formation et de l'apprentissage doivent donner des fruits. Cette étape intervient après une période intensive de révision. Ainsi, un ratage signifierait que tous les sacrifices consentis auraient été vains. Il existe diverses autres causes qui peuvent être à l’origine de cette tension psychique :

Les effets du stress sur les performances académiques

Selon Palazzolo et Arnaud (2013), l’anxiété peut avoir des effets contradictoires lors d’un examen. Elle peut être un moteur de performances ou constituer un frein à la réussite.

Il faut savoir que lorsque le stress n’est pas très important et qu’il est juste ponctuel, il va élever la vigilance du sujet, sa concentration et sa motivation. Cela va augmenter ses chances d’atteindre le succès. Par contre s’il est chronique et très intense, il va abraser les compétences de la personne et l’handicaper.

Reconnaître les signes de stress pré-examen

A la veille de la période des examens, la personne stressée va développer une kyrielle de manifestations somatiques ainsi que des comportements qui auront de fortes répercussions sur son quotidien, sa capacité à bien réviser et ses interactions.

Les symptômes physiques du stress

Stimulé par l’angoisse, l’organisme de l’étudiant ou de l’élève va réagir en sécrétant du cortisol, de l’adrénaline et diverses autres hormones qui seront susceptibles d'entraîner :

Les manifestations psychiques et les comportements associés au stress

Les étudiants exposés aux affres du stress peuvent présenter des troubles du sommeil, une grande irritabilité et des difficultés de mémorisation et de concentration. D’ailleurs, au moment de l’examen, certains pourront même faire face à un état de panique entraînant un black-out ou une perte de mémoire ponctuelle.

Dans la période précédant les évaluations, ils pourront même développer, en plus des angoisses, des émotions négatives ou tristes, ce qui peut envenimer leurs relations avec leur entourage. Ils pourront également se réfugier dans des comportements alimentaires délétères pour compenser leur frustration et ressentir du réconfort. 

Astuces pour gérer le stress des examens

Afin de ne pas se laisser dépasser par le stress des examens, l’étudiant a tout un arsenal de méthodes et d’astuces qui peuvent l’aider à se décontracter et à réussir au mieux les épreuves.

Techniques de relaxation et de respiration

Certaines issues de traditions ancestrales, d’autres plus récentes, les techniques de relaxation sont nombreuses. Pour ceux qui se préparent au passage d’un examen, nous conseillons :

Gestion du temps et des priorités

C'est le président américain Eisenhower qui a élaboré la matrice de gestion du temps et des priorités la plus connue et la plus utilisée actuellement par les dirigeants des entreprises. Celle-ci permet d’être plus efficace et facilite la prise de décision.  

Elle est bénéfique pour les étudiants, car elle sert à classer les tâches de révision en 4 catégories en fonction de leur urgence et de leur importance. Contrairement à une croyance répandue, ce qui est important n'est pas toujours ce qui est le plus urgent, et l’inverse est vrai.

Grâce à une planification claire basée sur ce diagramme, les étudiants peuvent mieux s'organiser et préparer efficacement chaque module.

La préparation mentale comme outil pour réduire le stress des examens

Etablir un programme clair et facile à suivre pour les révisions est impératif.  Mais au-delà des connaissances à acquérir, la personne doit aussi se préparer psychologiquement au déroulement des examens.

Se préparer physiquement pour réduire le stress avant les examens

L’étudiant ne doit pas se laisser aller physiquement sous prétexte qu’il est en pleines révisons. En effet, l’activité physique va être un allié de choix pour réduire le stress grâce aux endorphines qu’elle permet de libérer. Parallèlement, la personne qui va passer un examen doit profiter d’une :

L'importance d'un soutien social pendant les périodes d'examen

Être bien entouré revêt une importance capitale durant ces phases de stress. Cela offre non seulement une oreille empathique, des encouragements, mais permet également d'approfondir ses connaissances.

Astuces pour gérer le stress des examens

Comment maintenir un équilibre entre travail et détente pendant les périodes d'examen ?

Une répartition judicieuse du temps entre l’effort et le réconfort est conseillée pour éviter l’intensification des angoisses, tout en augmentant les chances de réussite.

L'importance de la confiance en soi pour gérer le stress des examens

Il existe une relation d’interdépendance entre la confiance en soi et le stress. Les sujets anxieux ont du mal à prendre des décisions et voient leur estime de soi chuter. En même temps, plus une personne a une image peu valorisée d’elle-même, plus elle aura des appréhensions quand elle est confrontée e à une situation anxiogène. Afin d’être plus résistant face aux angoisses, il donc est important de devenir plus confiant.

Identifier et valoriser ses forces

Chaque être humain est doté de ressources exceptionnelles qui sculptent son caractère et l’aident à réaliser le meilleur de lui-même. Encore faut-il qu’il identifie ses atouts pour les optimiser et améliorer ses potentialités.

Dans le cadre de la psychologie positive, Seligman et Peterson (2004) se sont beaucoup intéressés aux forces de caractère. Ils en ont défini 24. Parmi celles qu’il faut cultiver pour s’éviter le stress, nous retrouvons la transcendance qui renvoie, entre autres, à la capacité à voir les éléments positifs dans chaque situation. Il y a aussi le courage, qui est cette habilité à ne pas reculer face aux menaces et à ne pas abandonner malgré les échecs et les difficultés. 

Éviter la comparaison avec les autres étudiants

La propension à se comparer systématiquement avec les autres est généralement considérée comme un indicateur de manque de confiance en soi. Cette attitude n’apporte aucunement la tranquillité d'esprit. Elle tend plutôt à susciter des sentiments d'infériorité et à fragiliser davantage l'estime de soi.

Chaque individu possède des aptitudes et des faiblesses qui lui sont spécifiques.  Il est conseillé d’être reconnaissant pour ses propres richesses et admiratif de celles des autres pour économiser son énergie psychique et progresser de manière saine et équilibrée dans la vie.

Conclusion

Les évaluations, souvent sources de stress, représentent un défi crucial dans le parcours académique ou professionnel. La crainte de l'échec et de ses conséquences ainsi que les exigences personnelles et sociales peuvent amplifier cette tension psychique. Les manifestations physiques et psychiques du stress, avant et pendant les examens, sont multiples, mais des techniques de gestion telles que la relaxation, la planification, une alimentation équilibrée et un soutien social peuvent atténuer ces effets néfastes. Identifier ses forces, éviter les comparaisons et maintenir un équilibre entre travail et détente sont d’autres stratégies efficaces pour renouer avec l’apaisement.

Gérer le stress des examens : Astuces et conseils pour réussir

L'essoufflement est une sensation réellement oppressante. S’il peut être expliqué par certaines pathologies somatiques, en leur absence, il est généralement attribué au stress. Parallèlement, cette réaction physiologique accentue à son tour le poids des angoisses créant ainsi un cercle vicieux. Pour le rompre, il est crucial de trouver des solutions préservant la santé respiratoire et permettant une gestion plus efficace de l’état émotionnel.

Qu'est-ce que l'essoufflement lié au stress et comment le reconnaître ?

À mesure que les recherches progressent dans la compréhension du stress, il devient de plus en plus évident que ce phénomène exerce une influence sur l'ensemble des organes et des fonctions corporelles. Aujourd’hui, nous allons expliquer comment cet état mental peut conduire la personne à se retrouver à bout de souffle.

Les facteurs de stress pouvant causer l'essoufflement

Le stress va provoquer l'essoufflement à travers un enchaînement de réactions physiologiques complexes.

En effet, lorsqu'une personne y est exposée, son corps réagit par l'activation du système nerveux sympathique qui vise à la préparer à faire face à une situation anxiogène. Il va alors libérer de l'adrénaline et du cortisol.

Les catécholamines, sécrétées par les glandes surrénales, vont augmenter le débit sanguin vers les muscles. Quant à l’hormone du stress, elle va favoriser la mobilisation les réserves d'énergie. A ce stade, l’organisme va exiger une quantité accrue d'oxygène pour optimiser le fonctionnement des groupes musculaires et des organes vitaux. Ce besoin en oxygène supplémentaire va également permettre de dupliquer la vigilance. 

Cependant, quand la respiration devient trop rapide, cela peut conduire à une hyperventilation. Nous observons alors, selon Schleifer et ses collaborateurs (2002), une perturbation de l'équilibre entre l'oxygène et le dioxyde de carbone dans le corps qui se traduit par une baisse du taux CO2 artériel et un excès d’O2. C’est ce déséquilibre gazeux qui peut entraîner la sensation d'essoufflement.

Les symptômes de l'essoufflement lié au stress

L'essoufflement, ou la dyspnée, se définit comme une perturbation du rythme respiratoire occasionnant une difficulté ou un inconfort au niveau des inspirations et des expirations.  Le sujet a l’impression de manquer d’air, et cela peut être réellement angoissant.

Ces manifestations peuvent être dues à un effort physique prolongé ou intense. Mais elles peuvent être occasionnées par des pathologies cardiaques, métaboliques ou pulmonaires, comme le souligne Dezube (2021). Cependant, il n’est pas rare que ce trouble soit une conséquence du stress. 

Pour confirmer cela, il serait pertinent de considérer le quotidien actuel de la personne afin de chercher les diverses causes qui peuvent expliquer des tensions mentales. Parallèlement, nous devrions observer des symptômes associés à l’essoufflement, tels que :

Les conséquences de l'essoufflement lié au stress sur la santé

Il est essentiel de ne pas négliger l'essoufflement en cas de sa persistance. En effet, ce symptôme, apparemment bénin, peut avoir un impact considérable sur le fonctionnement de l’organisme et sur la qualité de vie du sujet.

L'impact de l'essoufflement sur l’organisme

Le fait que le rythme cardiaque soit perturbé et que les poumons aient à fournir une grande quantité d’oxygène, perturbant l’équilibre gazeux, va engendrer une sensation de gêne et de fatigue pulmonaire.  Par ailleurs, ces inspirations excessives vont également avoir des conséquences sur le cœur et sur le cerveau. En effet, le premier se verra battre trop fort, et si cela dure longtemps, des soucis cardio-vasculaires pourraient apparaître.  Quant au second, son activité pourrait être modifiée par cet apport accru d’O2, entraînant des vertiges, de l’agitation et des difficultés cognitives.

Enfin, Schleifer et ses collègues (2002) ont démontré que l’essoufflement se traduit généralement par le passage d'une respiration abdominale à une respiration thoracique. Cela occasionne une tension dans la région du cou, des trapèzes et des épaules et peut, sur le long terme, provoquer des troubles musculosquelettiques.

L'influence de l'essoufflement sur la qualité de vie quotidienne

Le fait d’être essoufflé de manière régulière va avoir un retentissement significatif sur la mobilité et les activités quotidiennes. Le sujet rencontrera des difficultés à accomplir les tâches physiques qui lui incombent, qu'elles soient d'ordre professionnel, ménager ou autre. Ceci peut conduire à un mode de vie de plus en plus sédentaire.

En parallèle, la personne peut réduire ses sorties et ses engagements sociaux par appréhension de l’essoufflement et du regard des autres. Cet isolement peut avoir un impact sur ses relations interpersonnelles

Enfin, reclus et préoccupé par son symptômes, l'individu peut développer des angoisses et une détresse psychique accrues.

Les conséquences de l'essoufflement lié au stress sur la santé

Solutions rapides pour mieux respirer et diminuer l'essoufflement dû au stress

Les recherches scientifiques ont confirmé que le stress peut entraver la façon de respirer, la rendant saccadée et provoquant des épisodes d'essoufflement. À l'inverse, une respiration adéquate peut significativement réduire le niveau de stress. Dans cette perspective, nous allons explorer des méthodes visant à améliorer l'échange gazeux, favorisant ainsi la sérénité et mettant un terme aux sensations de dyspnée.

Techniques de respiration pour apaiser immédiatement l'essoufflement

Afin de palier le stress et l'essoufflement rapidement, il est possible d’utiliser une des méthodes suivantes :

Activités physiques bénéfiques pour améliorer la respiration et réduire le stress

Le sport est une drogue douce et bienfaisante. En effet, pendant l’exercice, le corps sécrète de dopamine, de l’adrénaline ou des endorphines. Le bien-être et le plaisir, dégagés grâce à de telles substances, peuvent rendre la personne dépendante de la pratique physique et aux effets que les neurotransmetteurs provoquent sur elle. Cela est loin d’être une mauvaise chose, puisque l’impact d’une sécrétion régulière de ces hormones va réduire le stress de l’individu sur le long terme.

Et pour combiner l’apaisement et l’amélioration du souffle, il est conseillé d’opter pour les sports d’endurance tels que la natation, la marche soutenue ou le vélo.

Pratiques de relaxation pour diminuer l'anxiété et favoriser une meilleure respiration

Parmi les techniques de relaxation qui peuvent être redoutables face au stress et à l’essoufflement, il y a :

Solutions rapides pour mieux respirer et diminuer l'essoufflement dû au stress

Conseils pour prévenir l'essoufflement lié au stress à long terme

Pour contrer les effets du stress et prévenir les symptômes respiratoires qui en découlent, il est impératif d'incorporer dans la routine quotidienne des méthodes axées sur la promotion du bien-être.

Gestion du stress au quotidien pour éviter les épisodes d'essoufflement

La méditation, le sport, le yoga et les techniques de respiration peuvent être utilisés à l’instant où le sujet se sent à bout de souffle, si son environnement et sa situation le permettent. Par ailleurs, ces pratiques peuvent être intégrées de manière régulière dans la routine quotidienne, tout comme la relaxation musculaire progressive et l'auto-hypnose.

La tenue d'un journal peut également être une stratégie bénéfique afin de libérer l'esprit des ruminations et pour réduire le niveau de stress. Enfin, une formation aux méthodes de gestion du temps et des priorités semble être une alternative pertinente pour prévenir l'épuisement au travail et éviter d'être submergé par les angoisses et les contraintes temporelles à respecter.

Adoption d'un mode de vie sain pour renforcer la capacité respiratoire

Adopter une alimentation saine revêt une double importance. Premièrement, un régime alimentaire équilibré contribue à la réduction du stress. Deuxièmement, cela prévient la prise de poids, qui est considérée comme un des principaux facteurs associés aux affections respiratoires. Il faut savoir que l’obésité fatigue l'organisme et altère l'efficacité de la cage thoracique (Ameli, 2022).

Par ailleurs, il est crucial d'abandonner les cigarettes. Nous savons tous à quel point le tabagisme est nocif pour les poumons.

Enfin, il est essentiel de bénéficier d'un sommeil de qualité pour éviter l'essoufflement. Il est intéressant de noter que les pneumologues sont fréquemment consultés en cas de problèmes de sommeil. Cela met en évidence le lien étroit existant entre le fait de bien dormir et le bien-être respiratoire.

Quand consulter un professionnel de la santé pour l'essoufflement lié au stress ?

Selon Ameli (2022), il est important de contacter rapidement un médecin si les essoufflements s’aggravent ou s’accompagnent d’expectorations, d’une toux qui dure depuis plus de 3 semaines ou d’une intensification des symptômes en position allongée.

Le Dr Sharoha (2023), rajoute d’autres signes qui devraient alerter le sujet, tels que :

Quand s’adresser à un professionnel de la santé mentale ?

Une fois que le médecin exclura tout problème somatique, expliquant les symptômes, il orientera le patient vers un professionnel de la santé mentale pour qu’il l’aide à prendre en charge son stress. Dans de rares cas, ce dernier pourra prescrire un traitement médicamenteux visant à réduite le niveau d’anxiété.

Mais généralement,  le psychologue ou le psychiatre évaluent le cas pour recommander la thérapie la plus adaptée. Ils pourront opter pour la thérapie cognitivo-comportementale, la thérapie systémique ou la psychanalyse. Le choix dépendra en grande partie de la propension du sujet à l'introspection et de son histoire personnelle. 

Conclusion

L'essoufflement associé au stress a des répercussions importantes sur la santé physique et mentale. L'isolement et à la sédentarité, secondaires à ces manifestations respiratoires, sont préjudiciables à la qualité de vie. Quant aux effets sur les poumons, le cœur, le cerveau et le système musculosquelettique, ils soulignent l'importance de trouver des solutions. Les techniques de respiration, les activités physiques et les pratiques de relaxation se révèlent comme des moyens rapides pour atténuer les symptômes, alors que la gestion du stress et l’adoption d’un mode de vie sain concourent à restaurer le bien-être sur le long terme.

Essoufflement lié au stress : Solutions rapides pour mieux respirer

Dès le plus jeune âge, nous acquérons diverses compétences nécessaires pour réussir dans la vie, mais la relaxation fait très rarement partie de cet apprentissage. Pourtant, il s’agit d’une aptitude exceptionnelle pour améliorer la qualité de vie. Heureusement, il n'est jamais trop tard pour s'initier aux techniques anti-stress. Intégrer les exercices dans la vie quotidienne constitue un point de départ vers un nouveau chapitre empreint de sérénité.

Les bienfaits de la relaxation pour évacuer le stress

D'après Baste (2014), le verbe "relaxer" a fait son apparition dans la langue française au 12ème siècle. Appartenant au jargon juridique, il signifie le fait de libérer un prisonnier ou un accusé. Plus tard, il a également été intégré dans le vocabulaire médical, puis psychologique. Depuis, il désigne aussi le relâchement musculaire et psychique. Il est important de souligner la connexion entre ces deux définitions, car même dans le domaine mental, les techniques de relaxation, en tant que méthodes psychocorporelles, visent la libération du sujet de son stress et de ses angoisses.

Selon le Dr Lee Ryu (2018), cet état de détente profonde procure divers bénéfices à celui qui l’expérimente :

Les techniques de relaxation les plus efficaces

Dans sa recherche de la quiétude, l'être humain a découvert des techniques de relaxation favorisant une bonne santé mentale. Ces méthodes, reposant parfois sur un savoir-faire ancestral, s'appuient aussi sur des données scientifiques et neurophysiologiques qui attestent de leur efficacité.

La respiration profonde et contrôlée

Le réflexe de la respiration est géré par le tronc cérébral, et principalement par le bulbe rachidien. Par contre, le fait de respirer de manière profonde contrôlée va se faire sous l’impulsion du cortex cérébral.  Selon Herrero (2018), cette pratique favorise une synchronie spécifique entre les zones du cerveau et va améliorer la concentration et le contrôle émotionnel.

Pour la pratiquer, il est possible de s’allonger sur le dos ou de s’asseoir. Il est recommandé de placer une des mains au niveau du diaphragme et l'autre au-dessus de la poitrine. Il faut ensuite inspirer lentement par le nez. Le ventre doit se gonfler durant l’inspiration et la poitrine devra rester immobile. Lors de l’expiration par la bouche, il faut que l’abdomen se contracte petit à petit.

Il est conseillé de répéter cet exercice tous les jours pendant 2 minutes au début, puis d’augmenter progressivement sa durée jusqu’à 10 minutes ou plus.

La respiration profonde et contrôlée

La relaxation Progressive de Jacobson

Selon cette méthode, la relaxation musculaire et le bien-être psychique sont interdépendants l’une de l’autre. C’est pourquoi il est capital de détendre ses différents groupes musculaires afin d’atteindre la sérénité.

Pour s'exercer à cette technique, il est recommandé de s'installer dans une position confortable, de fermer les yeux afin de favoriser une concentration maximale et d'adopter une respiration profonde. Ensuite, il convient de diriger son attention vers une partie spécifique du corps, de contracter délibérément les muscles de cette région pendant quelques instants avant de les relâcher. Cette séquence est répétée pour chaque zone du corps, et ce, en allant du bas vers le haut ou inversement, pour accéder à un état de relâchement physique et mental total.

La méditation guidée

D’après Neuville et Yaïch (2019), diverses études ont démontré les effets positifs de cette pratique sur le stress, la régulation émotionnelle et sociale, la qualité du sommeil, et même sur le processus de vieillissement.

Lorsque la méditation est guidée, c’est-à-dire dirigée par un narrateur, elle modifie l’état de conscience permettant une communication avec l'inconscient. Cela favorise un profond travail mental aidant à atteindre le bien-être émotionnel. Pour que la séance se déroule correctement, la position du sujet doit être confortable, sa respiration consciente et la concentration optimale sur les indications du guide qui font appel à l’imagination. En cas d’émergence d’idées distrayantes, il est conseillé de ne pas se bloquer, mais de  se focaliser à nouveau sur sa respiration et sur l'écoute du narrateur.

La visualisation créative

C’est Shakti Gawain qui a développé cette méthode dans les années 70. La technique repose sur la notion de plasticité cérébrale et sur le principe selon lequel des connexions neuronales s’opèrent au fil des expériences vécues, mais également de celles imaginées. Quand une personne ressent du stress en anticipant un événement futur, elle peut se représenter mentalement la situation de manière positive, se préparant ainsi à la confronter et à minimiser l'impact de son appréhension.

L’approche implique les étapes suivantes :

Le yoga

Diverses études scientifiques ont confirmé l'efficacité de ce sport dans la régulation de la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress. Ces recherches ont également mis en évidence une amélioration significative de l'état général des individus pratiquant le yoga, ainsi que de leur capacité à faire face à des situations anxiogènes.Il faut savoir que cette pratique se décline en plusieurs types. Parmi les plus populaires, nous pouvons citer le Hatha, le Vinyasa, l'Ashtanga, le Yin, et le Kundalini. Bien que tous intègrent des postures, la respiration et la méditation, ils se distinguent par leur intensité. Certains sont plutôt sportifs, tandis que d'autres adoptent un rythme plus lent.

Comment intégrer les exercices de relaxation dans sa routine quotidienne ?

L'optimisation des bienfaits des méthodes de relaxation nécessite une pratique régulière, même si cela peut sembler difficile au départ. Souvent, les journées sont déjà bien remplies, et le temps dédié pour soi est quasi-inexistant, et ce, surtout en semaine. Cependant, ceux qui font face au stress et à ses répercussions physiques, telles que des problèmes dermatologiques, des douleurs abdominales ou des symptômes cardio-vasculaires, savent à quel point l'établissement d'une routine apaisante est impératif. Afin de faciliter la mise en place de ce type de rituel, il est recommandé de prendre les mesures suivantes :

Les erreurs à éviter lors de la pratique des exercices de relaxation

Afin que le rituel de la relaxation soit efficace et que la personne ne s’en détourne pas, il est capital de connaître les erreurs à ne pas commettre :

Les ressources complémentaires pour approfondir ses connaissances sur la relaxation et le stress

Pour mieux s’informer sur les moyens de rompre avec le stress et sur son impact négatif sur la vie, il existe une infinité de sources et de documents accessibles à tous qui permettant de connaître les meilleures techniques de relaxation et les autres méthodes de gestion des angoisses.  

Les Livres 

Il est possible de se les procurer en version PDF en ligne ou de les acheter en format papier. Parmi les livres que nous recommandons, il y a :

Articles scientifiques

Pour accéder à des contenus de qualité, il suffit de faire de recherches sur Google Scholar. Cela permet de trouver des articles universitaires et des publications issus de revues médicales et psychologiques reconnues. Il est également possible de s’inscrire sur des plateformes comme Cairn ou ScienceDirect

Toutes ces alternatives garantissent des informations parfaitement vérifiées et étayées par des arguments scientifiques.

Sites web

Les sites spécialisés dans la psychologie et qui proposent des articles rédigés par des professionnels ou vérifiés par des psychologues et des médecins, aident à faire le tour des dernières informations et techniques en matière de gestion de l’anxiété et du stress. Parmi les plus conseillés, il y a :

Vidéos et Chaînes YouTube 

Certains experts en santé mentale diffusent des contenus sur des plateformes telles que YouTube, proposant des vidéos enrichissantes pour ceux qui font face au stress. Parmi ces derniers, il y a le psychothérapeute,  Benjamin Lubszynski, qui permet de découvrir et de s’initier facilement à diverses pratiques relaxantes. Il y a également Cédric Michel,  un hypnothérapeute qui propose d’excellentes vidéos appréciées par les amateurs de méditation.

Conclusion

Les avantages de la respiration profonde, de la relaxation progressive, de la méditation, de la visualisation et du yoga sont nombreux. Cela va de l’amélioration de la santé cardiaque au renforcement de l’immunité en passant par le développement des ressources mentales pour mieux faire face au stress. Pour tirer pleinement profit de ces bienfaits, il est essentiel d'incorporer la pratique de ces exercices dans un rituel quotidien. Cela requiert de la discipline, un suivi régulier des résultats, mais il faut aussi envisager ces activités relaxantes comme une expérience plaisante plutôt que de les appréhender comme une obligation contraignante.

Exercices de relaxation efficaces pour évacuer le stress

Une étude menée par IPSOS, en 2023, révèle que 65 % des Français s’estiment stressés. 45 % d’entre eux signalent une augmentation de leurs angoisses au cours des deux dernières années. Si cette problématique était limitée à une souffrance mentale, elle serait peut-être moins préoccupante, mais le stress s’attaque pratiquement à chaque organe et cause des manifestations gênantes. Aujourd'hui, nous nous concentrons sur sa capacité à générer des douleurs œsophagiennes, entraînant une altération de la qualité de vie. 

Comment le stress génère-t-il des douleurs à l’œsophage ?

Le stress exerce une influence significative sur plusieurs composantes des systèmes gastrique et digestif, dont l'estomac, les intestins et le côlon. Lorsqu'il induit des douleurs à l'œsophage, ce phénomène peut être attribué à divers mécanismes physiologiques complexes.

Les effets du stress sur l'œsophage

Nombreuses recherches ont permis de décrire les conséquences du stress sur l’œsophage :

Il convient de souligner que les variations de la motilité œsophagienne, l'augmentation de l'acidité et l'élévation de la sensibilité de l'œsophage peuvent engendrer des douleurs parfois intenses dans cette région.

Les conséquences des douleurs œsophagiennes dues au stress

Les douleurs œsophagiennes induites par le stress compromettent considérablement le bien-être quotidien, avec l'installation de brûlures et de spasmes dès le réveil. De plus, l’alimentation peut aggraver ces symptômes. Tout cela participe à intensifier la focalisation sur les ressentis physiques et à biaiser l'évaluation de l'intensité de la douleur, créant ainsi un cercle vicieux d'angoisses croissantes.

Par ailleurs, les algies ont aussi pour conséquence la perturbation du sommeil, car le sujet est trop crispé. Enfin, la vie sociale peut également être impactée. Cela se manifeste généralement par une réticence à participer à des activités habituelles ou à sortir avec le groupe d’amis proches.

Les solutions efficaces pour soulager la douleur à l‘œsophage due au stress

Pour venir à bout des douleurs à l’œsophage, il faut aussi bien agir sur le mal-être psychique que sur les manifestations physiques.

Les techniques de gestion du stress

Les techniques de gestion du stress ont des racines généralement ancestrales. Certaines ont été perfectionnées ou réglementées par des médecins et autres spécialistes de la santé mentale afin d’optimiser leurs effets sur les angoisses, mais également sur le bien-être physique. Parmi celles que nous recommandons aux sujets ayant des douleurs à l’œsophage dues au stress, il y a :

L'alimentation adaptée pour prévenir la douleur à l’œsophage due au stress

Quel que soit le mécanisme sous-jacent aux douleurs œsophagiennes dues au stress, il est généralement conseillé de :

Les médicaments et traitements recommandés pour soulager la douleur œsophage due au stress

Les médicaments qui pourront être prescrits dépendront de la cause des douleurs ressentis dans l’œsophage. Si elles sont dues aux spasmes induits par le stress, les docteurs s’orienteront plutôt vers des inhibiteurs calciques ou des antidépresseurs tricycliques. Ces deux alternatives favoriseront le relâchement musculaire. Dans le cas de l’inefficacité de la médication, il se peut qu’une injection de toxine botulique soit recommandée.

Mais lorsque ce sont les brûlures dans l’estomac qui sont à la racine des algies, le patient aura droit à du charbon, à des antiacides et des pansements gastriques.

Le praticien pourra également donner des comprimés contre l’anxiété. Cela peut aller d’une supplémentation en magnésium à des traitements anxiolytiques.

Conseils pratiques pour éviter la douleur à l’œsophage liée au stress au quotidien

Une bonne organisation, du sport et un mode de vie sain sont des démarches faciles à mettre en place et accessible à tous afin de réduire le stress au quotidien et prévenir ainsi les douleurs à l’œsophage.

La gestion du temps et des priorités

Benjamin Franklin disait que le temps était de l’argent. Nous dirions que sa gestion, c’est également une source d’apaisement incontestable. En effet, en ayant une grande maîtrise sur son planning, le sujet sort du flou et anticipe facilement et sereinement l’avenir. Pour cela, il est bien sûr capital de définir les priorités. Il faut donc recenser toutes les tâches à exécuter et les classer selon leur importance et leur urgence afin d’arriver à les réaliser dans les bons délais. La planification, le fait de ne pas se laisser déstabiliser par les distracteurs ainsi que la capacité à dire non quand il le faut, rendent le quotidien plus organisé et plus simple à aborder. L’individu ne se laissera alors plus déborder par ses activités professionnelles et pourra s’accorder des moments de repos et de bien-être.

L'exercice physique régulier pour réduire le stress

Il est de plus en plus préconisé par le corps médical d'adopter une pratique sportive régulière pour réduire les risques d'obésité, de maladies cardio-vasculaires et de troubles anxieux. L'exercice physique induit, en effet, une sécrétion de dopamine et d'endorphines, engendrant une sensation de sérénité et d'apaisement.

Cependant, il est crucial de noter que dans le cas où une personne souffre de douleurs à l'œsophage, et particulièrement si ces algies résultent d'une production accrue d'acide gastrique, des activités sportives intenses ou stimulant l'abdomen, peuvent aggraver les symptômes. Par conséquent, il est recommandé d'opter pour une marche de 20 à 30 minutes quotidiennement. Cette dernière devra être programmée une à deux heures après le dernier repas.

L'importance d'une bonne hygiène de vie pour limiter la douleur à l’œsophage due au stress

Un mode de vie sain constitue l'une des principales stratégies pour apaiser et prévenir les symptômes physiques liés au stress. 

Ainsi, afin de réduire les douleurs œsophagiennes, il est impératif de restreindre les repas excessivement copieux et riches en matières grasses, ainsi que les aliments mentionnés précédemment. En plus, il est recommandé de maintenir une bonne hydratation, en buvant  au moins 1 litre et demi d’eau par jour. Il faut aussi s'abstenir de consommer de l’alcool, vu qu’il irrite l’œsophage et amplifie le vécu anxiogène.

Par ailleurs, le sommeil joue un rôle crucial et il est conseillé de dormir au minimum 7 heures par nuit. Des recherches, telles que celle menée par Fass et ses collaborateurs en 2008, indiquent que ce type de douleur est souvent attribuable au stress résultant de troubles du sommeil.

Quand consulter un professionnel pour la douleur œsophage liée au stress ?

Lorsque les algies se font persistantes et qu’elles impactent lourdement la qualité de vie de l’individu. Il est recommandé de consulter un gastro-entérologue. Il est également conseillé de le faire si les douleurs œsophagiennes s’accompagnent d’autres symptômes tels qu’une perte de poids significative ou d’une dysphagie (difficulté à avaler).

Si le médecin ne détecte aucune explication somatique au trouble, il orientera probablement le patient vers un professionnel de la santé mentale. Ce dernier se chargera alors d’établir un diagnostic et de proposer à la personne la psychothérapie qui l’aidera à mieux gérer son stress. Les psychologues et autres psychiatres proposent généralement une thérapie cognitivo-comportementale. Cette approche se focalise sur l'identification et la modification des pensées dysfonctionnelles et des schémas comportementaux liés à l’état de tension psychique. Elle permet ainsi de mieux gérer les pressions et les angoisses et d’atténuer les manifestations physiques associées.

Conclusion

Pouvant être déclenchées par les angoisses, les douleurs œsophagiennes affectent le bien-être physique et émotionnel. Les réactions physiologiques dues au stress, telles que la stimulation de l'acidité gastrique et la sensibilité accrue de l’œsophage, font émerger les symptômes douloureux. Les conséquences s'étendent au quotidien, perturbant le sommeil et impactant la vie sociale. Pour prévenir cela, les techniques de gestion du stress, du temps et de priorités, la relaxation, une alimentation adaptée et le sport peuvent être d’excellents alliés. Les approches thérapeutiques, notamment la thérapie cognitivo-comportementale, se présentent comme des solutions prometteuses lorsque la qualité de vie est altérée. Il est également conseillé parfois de recourir à des traitements médicamenteux.

Douleur à l’œsophage due au stress : causes et solutions efficaces

Chaque symptôme peut être examiné à travers diverses perspectives. Du point de vue psychopathologique, les nausées induites par le stress peuvent être comprises comme une manifestation de l'inconscient en réaction à des tensions émotionnelles. Ceci pourrait refléter une incapacité subconsciente à digérer les pressions psychologiques. Nous nous focaliserons aujourd’hui sur l’explication physiologique de ce phénomène gênant et nous examinerons les approches naturelles qui permettent de l’atténuer.

Comprendre le lien entre les nausées et le stress

Selon Clere (2018), le stress peut induire une palette de troubles gastro-intestinaux qui peuvent aller de la gastrite au reflux en passant par les nausées, ces sensations désagréables provenant du tractus digestif supérieur et parfois associées à des vomissements. Dans cette situation, l'individu se trouve non seulement aux prises avec l'angoisse, mais également dans un état d’inconfort physique. Il se sent barbouillé et il a l’impression d’être entravé dans ses actions habituelles.

Les mécanismes physiologiques des nausées liées au stress

Lorsqu'il est confronté au stress, le corps entre en mode Combat ou Fuite. Cela est induit par une activation du système hypothalamo-hypophyso-surrénalien qui conduit à la libération d'hormones telles que l'adrénaline et le cortisol. Ces dernières vont provoquer une kyrielle de réactions physiologiques comme l’augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle, la dilatation des pupilles…

Mais, selon Richards (2022), elles vont aussi agir en altérant la muqueuse de l'estomac et en détournant le sang du système digestif afin d’empêcher l’organisme de perdre de l’énergie dans l’assimilation de la nourriture.  Parallèlement à cela, il y a une tension musculaire dans la région abdominale. L’association de tous ces phénomènes engendre des sensations de nausées. 

Les facteurs de stress pouvant entraîner des nausées

Le stress peut être causé par diverses situations. Certaines personnes ont une très faible aptitude à tolérer les pressions professionnelles ou les problèmes financiers. D’autres sont plutôt sensibles aux conflits relationnels. Certains individus souffrent de maladies chroniques qui en font des êtres très angoissés. Il y a également des sujets qui ont du mal à supporter des nuisances dans leur environnement, comme le tapage des voisins, par exemple.

Les origines des tensions psychologiques sont extrêmement variées et elles dépendent du seuil de tolérance de chacun et de son histoire personnelle. Certains parviennent à les identifier de manière explicite, tandis que d'autres éprouvent des difficultés à le faire.

Mais il est important de savoir que, parallèlement à ces facteurs déclencheurs des symptômes dérangeants, les conséquences des angoisses, placent elles-mêmes le sujet dans un inconfort somatique. En effet, le stress entraîne des perturbations du sommeil, des habitudes alimentaires défectueuses, et parfois la consommation d'alcool et d'autres substances psychoactives. A leur tour, ces dysfonctionnements physiques et comportementaux contribuent à l'apparition ou au maintien des nausées, créant ainsi un cercle vicieux.

Les conséquences des nausées sur le bien-être et la qualité de vie

D’après Bruley des Varannes et ses collaborateurs (2019), la qualité de vie des personnes sujettes aux nausées est clairement altérée. Ils ont remarqué que ce type de symptôme entraîne des difficultés de concertation ainsi que des répercussions négatives sur les activités professionnelles.

Cet inconfort physique augmente le mal-être de l’individu stressé et son irritabilité. Il réduit également l’appétit et surtout l’envie de sortir et d’interagir avec autrui. Cela peut isoler les individus et participer même à l’éclosion d’affects dépressifs.

Les solutions naturelles pour soulager les nausées liées au stress

Des antiémétiques sont disponibles en pharmacie, et ce, sans ordonnance. Cependant, leur utilisation nécessite l'avis du pharmacien ou du médecin en raison des effets secondaires potentiels. Avant d'envisager cette option, il est fortement recommandé d'explorer des méthodes naturelles pour atténuer aussi bien le stress que  les nausées.

La relaxation et la gestion du stress comme approche préventive et curative

Dans une étude réalisée en 1997 auprès de patient en oncologie, Arakawa a découvert que la relaxation progressive réduisait significativement l’anxiété et les nausées. En agissant sur le système nerveux autonome, cette méthode favorise la décontraction des muscles abdominaux et un meilleur fonctionnellement digestif.

Par ailleurs, la méditation est une autre technique de gestion du stress qui aide à dompter les angoisses, mais également les manifestations corporelles que celles-ci provoquent. Elle permet d’accepter ses ressentis, de réduire le vécu anxiogène et d’apprendre à supporter les symptômes physiques dérangeants. Enfin, il y a aussi l’hypnose qui peut détourner l’attention de la personne de ses hauts-le-cœur. De plus, lors des séances, l'individu est plus réceptif aux suggestions positives, ce qui peut influencer sa perception des symptômes et de leur intensité. La vidéo qui suit permet de s’initier à cette pratique :

L'utilisation d'huiles essentielles pour apaiser les nausées

L'aromathérapie constitue une approche médicale alternative exploitant les extraits volatils des plantes dans le but de promouvoir la santé physique et mentale. Afin de retrouver le bien-être et de prévenir ou de traiter les nausées, il est conseillé d’utiliser :

L'alimentation et les remèdes naturels pour soulager les nausées

Conformément aux directives du service de Nutrition de l'hôpital Harrogate pour soulager les nausées, il est recommandé de :

L'importance d'un mode de vie équilibré pour réduire les nausées liées au stress

Adopter une alimentation équilibrée, tout en suivant les consignes susmentionnées, assure une réduction des sensations de lourdeur. Il est également capital de bien se reposer et de dormir au moins 8 heures par nuit pour favoriser un fonctionnement optimal du système digestif. D’ailleurs, il est connu que les nausées épuisent la personne physiquement et mentalement.

De plus, l'engagement dans une activité sportive de faible intensité contribue à diminuer le stress et à prévenir l'émergence des symptômes. Cela régule la digestion et apaise les tensions. Enfin, des promenades régulières en plein air sont aussi recommandées.

Quand consulter un professionnel pour les nausées liées au stress ?

Les nausées induites par le stress ne suscitent pas de préoccupations médicales majeures. Néanmoins, dans certaines circonstances, il est vivement recommandé de consulter un professionnel de la santé.

Les signes indiquant qu'une consultation médicale est nécessaire

En cas de nausées, la prise de rendez-vous chez un médecin est recommandée dans les cas où :

Quand consulter un professionnel pour les nausées liées au stress ?

Les professionnels de la santé à contacter en cas de nausées persistantes

Pour ce qui est des spécialistes qu’il est recommandé de consulter, il vaut mieux s’adresser en premier à son médecin traitant. Ce dernier se basera sur l’anamnèse du patient et sur son examen pour déterminer s’il a besoin d’une visite chez un médecin spécialiste.  Il optera pour un gastro-entérologue s’il suspecte qu’une maladie digestive ou gastrique pourrait expliquer les nausées. Il pourra l’orienter vers un ORL, si les manifestations évoquent un trouble à l’oreille. Une consultation chez un cardiologue peut également être envisagée si les signes cliniques font suspecter un problème d’ordre cardio-vasculaire.

Une fois la cause psychogène confirmée, et si les symptômes sont réellement persistants et contraignants et au quotidien, il faudrait faire appel à un psychiatre ou un psychologue afin de prendre en charge le stress.

Témoignages de personnes ayant utilisé des solutions naturelles pour soulager leurs nausées

Voici les témoignages de L. et Y., des récits qui ouvrent la voie à l'espoir tout en dévoilant d’autres astuces et techniques susceptibles de libérer l’individu du poids des angoisses et de l’inconfort des nausées.

Témoignage de L.

Je suis une jeune consultante de 25 ans. Malgré une excellente santé, il y a environ un mois, j'ai traversé une période très difficile à cause d'un stress inhabituel. Les symptômes comprenaient des crises de nausées matinales, liées aux angoisses et accompagnées d'une gêne abdominale. La première fois, cela s'est produit alors que j'étais en route vers le travail avant une réunion de deux heures, une tâche que je gère normalement sans problème. Cependant, cette fois-là, le stress m'a causé des nausées et m'a profondément affectée. Depuis cet incident, la simple pensée à cet état d'inconfort ravivait la tension psychique et déclenchait à nouveau les mêmes manifestations fort désagréables. J'ai consulté un médecin qui m'a prescrit du propranolol pour me soulager, mais je n'ai pas réellement vu d'effet, car la cause était clairement psychologique.

J'ai essayé diverses stratégies. J’ai travaillé sur l'acceptation du stress en reconnaissant sa présence tout en cherchant à le gérer activement. Le contrôle de ma respiration s'est avéré être un outil essentiel, m'aidant à maîtriser les moments de tension. En me concentrant sur des aspects positifs de la situation qui me préoccupe, je réussis aussi à détourner mon esprit des pensées anxiogènes. Le recours à la musique, en particulier lors de mes trajets en métro ou avant de m’endormir, a constitué une autre approche bénéfique. Les mélodies relaxantes m'offrent une échappatoire momentanée. Par ailleurs, j'ai découvert que la menthe a des vertus apaisantes. Lorsque je sens l'angoisse monter entre deux réunions, sucer une pastille mentholée m'aide à atténuer les nausées. En résumé, je ne suis pas guérie du stress, mais j’ai appris à y faire face et j'explore toujours différentes méthodes pour m’assurer un bon équilibre émotionnel. »

Témoignage de Y.

« En ce moment, je traverse une période où je parviens à stabiliser mon niveau d'anxiété, ce qui est plutôt encourageant ! Il y avait un temps où mes angoisses déclenchaient des vomissements quotidiens. Cela commençait par des nausées persistantes qui pouvaient durer pendant plusieurs heures. C’était vraiment infernal ! Malgré l'utilisation d'un spray naturel anti-vomissements et du Motilium, les résultats n'ont pas été concluants.

J'ai remarqué que les symptômes semblaient se calmer lorsque le stress diminuait. Conscient de la nécessité d'apprendre à maîtriser mes émotions, je me suis tourné vers des approches alternatives telles que l’homéopathie et les séances l’acupuncture.  Ces dernières m’ont permis d’améliorer significativement mon état psychique général. Elles m'offrent un moment de calme et de concentration qui libère mon esprit des tensions accumulées. Le contact des aiguilles semble créer un équilibre énergétique réduisant les manifestations physiques du stress. Les nausées ont commencé à diminuer en intensité et en fréquence au fil de mes visites chez le spécialiste et je me sens beaucoup plus détendu qu’avant. »

Conclusion

Sur le plan physiologique, le stress et le cortisol induisent des nausées en favorisant la contraction des muscles abdominaux et en perturbant le processus de la digestion. Cela impacte négativement la qualité de vie de la personne. Pour atténuer naturellement l’inconfort, des approches comme la relaxation, l'utilisation d'huiles essentielles, une alimentation adaptée et un mode de vie équilibré sont recommandées. Bien que ces manifestations soient généralement bénignes, des consultations médicales sont conseillées en cas de symptômes persistants, de vomissements, de fièvre ou de perte de poids. S’il y a une conformation de l’origine psychogène des nausées, une consultation auprès d'un professionnel de la santé mentale permettrait de renouer avec le bien-être quotidien.

Nausées et stress : les solutions naturelles pour vous soulager

Au cœur des préoccupations des cardiologues, le stress est devenu un des principaux facteurs psychosociaux associés aux pathologies cardio-vasculaires. Ses conséquences, à priori bénignes, peuvent se compliquer avec sa persistance dans le temps. Nous nous penchons aujourd’hui sur la capacité de cette tension psychique à influencer le rythme cardiaque et sur son rôle dans la survenue des extrasystoles.

Qu'est-ce qu'une extrasystole et quel est son lien avec le stress ?

L'incidence fréquente des extrasystoles dans la population générale souligne leur caractère généralement anodin de ce symptôme. Nous explorons aujourd’hui son lien irrévocable avec le stress.

Définition de l'extrasystole

La systole est la phase de contraction du cœur, tandis que l'extrasystole représente un battement supplémentaire en dehors du rythme cardiaque normal. Cette anomalie résulte du fait que le myocarde se contracte parfois prématurément.

Bien que cette manifestation soit peu perceptible, le sujet peut ressentir une gêne physique. Cela est dû, en général, à la reprise du rythme régulier d’une manière plus forte qu’à l’accoutumée.

Selon la Société Française de Cardiologie, il existe deux types d'extrasystoles. Il y a les ventriculaires et les supraventriculaires. Elles sont considérées comme bénignes et elles peuvent toucher un cœur parfaitement sain. Cependant, les extrasystoles ventriculaires dissimulent, quelques fois, un trouble cardiaque plus profond.

Effets physiologiques du stress sur le cœur et les battements cardiaques

Le stress agit sur l’ensemble de l’organisme. Lorsqu’il induit des symptômes cardiaques tels que les extrasystoles, cela est généralement dû aux mécanismes physiologiques suivants :

Facteurs de stress pouvant déclencher des extrasystoles

Les déclencheurs des extrasystoles liées au stress sont diversifiés.

Les soucis professionnels, tels que le harcèlement, le manque de reconnaissance et la surcharge de travail, représentent des facteurs majeurs. Les interactions sociales négatives, comme les problèmes conjugaux, les conflits avec les voisins et le manque d’empathie des proches jouent également un rôle significatif. Nous pouvons aussi citer les préoccupations financières, qu'elles découlent de dettes non réglées ou d'importantes dépenses imprévues. Parfois, ce sont des phénomènes naturels, comme les tremblements de terre et les tsunamis, qui exercent une lourde pression sur l'individu.

En somme, il est complexe de cerner toutes les causes sous-jacentes, et ce, en raison du fait que leurs répercussions dépendent largement de la sensibilité de chacun et de sa capacité à faire face aux événements. Cependant, il est essentiel de noter que les extrasystoles peuvent elles-mêmes générer et aggraver le stress, contribuant ainsi à alimenter un cercle vicieux.

Autres facteurs contribuant à l’apparition des extrasystoles

Un risque accru d’arythmie est induit par le stress, mais également par les affects dépressifs et par certaines émotions négatives intenses et soudaines, selon des chercheurs comme Johnson et ses collaborateurs (2014). Ces derniers citent, entre autres, la colère et l’hostilité.

En outre, il y a des études qui ont révélé que la fièvre, un effort physique très important, la fatigue, la consommation excessive de café, d’alcool ou de drogues peuvent aussi amplifier les arythmies cardiaques.

Par ailleurs, le corps médical évoque le rôle de traitements médicamenteux, tels que les médicaments digitaliques ou les pseudo-éphédrines, dans l’apparition du battement du cœur supplémentaire.

Enfin, les maladies digestives ou de la thyroïde ainsi que les pathologies respiratoires chroniques comptent également parmi les facteurs de développement de ces manifestations.

Qu'est-ce qu'une extrasystole et quel est son lien avec le stress ?

Comment réduire les extrasystoles liées au stress ?

Un changement dans le mode de vie, ainsi que l’utilisation régulière de méthodes douces permettent de prévenir ou de venir à bout des extrasystoles et de retrouver le bien-être.

Techniques de gestion du stress pour réduire les épisodes d'extrasystole

Nombreuses sont les méthodes qui permettent de se relaxer et de gérer son stress. Facile à adopter, elles dissipent les tensions physiques et mentales et aident à prendre du recul par rapport à ses perceptions corporelles et à ses pensées négatives.

La cohérence cardiaque pour diminuer le stress et les palpitations

La technique de cohérence cardiaque peut être très intéressante pour les personnes souffrant d’extrasystoles dues au stress. Elle abaisse, en effet, le niveau de cortisol (hormone du stress), active la sécrétion de l’ocytocine (hormone du bonheur) et elle prévient l’anxiété via son rôle dans la production de la sérotonine et de la dopamine.

Cette approche repose sur le principe selon lequel le contrôle de la respiration a des conséquences sur la fréquence cardiaque. La méthode implique des exercices respiratoires qui doivent être réalisés trois fois par jour. Pendant ces séances de 3 à 5 minutes, il suffit de diminuer progressivement le rythme respiratoire jusqu’à atteindre 6 respirations par minute.

Conseils pour adopter un mode de vie sain et réduire le risque d'extrasystoles

Afin de maintenir son cœur en bonne santé et de diminuer son niveau de stress, il est recommandé d’avoir un mode de vie sain.

Cela passe essentiellement par une alimentation équilibrée riche en nutriments, vitamines et oméga-3. Il est aussi impératif de profiter d’un sommeil de qualité et que ce dernier dépasse les 7 heures par nuit.  Le tabagisme est à proscrire, et il est vivement conseillé de réduire la consommation de café et d’autres excitants pour rester serein.

Une activité physique régulière, d'une durée quotidienne de 30 minutes, est également essentielle. Il est d’ailleurs important de privilégier des exercices modérés. Enfin, une gestion efficace du temps et une séparation claire entre la vie personnelle et professionnelle sont cruciales pour le bien-être global.

Quand consulter un professionnel pour des extrasystoles liées au stress ?

Bien que les extrasystoles soient généralement considérées comme inoffensives, il est parfois crucial d'éliminer toute incertitude en consultant un cardiologue afin de garantir le bon fonctionnement du système cardiaque.

Symptômes nécessitant une consultation médicale

Dans le cas d’une salve d’extrasystoles, si les battements supplémentaires du coeur sont fréquents et/ou s’ils génèrent une gêne physique, il est capital de consulter rapidement son médecin traitant ou un cardiologue.

En effet, ces manifestations pourraient ne pas être uniquement liées au stress. Elles sont parfois le signe de pathologies cardiaques telles qu’une anomalie congénitale, une maladie coronarienne, un dysfonctionnement des valves du cœur…

Elles peuvent également compter parmi les symptômes d’une hypothyroïdie, d’une pathologie respiratoire ou pulmonaire, d’une hernie hiatale… Elles sont quelques fois dues à un dosage anormal du potassium sanguin (Vidal, 2022).

Examens médicaux pouvant être réalisés pour évaluer les extrasystoles

Équipé de son stéthoscope, le médecin peut parfois détecter les extrasystoles. Cependant, cela ne constitue généralement pas un critère suffisant pour établir un diagnostic. Il complètera sûrement son évaluation par le biais d'un ou de plusieurs des examens suivants :

Traitements disponibles pour gérer les symptômes d'extrasystole

Pour traiter les extrasystoles de nature psychogène, les médecins prescrivent rarement de traitement médicamenteux. Ils préfèrent généralement orienter la personne qui est en souffrance vers un professionnel de la santé mentale pour que ce dernier l’aide à gérer son stress et les manifestations physiques qui en découlent.

Cependant, il se peut que l’examen ou que le profond mal-être du sujet conduise le praticien à lui proposer :

Quand consulter un professionnel pour des extrasystoles liées au stress ?

Témoignage et conseils pratiques pour vivre avec des extrasystoles liées au stress

Dans cette dernière section, nous partageons le témoignage d’Adrien qui a su apprivoiser son arythmie et son stress. Nous explorerons également diverses stratégies de gestion et de prévention des extrasystoles fonctionnelles. Enfin, nous mettons en lumière les ressources disponibles en France pour apporter un soutien aux personnes affectées par ces manifestations.

Témoignage

« Je me suis toujours promis de partager mon témoignage le jour où je retrouverais la sérénité. Je le fais donc avec plaisir aujourd’hui et j’espère vraiment qu'il pourra aider ceux qui expérimentent l'anxiété de les perturbations du rythme cardiaque.

Depuis mon adolescence, les extrasystoles appariassent de manière intermittente. Elles font partie intégrante de ma vie. J'ai consulté des cardiologues, j’ai subi divers examens, mais rien d'anormal n'a été détecté. Malgré cela, ce n’est qu’au bout de plusieurs années que je suis enfin convaincu que c’est mon état émotionnel qui est à l’origine de ces manifestations. J'ai donc décidé de me prendre en charge pour sortir de ma frustration. J'ai intégré des compléments de magnésium dans ma routine quotidienne après avoir lu sur ses bienfaits pour la santé cardiaque. Cette décision a contribué à réduire la fréquence d’apparition des extrasystoles et a bien atténué leur intensité. Est-ce un effet placebo ? Je ne sais pas ! Mais ce qui est sûr, c’est qu’en les arrêtant alors que je suis dans une période anxiogène, les symptômes reprennent.

En parallèle, j'ai exploré des techniques de gestion du stress pour renforcer mon bien-être affectif. La méditation et la respiration profonde ont été des alliées précieuses dans ma quête de tranquillité intérieure. Ces pratiques m'ont permis d’améliorer significativement ma qualité de vie.

À l'âge de 27 ans, je suis déterminé à explorer de nouveaux moyens naturels pour optimiser mon confort physique et mental. J'espère que mon expérience inspirera d'autres. Courage à tous ceux qui vivent ces expériences épuisantes et déprimantes. Faites confiance aux avis médicaux rassurants, acceptez la réalité et n’hésitez pas à chercher des solutions naturelles pour avancer vers une vie épanouissante. »

Astuces et approches pour faire face aux épisodes d'extrasystole dans la vie quotidienne

En complément des stratégies, précédemment évoquées visant à atténuer le stress et à gérer de manière efficace les extrasystoles, plusieurs autres astuces peuvent être envisagées pour apporter un réel soulagement aux individus souffrant d'angoisse

Ressources et communautés en ligne offrant du soutien et des conseils

Parallèlement aux consultations chez les psychologues et autres psychiatres, d’autres options s’offrent aux français en quête de soutien psychologique. Nous pouvons citer :

Conclusion

Les mécanismes physiologiques du stress, tels que la libération d'adrénaline et les modifications de l’amplitude de l'onde T, participent à l’émergence des extrasystoles, ces arythmies cardiaques généralement bénignes. Les techniques de gestion du stress, comme la respiration profonde, l'autohypnose et le yoga ainsi que la méthode de la cohérence cardiaque permettent de réduire ces conséquences physiques des angoisses. Un mode de vie sain, une supplémentation en magnésium, le recours à la phytothérapie et à l’homéopathie sont également conseillés. Cependant, en cas de persistance des symptômes, une consultation en cardiologie serait prudente pour exclure d'éventuelles cardiopathies sous-jacentes.

Extrasystole et stress : comprendre les liens et trouver des solutions

En un instant, la joie peut atteindre son apogée, mais quelques minutes plus tard, le moral est au plus bas… La palette des émotions d’un sujet subissant les affres du stress peut être assez large. Impactant les comportements de la personne et ses interactions sociales, les sautes d'humeur peuvent rapidement représenter un véritable défi en matière de gestion émotionnelle. Trouver des moyens de faire face à ses angoisses, de prévenir les oscillations de l'humeur ou de les atténuer devient alors essentiel pour maintenir le bien-être et préserver ses relations interpersonnelles.

Les causes du stress et leurs effets sur les sautes d'humeur

L’humeur est décrite par Delay (1946) comme « une disposition affective [...] qui donne à chacun de nos états d’âme une tonalité agréable ou désagréable, oscillant entre les deux pôles extrêmes du plaisir et de la douleur. » Ainsi, il est tout à fait normal qu’il y ait des fluctuations. Mais c’est lorsque ces dernières deviennent trop exacerbées, permanentes et non réellement motivées par une cause externe qu’elles causent de la frustration chez l’individu. Elles peuvent alors être due à des modifications hormonales ou au stress. Découvrons ce qui provoque ce dernier et comment il génère des montagnes russes émotionnelles.

Les principales causes du stress

Le stress, cet ennemi invisible du bien-être, peut être causé par deux types de facteurs :

Chacune des étiologies, précédemment mentionnées, va être confrontée aux ressources et aux capacités psychiques de l'individu à la gérer. Il faut savoir que ce qui suscite de l'anxiété chez une personne peut être considéré comme insignifiant pour une autre. Ceci va être tributaire, en grande partie, de la personnalité du sujet et de son histoire personnelle.

Les effets du stress sur les sautes d'humeur

Le lien entre le stress et les sautes d’humeur a été étudié par un bon nombre de chercheurs. Les résultats sont contradictoires. Certains affirment une causalité, d’autres parlent d’une corrélation ou d’une absence d’effet. Voici cependant les variables étudiées qui semblent agir sur l’humeur :

Reconnaître les signes des sautes d'humeur liées au stress

Afin de repérer les sautes d’humeur spécifiques au stress, il est essentiel de savoir qu’elles s’accompagnent de manifestations sournoises. L’ensemble va avoir un impact important sur la qualité de vie du sujet.

Anxiété et perturbations physiologiques

Lorsque les oscillations de l’humeur sont dues au stress, elles s’associent généralement à des réactions physiologiques et à des angoisses. 

Ainsi, le sujet se sentira plutôt fébrile. Il peut ressentir une accélération de son rythme cardiaque et une impression d’étouffement. En plus, il va être tendu tant au niveau psychique que physique. Les tensions musculaires se traduisent souvent par des épaules contractées, une mâchoire serrée et des maux de tête. Des problèmes gastro-intestinaux se rajoutent à toutes ces manifestations et vont favoriser les sautes d'humeur et compliquer leur gestion.

Variation de l'humeur et irritabilité

Une personne stressée ressent qu’elle est sous tension. Son seuil de tolérance face aux stimulations de l’environnement se voit alors réduit et elle devient donc très irritable. En plus, passant de l’euthymie à la colère ou à la tristesse en quelques minutes, elle expérimente un ascenseur émotionnel qu’elle n’arrive pas à maîtriser. Tout cela ne va qu’accentuer sa nervosité et sa frustration. Son quotidien pourra même s’en trouver profondément affecté, et ce, surtout si elle laisse ses affects rythmer ses journées.

Il est important de noter que ces manifestations ne doivent pas être confondues avec un véritable trouble de l’humeur. La persistance, l’amplitude des oscillations et leur impact sur la vie du sujet doivent emmener l’individu à consulter. Selon le Dr Goodwin (2023), l’impulsivité et les dépenses excessives comptent parmi les autres signes d’alerte.

Modification de l’appétit et du rythme circadien

Un état d’hypervigilance, des réactions de sursauts exagérés et une excitation psychique dus au stress, expliquent la difficulté à trouver le sommeil. Le cortisol et l’adrénaline en sont responsables. Ils maintiennent le sujet en état d’éveil et cela rend son réveil ardu, sa fatigue marquée et la gestion de ses émotions compliquée.

Quant à l’appétit, ses modifications vont varier d’une personne à l’autre. L’hormone du stress va perturber la production de ghréline ou celle de la leptine, augmentant ainsi la sensation de faim ou bien l’impression de satiété chez l’individu. Or, le taux de sucre dans le sang, directement dépendant de la nourriture ingurgitée, a un impact prouvé sur les sautes d’humeur.

Difficulté de concentration et de prise de décision

Le stress et les variations de l’humeur, perturbent l’aptitude du sujet à se focaliser sur les tâches qui demandent de l’attention et de la concentration. Il a du mal à écouter, et même ses capacités de compréhension peuvent se trouver limitées.

Sous l’effet d’émotions contradictoires, il n’arrive plus à bien évaluer les situations, ce qui complique grandement le processus de prise de décision.

Techniques de relaxation pour faire face aux sautes d'humeur instantanées

S’attaquer à la racine du mal et à la cause des sautes d’humeur est la solution la plus efficace pour venir à bout des manifestations occasionnées par le stress. Les méthodes de relaxation constituent une des meilleures alternatives pour retrouver la détente et le bien-être, sans recourir à une aide extérieure.

La méthode de la respiration profonde et contrôlée

Constituant la base de la majorité des techniques de relaxation, la respiration profonde et contrôlée agit sur diverses constantes corporelles. Elle diminue la fréquence cardiaque, améliore l’oxygénation et la circulation du sang et elle réduit les tensions musculaires. Elle peut être pratiquée en position, assise, debout ou même couchée. Il suffit d’inspirer profondément par le nez en veillant à ce que l’air remplisse totalement l’abdomen. Ensuite, il faut marquer une petite pause avant d’expirer doucement par la bouche jusqu’à vider entièrement ses poumons.

La visualisation mentale

La visualisation est une technique de représentation mentale d’une situation, d’un objet ou même d’une sensation. Elle impose une image positive au cerveau et déclenche ainsi une série de réactions physiologiques et émotionnelles. Elle peut donc détourner la personne de ses affects négatifs et les transformer en des émotions agréables.

Diverses ressources en ligne présentent cette méthode et initient à son utilisation. En voici une :

Les exercices de pleine conscience

Dans sa revue des mécanismes d’action de la méditation pleine conscience et de ses effets sur la santé mentale, Ngô (2013) a cité son impact positif sur la régulation des émotions et sur la réévaluation cognitive. La pratique du mindfuless va, en effet, moduler de l'amygdale par le cortex pré-frontal latéral et activer la partie médiale dorsale de ce dernier. Ainsi, cela réduit les sautes d’humeur et facilite les processus de concentration et de prise de décision.

Les techniques de distraction mentale

Pour détourner ses angoisses et ses émotions négatives de ce qui les provoque, il est possible de tromper le cerveau en le poussant à se concentrer sur des activités divertissantes et plaisantes. Une randonnée, un concert, une pièce de théâtre, de la lecture ou l’écriture thérapeutique sont toutes des alternatives relaxantes qui permettent au sujet de s’accorder du répit et d’oublier son stress et ses soucis.

Stratégies pour gérer les sauts d'humeur liés au stress

De légères modifications des habitudes quotidiennes peuvent améliorer la capacité de l'individu à faire face au stress et à ses fluctuations d'humeur. Cependant, il ne faut pas oublier que la clé du succès d’une telle stratégie réside dans le maintien de ces nouvelles routines sur le long terme.

Faire de l'exercice physique régulièrement

La pratique régulière d’une activité sportive est essentielle afin de garder la forme et pour s’assurer bien-être et bonne humeur au quotidien.

En effet, les études ont démontré qu’une forte production de neuromédiateurs tels que la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine est constatée après l’exercice physique. Cela aide considérablement à la diminution des affects positifs et du taux de cortisol dans le sang. Il faut noter que des sports trop intenses n’ont pas de vocation anti-stress, il est donc préférable de les éviter et de privilégier la natation, la course à pied ou le cyclisme.

Adopter une alimentation équilibrée et saine

Une alimentation riche en micronutriments, en caroténoïdes et en polyphénols est recommandée pour équilibrer l’humeur. Ainsi, consommer des grains complets, des céréales, des légumes, des fruits, des aromates, des épices, du thé vert peut être très bénéfique. Il est aussi conseillé aux personnes stressées de manger des aliments riches en oméga-3, tels que les poissons gras et les noix.

Il faut savoir que tout cela permet de libérer des neurotransmetteurs anxiolytiques et anti-dépresseurs et de préserver l’organisme du stress oxydatif.

Établir une routine quotidienne structurée

Le fait d’établir des repères bien définis évite au sujet de se retrouver dans l’incertitude et dans le flou. Avoir de la visibilité sur sa journée ou sur son futur en général accentue le sentiment de contrôle et réduit les angoisses et les appréhensions quant à l’avenir.

Par ailleurs, la mise en place d’un planning structuré permet aussi de ne pas se laisser dépasser par les évènements et de remplir ses missions dans les temps. Cette organisation est capitale pour ne pas être envahi par le stress et les sautes d’humeur.

Demander de l'aide et du soutien

Les personnes sujettes aux fluctuations de l’humeur gagneraient beaucoup à être souvent entourée par des individus bienveillants de leur cercle d’amis ou de leur famille. Cela les aiderait à relativiser leurs ressentis et à avoir une meilleure estime d’eux-mêmes. Les recherches ont même prouvé que le soutien social réduirait significativement le stress.

Mais il ne faut pas hésiter à entrer en contact avec un psychologue ou un psychiatre si les manifestations deviennent trop dérangeantes ou si elles signent une rupture avec le fonctionnement antérieur du sujet et sa qualité de vie. Il se peut alors qu’il souffre d’un trouble bipolaire ou de cyclothymie.

Conclusion

Mettant à rude épreuve les ressources mentales du sujet, les sautes d’humeur causées par le stress peuvent aussi aggraver ce dernier. En effet, elles confrontent l’individu à sa faible capacité à gérer ses émotions et cela peut être très frustrant et angoissant. Pour en venir à bout, de nombreuses techniques de relaxation peuvent être adoptées. Une modification du mode de vie et l’inscription de routines quotidiennes saines et anti-stress peuvent améliorer le bien-être quotidien. Cependant, il faut noter que si ces manifestations s’intensifient et durent dans le temps, il serait alors capital de consulter un professionnel de la santé mentale.

Comment gérer les sautes d'humeur liées au stress ?

La sensation de boule dans la gorge, scientifiquement appelée globus pharyngé, est un phénomène fréquemment observé chez les individus soumis au stress. Bien que généralement inoffensive, cette manifestation physique de la tension psychique peut devenir réellement gênante pour le sujet qui la présente. Aujourd’hui, nous explorons les facteurs déclenchants de ce symptôme ainsi que les moyens de le surmonter.

Comprendre la sensation de boule dans la gorge due au stress

Beaucoup de personnes ont dû expérimenter, au moins une fois dans leur vie, la sensation de gorge nouée ou l’impression d’avoir un corps étranger ou une boule dans la gorge. Il s’agit d’ailleurs d’un motif de consultation fréquent en ORL selon Delaine et ses collaborateurs (2022). Il faut savoir qu’en général, il n’existe pas de causes somatiques au trouble. Il est donc classé fonctionnel ou psychogène.

Cette manifestation survient généralement en cas de stress aigu, avant une présentation en public ou un évènement spécialement important. Le sujet ressent donc une constriction de la gorge. Cela est désagréable et ça peut même être douloureux dans quelques rares cas. Il peut aussi ressentir des difficultés à s'exprimer ou à avaler. Certains individus pourront également avoir peur de ne plus pouvoir respirer correctement. 

Les causes principales de la boule dans la gorge liée au stress

Les découvertes des recherches scientifiques dévoilent constamment de nouvelles réactions du corps face au stress. Découvrons les mécanismes physiologiques et psychologiques qui sous-tendent l'apparition de la sensation de boule dans la gorge.

L'impact du stress sur le système nerveux et les muscles du cou et de la gorge

Jacobson, cité par Tremble (1959), avait déjà démontré que la sensation de boule dans la gorge est le fruit de spasme œsophagien. Pour cela, il avait utilisé des explorations à l’aide de rayons X.

Complétant ces données, Holmqvist et ses collaborateurs ont découvert en 2013, qu’en cas de stress, c’est le nerf vague qui provoque une hyperstimulation et une  constriction des muscles de la gorge.

Parallèlement, nous savons que la libération de l'adrénaline et du cortisol, entraîne l’accélération de la respiration augmentant ainsi le volume d'air dans les poumons. Les muscles de la gorge reçoivent alors plus d'oxygène, provoquant un élargissement de cette structure anatomique.

Une sorte de lutte s’engage donc entre les différents groupes musculaires épiglottiques. Certains tentent de fermer la voie respiratoire pendant que d’autres cherchent à la maintenir ouverte. Cette tension crée le globus pharyngé.

Les facteurs psychologiques favorisant l'apparition d'une boule dans la gorge due au stress

Les professionnels de la santé ont rapidement constaté que les symptômes liés à la sphère oto-rhino-laryngologique et les troubles psychiatriques étaient souvent interconnectés. En effet, les manifestations psychiques ont le potentiel de déclencher ou d’aggraver les problèmes ORL, et vice versa.

D’ailleurs, les études ont montré que les personnes hypersensibles ainsi que celles au tempérament anxieux sont généralement plus sujettes à la sensation de boule dans la gorge que le reste de la population. Lorsque ces dernières sont confrontées à une situation ou à un évènement qu’elles jugent menaçant, cela risque fortement de faire éclore l’impression de gorge nouée.

Les solutions efficaces pour soulager la boule dans la gorge due au stress

Face à ce symptôme, qui, bien qu’ennuyeux, demeure bénin du point de vue médical, il est tout à fait envisageable de mettre en place des stratégies visant à atténuer l'impact de la source de ces manifestations, à savoir le stress.

Techniques de relaxation pour réduire le stress et apaiser la sensation de boule dans la gorge

La relaxation a l’avantage de réduire les angoisses, mais elle agit également sur les mécanismes physiologiques pouvant causer une boule dans la gorge.

L'importance d'une bonne gestion du stress pour prévenir l'apparition de la boule dans la gorge

Dans notre société moderne, le stress fait partie intégrante de la vie quotidienne. Les multiples responsabilités, les échéances serrées et les pressions sociales contribuent à exposer chaque individu à un niveau d’anxiété considérable. Cependant, il est essentiel de comprendre que la véritable clé pour bénéficier d’une qualité de vie optimale réside dans la capacité à gérer efficacement cet état de tension à la fois psychique et musculaire. Il faut alors réapprendre à respirer convenablement, méditer, faire du yoga, mais aussi :

Conseils alimentaires pour atténuer la sensation de boule dans la gorge liée au stress

La sensation désagréable de boule dans la gorge peut être éliminée ou aggravée par l’alimentation. Il est donc important de ne consommer que les aliments qui peuvent réduire ce symptôme incommodant.

Quand consulter un professionnel pour une boule dans la gorge due au stress ?

Selon Gotfried (2022), bien que totalement anodin lorsqu’il est lié au stress, le symptôme de boule dans la gorge devrait induire la personne à consulter dans les cas suivants :

Il faut, en effet, noter que même si dans la plupart des cas la gorge nouée sont d’origine psychogène, les manifestations peuvent parfois être un signe de pathologies somatiques telles que le reflux gastro-œsophagien, une myopathie ou une lésion dans le cou ou le médiastin.

Quand consulter un professionnel de la santé mentale ?

Une fois toutes les causes somatiques des symptômes ont été écartées et que ces derniers persistent pendant plusieurs semaines, ou deviennent de plus en plus désagréables, il est conseillé de consulter un psychologue ou un psychiatre.

Ces professionnels de la santé mentale possèdent les compétences nécessaires pour déterminer le mal-être qui provoque les manifestations agaçantes. Leur évaluation aboutira le plus probablement à un diagnostic de trouble anxieux ou de stress. Par la suite,  le patient se verra proposer un plan de traitement adapté, qui peut inclure des séances de psychothérapie et/ou des approches de gestion du stress. Parfois, des médicaments anxiolytiques peuvent être prescrits.

Témoignage

Une infirmière lyonnaise, mère de deux jeunes enfants, a voulu partager un message d’espoir avec les personnes qui sont gênées par cette sensation de boule dans la gorge. Elle nous a parlé de son expérience et de sa lutte contre ce symptôme lié au stress.

« Pendant plus d'un an, j'ai été tourmentée par cette impression de boule dans la gorge. Malgré de multiples consultations chez mon médecin généraliste et deux visites chez des ORL, tous m'ont assuré que tout était normal, ce qui augmentait encore plus ma frustration ! Il faut savoir que je suis de nature anxieuse et sujette à la psychosomatisation. J'avais déjà connu des périodes d'angoisse par le passé. Pourtant, je me demandais si cette "boule" était simplement due à une mauvaise digestion causée par certains aliments. Il se pouvait que ma surconsommation de café ou des allergènes alimentaires ait provoqué un gonflement des muqueuses de ma gorge. Bref, j’étais un peu dans le déni de mon état et de mon stress.

Mon psychologue m'a permis de comprendre que cette sensation de gorge nouée pouvait être le résultat d'angoisses et d’émotions refoulées. Ces dernières créaient un blocage au niveau de la gorge. L'écriture m'a beaucoup aidée à libérer mes ressentis, et chaque fois que possible, je sortais prendre l'air. Parfois, je confiais mes enfants à ma mère ou à une tante, qui avaient compris que, pour m'en sortir, j'avais besoin de moments de solitude pour me recentrer.  J’ai aussi décidé d’apprendre à mieux gérer le stress, notamment en apprenant à contrôler ma respiration, à pratiquer la méditation et à me convaincre que rien de grave ne se produirait. Je me concentrais mentalement sur les aspects positifs de ma vie, tout en prenant du recul par rapport aux soucis temporaires. Bien que cela ait nécessité un effort constant au début, cela m'a vraiment aidée. La pratique régulière du sport et du yoga a également été essentielle pour réduire mon anxiété. Je continue d’utiliser ces méthodes régulièrement, et ce, même si j'ai enfin réussi à surmonter cette sensation de boule dans la gorge. J’ai retrouvé un grand bien-être et je me sens bien plus détendue au quotidien. ”

Conclusion

La sensation de boule dans la gorge est souvent d'origine psychogène. Favorisée par la libération d'adrénaline et de cortisol en réponse à un vécu stressant, elle résulte de la contraction des muscles du cou. Pour l’atténuer, diverses stratégies de relaxation, telles que la respiration profonde et la méditation, peuvent être efficaces. Une bonne gestion du stress, une hygiène de vie adéquate et des modifications alimentaires peuvent également contribuer à faire disparaître ce symptôme gênant, mais sans danger. Cependant, s’il persiste et/ou s’aggrave, une consultation médicale s'impose pour exclure toute cause somatique et un rendez-vous chez un professionnel de la santé mentale aidera à renouer avec le bien-être.

Boule dans la gorge due au stress : causes et solutions efficaces

Quand le stress consume l’individu, il devient capital d’agir et de trouver des solutions qui permettent de retrouver l’apaisement. Heureusement, ces dernières se trouvent parfois sous la forme de produits présents dans la nature ou de pratiques relaxantes à la portée de tous.  À cet égard, il est intéressant de noter qu'une étude, réalisée par Ipsos en 2019, révèle que 75 % des Français envisagent de recourir à des anxiolytiques naturels s’ils en ressentent le besoin dans l’avenir.

Qu'est-ce qu'un anxiolytique naturel et comment peut-il aider à lutter contre le stress ?

Un anxiolytique naturel est une substance ou une technique qui permet de réduire significativement le stress et l’anxiété sans utiliser des composés artificiels ou chimiques. Il en existe un bon nombre que les professionnels de la phytothérapie, de l'aromathérapie, de la psychothérapie et d'autres experts du bien-être recommandent vivement aux sujets angoissés. Découvrons ces solutions et comment elles contribuent à atteindre la sérénité.

Solution 1 : La plantes adaptogènes

Appelées adaptogènes car elles renforcent les capacités d’adaptation de l’organisme face au stress, ces plantes regorgent de bénéfices pour la santé mentale. Parmi les plus populaires et les plus efficaces d’entre elles, nous pouvons citer :

Solution 2 : Les huiles essentielles

En petites gouttes dans les recettes salées ou sucrées, mélangées à une huile support pour un massage ou juste inhalées, certaines HE sont des essences prodigieuses qui préviennent et traitent les états anxieux.

Les huiles essentielles

Solution 3 : Le CBD

Naturellement présent dans le cannabis, le cannabidiol n’a pas de pouvoir psychoactif, contrairement au THC. Relaxant très efficace, il est vendu en libre accès en France lorsqu’il ne contient que 0.3 % de Tétrahydrocannabinol.

Crippa et ses collaborateurs (2018) ont vérifié son potentiel thérapeutique. Leur recherche a conclu qu’il devrait être fortement recommandé en cas de phobie sociale, de stress post-traumatique, de troubles du sommeil et de dépression.

Il faut savoir qu’il se vend sous diverses formes : gélules, huiles, baumes, bonbons, infusions, fleurs…

Solution 4 : Les vitamines et les sels minéraux

N’ayant pas de valeur énergétique, les vitamines remplissent pourtant diverses fonctions. Leur excès ou leurs carences peuvent perturber l’organisme et engendrer des troubles et des symptômes gênants. Celles qui favorisent le bien-être, ce sont les vitamines A, B, C, D, E qui ont des propriétés antioxydantes et régulatrices du système nerveux.  En ce qui concerne les sels minéraux, le magnésium est connu pour être un des meilleurs éléments pour lutter contre la fatigue psychique et musculaire. Il est également apaisant et il améliore la qualité du sommeil.

Tous ces nutriments se retrouvent dans les aliments et il serait alors intéressant d’opter pour un régime alimentaire riche en vitamines et en Mg. Il est aussi possible de recourir à des compléments alimentaires contenant ces composés organiques et inorganiques.

Solution 5 : Les fleurs de Bach

Les 38 fleurs de Bach sont une alternative totalement inoffensive contre le stress. Ce sont des élixirs qui sont obtenus suite à diverses étapes de transformation des fleurs et ils sont destinés à prévenir et à gérer la peur, la solitude, les soucis relationnels, l’hypersensibilité, le manque d’intérêt et le désespoir.

Les substances les plus indiquées aux personnes qui souffrent d’un stress aigu ou chronique, ce sont l’aigremoine, l’alène, le charme, le noyer, le prunus et le rescue.

fleurs de Bach

Solution 6 :  L’acupuncture

Cette technique traditionnelle chinoise utilise des aiguilles qui vont être placées dans des régions précises du corps. Dans le cas de l’anxiété, elles sont généralement déposées au niveau de la tête, du dos et du ventre. Elles sont censées stimuler certains points pour rééquilibrer les énergies et faciliter leur circulation.

Giacobino et ses camardes (2015) attestent que l’acupuncture ne soulage pas uniquement le stress de manière temporaire. Son impact est bien plus profond et dure dans le temps traduisant l’acquisition d’une meilleure capacité à affronter les situations difficiles.

Solution 7 : La relaxation

Les techniques de relaxation sont nombreuses, elles peuvent facilement être apprises grâce aux vidéos qu’on peut trouver sur Internet. Nous recommandons :

Solution 8 : La méditation

Approche millénaire, originaire de l’Inde, la pratique méditative est redoutable pour devenir maître de ses émotions. Désormais reconnue comme technique scientifique, la méditation pleine conscience compte parmi les outils de choix de la thérapie cognitivo-comportementale. En effet, nombreuses sont les recherches en psychiatrie qui ont révélé son efficience auprès des patients souffrant de troubles anxieux.

Le principe de cette méthode n’est pas de se détourner des évènements et des ressentis anxiogènes, mais de les regarder avec détachement pour pourvoir facilement les gérer et les dépasser.

La méditation

Solution 9 : Le sport

Faire du sport durant au moins 20 minutes, et ce, quotidiennement, est une activité qui exige des efforts et un certain engagement, mais les bénéfices sont très intéressants. Endorphine, dopamine et sérotonine sont libérées pendant l’exercice physique, diffusant une sensation de bien-être et activant le circuit du plaisir.

Le fait de s’entraîner régulièrement, maintient la production de ces hormones du bonheur et réduit considérablement le niveau d’anxiété et de stress.

Solution 10 : La gestion du temps et des priorités

Le stress est souvent lié à une gestion inadéquate du temps. Ceci engendre généralement l’impression d’être totalement dépassé et angoissé en raison de la charge de travail cumulée.

Pour éviter cela, il est essentiel de mettre de côté les activités chronophages et les distractions au moment de travailler. De plus, il est impératif d'établir des objectifs SMART : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels (à réaliser dans une période bien déterminée). Il est également crucial de hiérarchiser ces derniers afin de les aborder de manière séquentielle. Enfin, il est aussi très important de savoir dire non et de refuser certaines demandes pour maintenir sa productivité.

Les avantages des anxiolytiques naturels par rapport aux médicaments sur ordonnance

Il est incontestable que les avantages des anxiolytiques naturels sont nombreux :

Tout ceci explique le fait que de plus en plus de Français s’orientent aujourd’hui vers ces remèdes, au détriment des médicaments. Il est cependant crucial de noter que nous encourageons toute personne, dont les symptômes du stress sont gênants et marquent une rupture avec sa qualité de vie d’avant de consulter un médecin traitant ou un psychiatre. Il se peut que son cas nécessite obligatoirement un traitement médicamenteux. 

Les avantages des anxiolytiques naturels par rapport aux médicaments sur ordonnance

Témoignage d’une personne ayant utilisé des anxiolytiques naturels avec succès

Jérôme, mathématicien de 45 ans qui dit avoir souffert de stress depuis son adolescence, nous parle de sa découverte de l’univers des anxiolytiques naturels :

"Je suis une personne très cartésienne. Je n’arrive à accorder ma confiance qu’en me basant sur des preuves scientifiques. Les traitements médicaux étaient ma réponse à tout problème de santé, dont mon anxiété perpétuelle. Jusqu'à ce que je rencontre ma femme, qui m'a ouvert les yeux sur un tout autre monde de bien-être. Elle m'a montré des articles scientifiques solides attestant de l'efficacité des remèdes naturels, et cela m'a fait réfléchir. J'ai d’abord exploré ces options à contrecœur. Je me suis mis à utiliser des produits offerts par Dame Nature, comme la camomille, la valériane ou la mélisse ainsi que des compléments alimentaires. Parallèlement, j'ai appris des techniques de relaxation telles que la méditation et la respiration profonde. Ces méthodes, appuyées par des neuropsychologues et des psychothérapeutes, ont commencé à porter leurs fruits. Aujourd'hui, je gère mon stress de manière plus efficace et j’ai une vie beaucoup plus équilibrée. Désormais, je suis convaincu que la science et la nature peuvent coexister harmonieusement pour assurer un meilleur équilibre mental et émotionnel aux personnes anxieuses."

Précautions à prendre lors du recours aux anxiolytiques naturels

Même s'ils sont généralement inoffensifs, il est essentiel de prendre des précautions et d'envisager une consultation médicale avant de recourir aux anxiolytiques naturels.

L’importance de consulter un professionnel de la santé avant d'utiliser des anxiolytiques naturels

Si les symptômes liés au stress atteignent un degré de gravité suffisamment élevé pour perturber la vie quotidienne de l'individu, il est impératif de consulter un médecin. Cependant, même en présence d'une anxiété légère, la recherche de solutions suggère que le mal-être est palpable. 

Par conséquent, il est fortement recommandé de solliciter un professionnel de la santé pour discuter de son état et de l'intention de recourir à des anxiolytiques naturels. Il faut en effet savoir que ces remèdes peuvent ne pas convenir à tout le monde.

Comment choisir le bon anxiolytique naturel pour ses besoins ?

Pour choisir correctement un anxiolytique naturel, il faut bien s’informer dessus.

Les plantes adaptogènes et les huiles essentielles peuvent parfois présenter des contre-indications. En effet, certaines herbes et essences peuvent être photo-sensibilisantes, non adaptées aux femmes enceintes ou allaitantes ou aux personnes sujettes à des allergies. Quelques remèdes peuvent aggraver les problèmes de foie. Il y en a même qu’il est recommandé d’éviter lorsqu’on prend certains médicaments pour ne pas déclencher des interactions chimiques dangereuses pour la santé. Il faut, par ailleurs, noter que même le sport et l’acupuncture ne peuvent pas être envisagés comme une alternative anti-stress par tout le monde. Ils peuvent être déconseillés aux sujets ayant des soucis cardiaques et aux hémophiles.

Le fait de faire des recherches permet également de savoir si la solution convoitée convient réellement aux manifestations spécifiques qui dérangent la personne. Il y a des traitements qui sont plus efficaces pour soulager les tensions musculaires ou pour lutter contre les insomnies, tandis que d’autres ciblent plutôt les troubles cognitifs associés au stress.

Conclusion 

Les anxiolytiques naturels, tels que les plantes adaptogènes, les huiles essentielles, le CBD, les vitamines, le magnésium, les fleurs de Bach, l'acupuncture, la relaxation, la méditation, le sport, et la gestion du temps et des priorités, offrent une alternative de choix face au stress. Les avantages de ces remèdes résident dans leur caractère sain, l'absence d’accoutumance, leur capacité à renforcer les ressources psychiques et leur coût souvent plus abordable. Les personnes, souhaitant utiliser une de ces solutions, devraient néanmoins prendre des précautions, notamment en consultant un professionnel de la santé et en recherchant des informations sur les contre-indications potentielles.

Anxiolytiques naturels : 10 solutions efficaces pour lutter contre le stress

Touchant plus de 10 millions de Français, la spasmophilie se manifeste par une crise qui peut être spectaculaire. En général, celui qui l’expérimente se trouve submergé par un ensemble de symptômes physiques et émotionnels intenses. La compréhension de cette affection et des méthodes pour la gérer efficacement sont d'une importance capitale afin d’améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffre.

Qu'est-ce que la spasmophilie ?

Malgré le fait qu’elle ait été identifiée depuis le 19ème siècle par le médecin de Napoléon III, Lucien Corvisart, il est surprenant de remarquer que la spasmophilie n’est actuellement reconnue dans aucune classification médicale internationale.

D’après Veyret Arnaud (1993), cette pathologie fonctionnelle populaire dans les médias, rencontre encore la réticence du corps médical à la reconnaître comme réelle entité clinique à part entière. Ceci explique probablement pourquoi il est courant que ce diagnostic soit utilisé de manière interchangeable avec ceux de la tétanie, de la crise d'angoisse et de l'hyperventilation.

Aujourd’hui, il est commun de considérer que les crises de spasmophilie s’inscrivent dans le cadre des troubles anxieux. Elles sont donc classées comme une affection psychosomatique. Mais il est capital de noter que les manifestations peuvent aussi apparaître chez un sujet ayant un trouble métabolique, tel qu’une carence en magnésium ou en calcium.

Comment reconnaître une crise de spasmophilie ?

Pour Hioco (1981) et la majorité des experts dans cette affection, les éléments majeurs constatés chez les patients, ce sont l’hyperventilation et les spasmes qui traduisent une hyperexcitabilité neuromusculaire. Ces derniers expliquent le nom attribué à ce trouble fonctionnel. Cependant, nous observons également d’autres manifestations de type somatique et psychique. La crise se résout généralement progressivement, et ce, en quelques minutes. Dans de rares cas, elle peut durer une heure entière.

Les manifestations physiques lors d'une crise

Les spasmophiles affichent généralement un ou plusieurs des symptômes suivants :

Les réactions émotionnelles pendant une crise

Face aux signes physiques de la spasmophilie, de nombreuses manifestations émotionnelles apparaissent :

Les facteurs déclencheurs d'une crise de spasmophilie

Les nombreuses études sur la spasmophilie attestent de l’hypersensibilité des personnes qui en sont atteints. Le genre et l’âge ont aussi leur importance. En effet, les manifestations se retrouvent plus chez les jeunes et chez les femmes. D’ailleurs, il est intéressant de noter que ces dernières sont plus susceptibles d’afficher la symptomatologie lorsqu’elles vivent des chamboulements hormonaux tels que l’adolescence, la grossesse ou la ménopause.

Les facteurs étiologiques peuvent également être métaboliques, comme nous l’avons souligné en début d’article. Cependant, il est plus commun qu’ils soient d’ordre psychique.

Le stress et l'anxiété comme facteurs prédisposants

De nombreux chercheurs se sont intéressés au terrain génétique et ont découvert que les crises apparaissent chez les sujets qui ont des antécédents famillaux de troubles anxieux. Il a par ailleurs été rapporté par certaines recherches, dont celle de François et Renaud (1989), que 80 % des spasmophiles souffrent d’anxiété.

Au niveau physiologique, le stress et les angoisses vont provoquer une forte sécrétion de cortisol et d’adrénaline qui aura pour conséquence une accélération du rythme cardiaque et de la respiration. Cette hyperventilation va générer une diminution du CO2 sanguin qui va entraîner, à son tour, l’augmentation du taux de calcium. Ce dernier sera responsable de la tétanie, des spasmes et des contractions musculaires.

L'importance de l'environnement dans la survenue d'une crise

Le terrain anxieux doit normalement être combiné à des éléments déstabilisants dans l’environnement du sujet pour provoquer une crise de spasmophilie.

Ainsi, des bouleversements familiaux, des conflits conjugaux, un deuil ou un déménagement peuvent compter parmi les causes de l’apparition des symptômes.

La privation chronique de sommeil, due à des préoccupations incessantes ou à des nuisances sonores dans le voisinage, peut également être une des raisons de l’émergence du trouble.

Les techniques pour gérer une crise de spasmophilie efficacement

Pour dépasser les crises de spasmophilie, il est important d’apprendre à en contrôler les symptômes. Cela passe par une bonne maîtrise des techniques de relaxation, mais également par un renforcement des ressources mentales dans le but de mieux gérer le stress au quotidien.

La respiration contrôlée comme outil principal

Lors d’une crise de spasmophilie, le sujet souffre d’hyperventilation. La solution idéale pour arrêter cela, c’est de s’hypoventiler.

Pour induire une réduction de la fréquence respiratoire, il est préconisé de procéder à une série de respirations profondes, en alternant entre des inspirations diaphragmatiques, un petit arrêt de quelques secondes, puis une expiration lente et complète. Il est généralement conseillé d’utiliser ses mains ou un sac en plastique. Il faut alors les placer contre la bouche et le nez, ce qui va augmenter le taux de dioxyde de carbone dans l'air inhalé et compenser ainsi les effets indésirables de l'hyperventilation (Ecart-Duplessy, 2020).

L’utilisation de cette technique de respiration contrôlée exige une certaine maîtrise. Il est d’ailleurs recommandé de s’y familiariser en l’intégrant dans la routine quotidienne et en l’effectuant idéalement chaque soir, juste avant le moment de s’endormir. Cela rééquilibre le système nerveux, apaise l’individu et améliore la qualité de son sommeil.

La relaxation musculaire pour diminuer les symptômes

La relaxation des muscles peut se faire via divers procédés qui libèrent le spasmophile de ses angoisses et de ses tensions.

La gestion du stress au quotidien pour prévenir les crises

Pour s’éviter des crises de spasmophilie, il est capital de se prémunir contre le stress et d’apprendre à  le gérer convenablement. Pour cela, il faut un mode de vie sain et il est important en plus de s’accorder des moments de plaisir. Parmi les comportements à recommander, il y a : 

La gestion du stress au quotidien pour prévenir les crises

Quand faut-il consulter un professionnel en cas de spasmophilie ?

Si la crise de spasmophilie n’est pas isolée, il est important de consulter. Il est également capital de s’orienter vers un médecin lorsque les symptômes se déclenchent sans raisons apparentes.

Le rôle du médecin dans le suivi et la prise en charge de la spasmophilie

Lorsqu’une personne prend rendez-vous chez son médecin traitant et lui décrit une crise de spasmophilie, ce dernier va d’abord procéder par élimination pour s’assurer que le patient ne présente pas un trouble métabolique qui expliquerait les symptômes. Il vérifiera aussi, très aisément d’ailleurs, qu’il n’est pas en présence d’un individu souffrant d’une épilepsie ou d’un asthme.

Par la suite, en l’absence de cause somatique, il déterminera l’affection psychique dont le sujet souffre. Dans la plupart des cas, il s’agira d’une anxiété généralisée, d’un trouble panique ou d’une phobie.

Par la suite, il lui indiquera le médicament adéquat, si un traitement chimique est jugé nécessaire. Généralement, les psychiatres prescrivent un antidépresseur. Enfin, le spécialiste de la santé mentale lui conseillera probablement de suivre une psychothérapie de type cognitivo-comportemental.

Les autres professionnels de santé pouvant apporter leur aide

En plus du médecin traitant, du psychiatre, du psychologue ou du psychothérapeute, la personne sujette aux crises de spasmophilie peut s’orienter vers un ostéopathe, un acupuncteur ou un sophrologue.

Le premier, va agir sur les muscles pour réduire le stress et plus particulièrement sur le diaphragme, afin d’améliorer sa mobilité et de favoriser une bonne respiration. Le second, va rééquilibrer les énergies de l’individu et l’aider à être plus apaisée. Quant au dernier, il l’initiera aux différentes techniques de relaxation.

Conclusion

Les crises de spasmophilie, caractérisées par l'hyperventilation et les spasmes musculaires, se résorbent généralement en quelques minutes. Cependant, ces symptômes, causés par les angoisses et aggravant l’anxiété, secouent foncièrement la personne. Les gérer efficacement implique la maîtrise de la respiration et de la relaxation musculaire ainsi que la réduction du stress et des angoisses au quotidien. Les professionnels de santé mentale ainsi que les ostéopathes, les acupuncteurs et les sophrologues, peuvent également apporter leur soutien au patient, et ce, surtout si les manifestions perturbent significativement sa qualité de vie.

Spasmophilie : Comment gérer une crise efficacement ?

Le bien-être peut être atteint via divers moyens. Alors que certaines personnes recourent à des médicaments ou à des substances psychoactives pour apaiser leur anxiété, il est important d'explorer des méthodes naturelles, et ce, en particulier lorsque les symptômes ne sont pas sévères. Aujourd'hui, nous explorons des approches non-médicamenteuses et accessibles à tous, permettant de prévenir et d’atténuer les crises d'angoisse.

Qu'est-ce qu'une crise d'angoisse et pourquoi choisir des remèdes naturels ?

Il est essentiel d'entamer cet article par une précision importante. Bien que les deux termes soient souvent employés de manière interchangeable, la crise d’angoisse n’évolue en attaque de panique que lorsqu'elle atteint un niveau aigu et intense. D’autres paramètres, tels que la fréquence des symptômes et la cause de leur apparition, contribuent à distinguer les deux entités l’une de l’autre.

Symptômes de la crise d’angoisse

Une crise est une rupture d’homéostasie délimitée dans le temps. La crise d’angoisse apparaît généralement face à un événement stressant et perturbe profondément l’équilibre de l’individu. L’anxiété commence à gagner la personne petit à petit, jusqu’à ce qu’elle présente la symptomatologie suivante :

Le sujet arrive alors difficilement à penser et à se raisonner et cela l’empêche de réagir correctement à la menace qu’il perçoit. Les manifestations s’arrêtent généralement au bout de quelques minutes

Pourquoi opter pour une approche naturelle contre les crises d’angoisse ?

Selon une étude réalisée par l’Académie Nationale de Médecine (2020), le nombre de français qui se tournent vers de nouveaux moyens pour se soigner est en pleine expansion. Quant à Ninot et ses collaborateurs (2018), ils affirment que les interventions non-médicamenteuses (INM) encouragent les personnes à prendre soin d’elles-mêmes. Cela permet aussi d’améliorer la qualité de vie, de prévenir l’apparition de maladies ou de diminuer leurs symptômes. Ces INM englobent les psychothérapies, mais également l’aromathérapie, la phytothérapie, l’acupuncture, l’ostéopathie, l’hypnose, la relaxation, le yoga…

Ces remèdes naturels comportent divers avantages. Premièrement, ils sont totalement inoffensifs et non invasifs, contrairement aux médicaments qui peuvent provoquer nombreux effets secondaires indésirables. Deuxièmement, ne pas recourir à un traitement allopathique quand les manifestations sont gérables, renforce les ressources mentales. Cela pousse la personne à trouver en elle-même les outils qui favorisent son développement et son bien-être. Troisièmement, ces approches sont généralement peu coûteuses et accessibles à tous.

Il est essentiel de souligner qu’en cas de symptomatologie significativement perturbante, il est impératif de consulter un professionnel de la santé. Ce dernier effectuera une évaluation approfondie pour déterminer si la prise de médicaments est nécessaire.

opter pour une approche naturelle contre les crises d’angoisse

Techniques de relaxation pour soulager une crise d'angoisse

Vu notre mode de vie actuel, l’être humain, qu’il soit sous l’effet de l’anxiété ou dans son état normal, a de plus en plus de mal à se relaxer. Désormais, même dans les situations où il est en train de se divertir, il est rare qu’il soit complètement détendu. Les techniques de relaxation visent à aider les sujets à réduire les tensions et le tonus musculaire qui augmentent le niveau de vigilance ainsi que les angoisses.

- La respiration profonde et contrôlée :  chez une personne qui expérimente des crises d’angoisse, une respiration lente et profonde sert à instaurer progressivement un sentiment de calme. Selon Yackle (2017), lors de cette pratique 175 neurones relais informent le cerveau que la situation est maîtrisée, ce qui favorise la suspension de l’état d’alerte.

- La méditation et la pleine conscience : le recours à une telle méthode ne peut se faire au moment de la crise, mais il permet d’en éviter d’autres et prépare le sujet à mieux gérer son stress. Il est important de noter que l’effet de l’exercice méditatif a été comparé à celui des traitements anxiolytiques par Hoge et ses collaborateurs (2023) et que le résultat de la recherche démontre clairement que les bénéfices des deux alternatives sont comparables.

- La visualisation guidée : ressemblant un peu à l’hypnose, tout en étant bien moins intense, la visualisation guidée, par une vidéo ou un thérapeute, est surtout connue pour préparer à réaliser une performance sportive. Cependant, elle permet également, à travers la représentation d’images positives, de diffuser un état de bien-être interne et de s’armer avant d’affronter un évènement stressant.

- Les techniques de détente musculaire : parmi ces dernières, on trouve la relaxation progressive, élaborée par Jacobson. Elle consiste à contracter et à décontracter successivement les différents groupes musculaires du corps jusqu'à atteindre un état de relâchement intense. Il est recommandé de s'entraîner à cette méthode et de l'utiliser dès les premiers signes d'escalade de l'anxiété.

Les plantes et les huiles essentielles efficaces contre la crise d'angoisse

Selon Létard et ses collaborateurs (2017), il existe, dans la nature, de nombreuses plantes qui sont considérées comme adaptogènes. Cette appelation renvoie au fait qu’elles augmentent la résistance de l’organisme face au stress et aux angoisses.  Parmi ces dernières, nous conseillons :

- La camomille et la lavande : elles ont un pouvoir apaisant incontestable. Réduisant les tensions musculaires, elles diminuent la nervosité et facilitent l’endormissement. Elles se consomment sous la forme de tisanes, ou bien quelques gouttes de leurs huiles essentielles peuvent être appliquées au niveau de la colonne vertébrale ou du plexus solaire.

- La valériane et le millepertuis : si la première plante favorise la relaxation, la deuxième a un impact sur l’humeur. Elles se complètent donc puisque le sujet, qui est en proie aux crises d’angoisse, développe assez fréquemment des affects dépressifs en réaction à ses symptômes.

- L'huile essentielle de bergamote : légèrement citronnée, cette HE diffuse une odeur agréable et elle a un effet sédatif sur le système nerveux central. Elle peut être utilisée en massage, lorsqu’elle est mélangée avec de l’huile végétale. Il est également possible d’en rajouter quelques gouttes aux recettes sucrées.

L'alimentation anti-stress pour prévenir les crises d'angoisse

Dans la prévention des crises d'angoisse, recourir à une alimentation saine et équilibrée peut s’avérer être une approche pertinente. Privilégier des nutriments aux propriétés anxiolytiques et anti-dépressives devrait alors de venir la règle. A cette fin, nous recommandons d’opter pour :

- Les aliments riches en magnésium :  sachant que l’anxiété et le stress provoquent un déficit en magnésium. Il est capital de restaurer les besoins de l’organisme en consommant légumineuses, les oléagineux, les céréales, les féculents et le chocolat noir. Ces derniers vont favoriser la régulation du système nerveux.

- Les aliments riches en vitamines B : il a été démontré que les personnes qui connaissent des crises d’angoisse, ont des taux de fer et de vitamine B6 inférieurs à ceux retrouvés chez la population générale. Afin de maintenir l'équilibre émotionnel, il est recommandé de suivre un régime alimentaire riche en vitamines B2, B6 et B12 et de prendre de belles rations d’œufs, de poissons, de viande, de légumes verts et de noix.

- Les aliments riches en oméga-3 :  augmentant la synthèse de la sérotonine qui est capable de réduire l’anxiété quand elle est en excès, l’oméga-3 se trouve dans les poissons gras, tels que le maquereau, le thon, le saumon et la sardine. Il y en a également dans les noix, les graines de lin, l’huile de colza et le soja.

L'alimentation anti-stress pour prévenir les crises d'angoisse

L'exercice physique comme remède naturel contre l'anxiété

La succession de réactions physiologiques, observées chez une personne qui vit une crise d’angoisse, est partiellement expliquée par le fait que la neurotransmission ne s’effectue pas de manière efficace entre les cellules. Heureusement, le sport peut palier ces perturbations comme l’a souligné le neuropsychologue Aaron Bonner-Jackson.

Il agit également en réduisant considérablement les taux de cortisol et en sécrétant les hormones du bonheur. Ces dernières viennent contrer les effets du stress et réguler l’activité du système nerveux pour aider le sujet à retrouver un certain bien-être.

Quel sport choisir et quand le pratiquer ?

Selon les neuropsychologues, lors de l’activité physique, le taux d’adrénaline va être réduit alors que celui des endorphines sera boosté. Cela apaise la personne et il serait donc idéal de s’exercer le matin pour attaquer la journée avec sérénité. Il est également conseillé de s’entraîner de manière quotidienne, et ce, idéalement pendant une durée minimale de 30 minutes par jour. Pour ce qui est des sports les plus recommandés afin de venir à bout des angoisses, il y a la natation, la marche la randonnée, la course à pied, le cyclisme et le yoga.

Les autres astuces naturelles pour gérer une crise d'angoisse

D’autres méthodes aident à bien gérer les crises. Il est bien sûr capital d’y recourir dès les premiers signes de montée des angoisses. En voici quelques-unes :

- La musique relaxante et les sons apaisants : les recherches ont prouvé qu’ils ont a un impact positif sur l’anxiété et les crises d’angoisse. En effet, les mélodies peuvent agir directement sur le taux d’adrénaline et de cortisol en les réduisant significativement. Elles stimulent parallèlement la sécrétion de dopamine. Pour ce qui est du type de musique, les experts sont mitigés. Certains ont défini des genres particuliers (les sons de la nature, le morceau Weightless, le jazz lent…), alors que d’autres insistent sur le fait que ça dépend des goûts et des préférences de chaque individu.

- Les techniques de distraction et de redirection de l'attention : diverses activités détournent la personne de ses pensées négatives et des multiples appréhensions qui risquent de provoquer une crise. Parmi celles-ci, il y a le coloriage, le dessin et l’écriture qui permettent de focaliser l’attention du sujet sur sa création et de diminuer toutes les manifestations physiologiques, dont l’accélération cardiaque et la tension musculaire.

L'importance de consulter un professionnel en cas de crises d'angoisse sévères

Lorsqu'une crise d'angoisse évolue vers une véritable attaque de panique et que cela se répète, il est alors capital de consulter.

Les signes de crises d'angoisse sévères ou d’attaque de panique

En plus des symptômes cités en début d’article, nous retrouvons chez la personne qui vit une véritable attaque de panique d’autres manifestations, telles que la déréalisation et la dépersonnalisation. Cela lui donne l’impression d’être déconnectée de son propre corps et de ses ressentis. Elle perçoit également le monde extérieur d’une manière déformée. Cette perte de contrôle multiplie elle-même les angoisses et le sujet peut expérimenter une peur intense de mourir.

L'importance d'un suivi médical approprié

Les crises d’angoisse aigues ou sévères ainsi que les attaques de panique sont des motifs fréquents de consultation en psychiatrie. Les méthodes naturelles peuvent aider lorsque les symptômes sont vraiment légers. Mais quand cela évolue et persiste, la prise d’un rendez-vous chez un psychiatre ou un psychologue doit être rapidement envisagée. Ils poseront alors le plus probablement possible un diagnostic d’un trouble anxieux et sauront indiquer le meilleur moyen de traiter la pathologie. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est généralement conseillée pour ce type de patient. Elle pourra être combinée ou pas à un traitement médicamenteux visant à réduire l’anxiété.

Quelle que soit la prise en charge décidée par le spécialiste de la santé mentale, la personne se sentira moins seule et elle apprendra à repérer les symptômes prodromiques d’une crise d’angoisse. Cela l’aidera beaucoup à mieux la gérer. Elle sera en plus parfaitement armée pour rationaliser ses pensées et pour ne plus se laisser envahir par les anticipations négatives. Au final, elle ne pourra que se sentir mieux et retrouver sa vie d’avant et sa joie de vivre.

Conclusion

Les remèdes naturels proposent une réponse efficace à la prévention et à l'atténuation des crises d'angoisse. L'exploration de méthodes non-invasives et largement accessibles permet de renforcer les ressources mentales et de favoriser le bien-être. Cependant, en cas de symptômes sévères, il est impératif de solliciter une consultation auprès d'un professionnel de la santé mentale. L'accompagnement de ces experts s'avère essentiel pour la compréhension, la gestion et le dépassement des troubles anxieux, ouvrant la voie à une existence plus apaisée. Ainsi, la clé du succès réside en général dans l'équilibre entre une approche naturelle et le recours à un soutien médical et/ou psychologique, lorsque cela est nécessaire.

Remède miracle contre la crise d'angoisse

Les défis au travail, les soucis financiers, les problèmes de santé et les conflits conjugaux ou avec les amis sont tant d’éléments qui viennent encombrer l’esprit du sujet, le préoccuper, le stresser et affecter négativement sa qualité de vie. Pour se libérer de tous ces tracas, le mot d’ordre est parfois le lâcher prise. Cependant, cette compétence clé pour retrouver la tranquillité et le bien-être est rarement innée. Heureusement, elle s’acquiert à travers divers exercices et comportements qu’il serait judicieux d’intégrer dans sa routine quotidienne.

Qu'est-ce que le lâcher prise ?

A l’ère où le développement personnel est devenu une mode, divers concepts ont éclos ou ont gagné en popularité. Parmi ces derniers, il y a celui lâcher prise.  Bien qu’historiquement assez ancien, il a surtout eu un regain d’intérêt à partir des années 1990, et ce, en grande partie grâce au livre de Guy Finley, « The secret of letting go ».  

Nous rappelons aussi que le père de la psychologie moderne, William James, cité par Tanguy (2018), en parlait déjà en 1911 comme cette capacité à donner du repos au Moi. Quant à Carl Jung, il explique qu’en lâchant prise, le sujet ouvre la porte à une exploration plus profonde de son inconscient et développe une meilleure compréhension de lui-même.  

Nous pensons qu’Herbert A. Otto et ses collègues (1984) ont donné une bonne explication du concept dans le leur livre « Uncomplicating your life », où ils le décrivent comme l’aptitude à abandonner la pression extérieure, à s’éloigner des relations épuisantes et du passé, à se débarrasser des schémas comportementaux défaillants et des fausses croyances... Selon eux, lâcher prise, c’est se libérer de tout ce qui empêche l’épanouissement et s’éviter des ruminations sur les aspects de la vie sur lequel la personne n’a pas de contrôle.

Enfin, nous retrouvons dans Larousse une excellente définition puisque le dictionnaire évoque un moyen de libération psychologique qui consiste à se détacher de son désir de maîtrise.

Les bénéfices du lâcher prise au quotidien

Le besoin de contrôle est très important pour l’être humain. Cela lui évite de se retrouver face au flou et l’aide à anticiper ses réactions et ce qui peut lui arriver. Ce mode de fonctionnement est clairement rassurant et apaisant. Mais à trop vouloir maîtriser l’avenir et chaque sphère de sa vie, la personne oublie de VIVRE au présent. Cela a en plus un impact sur le niveau de stress et d’anxiété, sur le bien-être mental général et sur les interactions avec autrui.

Réduction du stress et de l'anxiété

Les personnes qu’on appelle communément les control-freaks, pensent se préserver des angoisses à force d’anticipation. Pourtant, c’est l’inverse qu’on observe. Plus le sujet est dans une telle attitude, plus il se rendra compte que beaucoup de choses lui échappent et face à cela, il se sentira perdu et encore plus anxieux et stressé.

Par contre, l’accès à un état de lâcher prise va réduire considérablement l’anxiété. Cela a été mis en évidence par diverses études, dont celle réalisée par l’équipe médicale et scientifique des Thermes de Saujon en 2016. Ces derniers ont observé une diminution significative de l’anxiété et de la dépression chez 80 % des curistes qui ont réussi à abandonner le besoin de maîtrise.

Amélioration de la santé mentale

Un travail sur la capacité de lâcher prise va permettre à l’individu de prendre conscience de ses propres limites et à les accepter. Cela aide à aborder les évènements sous un nouvel angle. Il va alors agir de manière proactive lorsque c'est nécessaire, tout en acceptant sereinement ce qui est hors de son contrôle.

Par exemple, face à une catastrophe imminente, telle qu’un tsunami, il est évident que l'action immédiate est impérative et que l’état de stress est bénéfique pour agir rapidement. Cependant, dans des situations moins prévisibles, comme l'attente des résultats d'un examen, l’aptitude à lâcher prise permet de gérer l'incertitude avec résilience. Tout cela participe à réduire la charge mentale de la personne, l’aide à diminuer considérablement ses pensées négatives et lui confère un bien-être certain.

Meilleure relation avec soi-même et les autres

Maîtriser l’art du lâcher prise, c’est prendre du recul par rapport aux situations, mais également vis-à-vis de soi et à son entourage.

Le sujet devient moins intransigeant avec lui-même et gagne en confiance. Il ne s’encombre plus de la pression de vouloir contrôler jusqu’aux actes des autres et leurs idées. Cela l’aide à devenir plus tolérante et plus empathique. Une telle attitude ne peut que renforcer ses relations interpersonnelles, qui deviendront, de surcroît, plus épanouissantes.

Les bénéfices du lâcher prise au quotidien

Conseils et exercices pratiques pour apprendre à lâcher prise au quotidien

Pour sortir des griffes du stress, il est essentiel de s’initier à l’art du lâcher prise. Passant par le relâchement tant mental que physique, ce dernier peut être atteint via divers moyens.

Pratiquer la pleine conscience et la méditation

La pleine conscience, tout comme les angoisses, oriente l’attention vers les ressentis ou les expériences du moment. Cependant, contrairement au stress et à l’anxiété, la méditation va exiger de regarder ces éléments sans jugement.

Pour cela, le Mindfulness recourt à divers outils tels que la respiration profonde, le centrage, l’auto-évaluation de son état physique et mental… Cela a pour but d’atteindre le 7ème et dernier pilier de cette pratique et qui n’est autre que le lâcher prise.

Cultiver une attitude positive et accepter l'imperfection

Prendre du recul par rapport à sa façon d’aborder la vie et les évènements, c’est capital pour évoluer. En effet, les gens sont tellement centrés sur les actions et sur l’anticipation qu’ils en oublient de mettre le tourbillon de la vie sur pause afin de se poser les bonnes questions.

Il faut alors se demander sous quel angle les situations sont généralement évaluées. S’il s’avère que le pessimisme règne en maître, il faudra apprendre petit à petit à structurer différemment ses cognitions de sorte à chercher et à envisager les choses de façon optimiste. Cette démarche demande des efforts et de l’introspection, mais elle peut être facilitée en tenant un journal où le sujet note ses expériences, ses impressions et ses évaluations d’une manière positive plutôt que négative. Il s’agit de tout un apprentissage qui permet d'améliorer jusqu’à son seuil d’exigence envers soi-même.

Cultiver une attitude positive et accepter l'imperfection

S'accorder des instants de détente et de plaisir

Sortir avec ses amis, faire une activité passionnante, se balader en pleine nature, regarder sa série préférée, ce sont autant d’occasions qui font que le sujet se déconnecte de ses soucis et de son besoin d’avoir un contrôle.

Il est aussi important de bien séparer sa vie personnelle et ses engagements professionnels. Les mails et les messages des collègues à toute heure de la journée peuvent rendre impossible l’accès à un état de lâcher-prise. Il faut donc prendre l’habitude de mettre en sourdine les notifications une fois lors des moments de détente.

Apprendre à gérer ses émotions et éviter la rumination

Des études ont montré que les femmes sont plus sujettes aux ruminations que les hommes, et c’est en grande partie à cause de ces ressassements et ces pensées négatives répétitives qu’elles sont plus nombreuses à souffrir d’anxiété et de dépression.

Par ailleurs, Van Rillaer (2016) affirme que pour venir à bout de ce type de processus mental, il faut d’abord prendre conscience de ses effets délétères. Par la suite, il est important de se distraire via des activités physiques ou intellectuelles, se détacher de ses affects via la méditation et agir si cela s’avère possible.

La respiration profonde et consciente

Développée par Leonard Orr, en 1960 aux USA, la respiration consciente profonde est une technique hautement relaxante.  Souvent utilisée dans le milieu universitaire ou scolaire, elle permet aux professeurs, aux élèves et aux étudiants de lâcher prise et de déstresser. Cela décuple la concentration, l’attention et la confiance en soi.

Pour la pratiquer, le sujet peut s’asseoir ou rester debout.  Il devra fermer les yeux, joindre les mains derrière le dos pour ouvrir au maximum sa cage thoracique. L’inspiration doit faire gonfler le ventre, tout en évitant l'élévation des épaules et des côtes. Il faut la maintenir quelques instants avant de la relâcher intensément, permettant à tout l’air de sortir naturellement.

La respiration profonde et consciente

L'écriture thérapeutique et le journaling

Écrire équivaut à déverser ses maux sur une page. Cela permet de mettre en mots ses ruminations, de leur donner vie puis de s’en détacher. Incontestablement thérapeutique, le journaling apaise le sujet.

L’étude de Boulay et ses collaborateurs (2020) a démontré que l’écriture calme l’anxiété et facilite l’expression des affects. Elle agit également comme un outil réparateur qui aide aussi à se décentrer et à prendre de la distance par rapport à son vécu.

Le psychologue américain, James W Pennebaker, préconise de se lancer dans la rédaction de ce qui passe par la tête et ce qui dérange durant au moins 20 minutes, et ce, sans interruption afin que l’exercice favorise vraiment le lâcher prise et la sérénité.

Les techniques de relaxation et la visualisation créative 

Les diverses techniques de gestion du stress, comme l’auto-hypnose, la relaxation musculaire progressive et le yoga, génèrent un état de bien-être et un lâcher prise. Elles agissent en réduisant le taux de cortisol, en régulant la circulation sanguine et le rythme cardiaque.

D’autres approches permettent de se préparer activement à affronter les situations angoissantes. Parmi ces dernières, il y a la visualisation créative, durant laquelle, au lieu de ressasser les pensées négatives, le sujet essaye de s’imaginer vivre l’évènement à venir dans tous ses détails, et ce, en se le représentant positivement.  Pratique ancestrale, elle programme l’inconscient et favorise, selon les chercheurs en neurosciences, l’activation des fonctions physiologiques qui vont contribuer à la réussite des projets et des actions futurs.

La pratique régulière d'une activité artistique ou sportive

L’art thérapie et le sport sont deux activités qui développent le lâcher prise.

Que ce soit par la peinture ou par le théâtre, par exemple, la personne se débarrasse de ses démons inconscients et de ses angoisses. Une sorte mise à nu de ses émotions se déroule de manière plus ou moins consciente et le sujet expérimente une prise de distance par rapport au quotidien. Cela le libère de son besoin de contrôler et arrive à calmer son esprit. Par ailleurs, la concentration sur la réalisation artistique, elle-même, lui fait oublier ses soucis.

Il faut également savoir que la quiétude se retrouve aussi à travers l’exercice physique. La pratique régulière favorise la sécrétion permanente des endorphines, qui sont les hormones du bonheur et du plaisir et qui facilitent la réduction des tensions psychiques et physiques.

La pratique régulière d'une activité artistique ou sportive

Conclusion

Le lâcher prise est essentiel pour réduire l'anxiété et les ruminations et améliorer ainsi la qualité de vie. Cette compétence consiste à abandonner le besoin de tout contrôler. Ses avantages incluent une meilleure santé mentale, une plus grande confiance en soi et des relations plus harmonieuses. Pour développer cette aptitude, il y a diverses techniques, dont la méditation pleine conscience, la visualisation créative, la pratique d'activités artistiques ou sportives et le journaling. Cependant, si ces méthodes ne suffisent pas, il est conseillé de consulter un professionnel pour retrouver la sérénité au quotidien.

Apprenez à lâcher prise au quotidien : 8 conseils et exercices pratiques

Le stress, surnommé à juste titre le Mal du Siècle, n'est pas uniquement un fardeau mental. Il s'insinue insidieusement dans chaque recoin de notre corps, affectant divers organes et systèmes. Selon la Fédération Française de Cardiologie (2021), la corrélation entre cet état et les maladies cardiovasculaires est désormais clairement admis par la communauté scientifique. Parmi les symptômes observés, il y a le pincement au cœur qui peut susciter une inquiétude légitime chez ceux qui en font l'expérience.

Comprendre le pincement au cœur dû au stress : causes et mécanismes

Le pincement au cœur peut survenir aussi bien lorsque le sujet fait face à un stress aigu ou à un stress chronique. Cette sensation assez désagréable se manifeste comme suit :

Les effets physiologiques du stress sur le cœur

Lorsqu’une personne est stressée, une série de réactions se déclenche dans son organisme. Certaines d’entre elles vont être à l’origine d’un pincement au cœur. Les voici :

 Les facteurs de risque associés au pincement au cœur dû au stress

Face au stress, chaque personne réagira différemment, tant au niveau comportemental que sur le plan physiologique. Nous savons cependant que certains facteurs, vont irrémédiablement augmenter le risque de présenter un pincement au cœur. Parmi ces derniers, l’American Heart Association (2021) cite :

Les conséquences à long terme du pincement au cœur dû au stress

Les pincements au cœur dus au stress ne sont pas les seuls symptômes que le mal du siècle peut faire éclore au niveau du système cardiaque.

En effet, il peut réellement être mortel et causer des accidents cardio-vasculaires à force de stimuler l’amygdale.  Cette dernière va provoquer la forte sécrétion de globules blancs via la moelle épinière. Ceux-ci seront par la suite envoyés vers les artères où ils risquent de s’entasser formant une artérosclérose et constituant un grand facteur de risque d’infarctus, comme l’explique la Fédération française de Cardiologie (2018).

Il faut aussi savoir que le stress peut être la cause d’une cardiomyopathie, d’après le site des Hôpitaux Universitaires de Genève (2022). Suite aux fortes sollicitations du cœur à travers l’augmentation fréquente du rythme cardiaque, les muscles de ce dernier s’affaiblissent et cela entraîne un dysfonctionnement transitoire du ventricule gauche.

Prévenir et gérer le pincement au cœur dû au stress : conseils pratiques

Afin de prévenir l'émergence de symptômes, tels que les pincements, il est impératif de cultiver un mode de vie sain qui renforce le corps, tout en développant des compétences en matière de gestion du stress. Cet équilibre entre bien-être physique et mental est essentiel pour préserver la santé cardiovasculaire et éviter les effets néfastes du stress sur l’organisme.

Adopter un mode de vie sain pour diminuer le stress

Un mode de vie qui n’est pas sain peut fragiliser l’organisme, le rendant plus vulnérable aux conséquences délétères du stress. Afin d’éviter cela, il est important de :

Pratiquer des techniques de relaxation pour réduire le stress

Maintenant, pour bien s’armer mentalement, il est conseillé de s’initier aux techniques de relaxation et de les utiliser régulièrement.

Prévenir et gérer le pincement au cœur dû au stress : conseils pratiques

Quand consulter un professionnel pour un pincement au cœur dû au stress ?

Selon Thompson et Shea (2022), la pointe au cœur dure généralement moins de 30 secondes. D’ailleurs, dans ce cas-là, il est bien sûr toujours conseillé de consulter même s’il est pratiquement certain que les manifestations ne sont pas graves. Mais là où il est impératif d’aller à l’hôpital ou d’appeler le 15, c’est lorsque les pincements durent plus que quelques minutes. Le fait qu’ils soient associés à d’autres symptômes comme une douleur dans le bras droit et/ou au niveau de la mâchoire doit également alerter la personne.

Les professionnels de santé à contacter en cas de symptômes persistants

Même lorsque les pincements sont clairement occasionnés par le stress, nous conseillons quand même de consulter, en premier lieu, le médecin traitant ou un cardiologue. Ces derniers réaliseront les examens somatiques nécessaires pour éliminer toute cause somatique.

Par la suite, il faudra prendre rendez-vous chez un psychiatre ou un psychologue pour qu’ils évaluent l’état sujet et lui proposent une prise en charge adaptée à son cas. Une psychothérapie pourra alors être proposée au patient. Il se peut parfois que la prescription d’un traitement médicamenteux soit également nécessaire.

Témoignage inspirant : vaincre le pincement au cœur dû au stress

Si le pincement au cœur dû au stress est angoissant, mais peu inquiétant, il doit quand même être pris comme une sonnette d’alarme qui indique le moment est venu d’apprendre à dompter ses angoisses. C’est ce que nous retenons du témoignage de Céline, une jeune maman qui a dépassé ces symptômes.

Témoignage de Céline

« Je me souviens de ce 25 février-là  comme si c'était hier. Il s’agit de l’un de ces moments à marquer d’une pierre blanche, car ils changent votre vision de la vie. C'était lors d'une réunion au travail, une journée déjà bien chargée. Soudain, une douleur vive au cœur, un pincement que je n'avais jamais ressenti auparavant. La panique a pris le dessus, et j'ai cru que c'était la fin. Je pensais immédiatement à mes enfants et à leur future vie sans moi… Heureusement, mes collègues ont réagi rapidement et une ambulance est vite arrivée. Le diagnostic était sans appel, le stress était en cause ! C'était un soulagement, mais en même temps, cela m'a fait réaliser à quel point je me malmenais moi-même. Mon médecin m'a expliqué que le changement de mon hygiène de vie était impératif. Ces horaires de travail sans limite, ces déjeuners sautés et d’autres pris dans le fast-food situé sous les bureaux, les nuits à bosser et à cogiter… Tout cela devait s’arrêter.

J'ai commencé par revoir mon alimentation, en privilégiant des repas plus équilibrés. La malbouffe est devenue un vieux souvenir aujourd’hui. Je me suis mise au sport, même si je le détestais au début. La première séance de yoga a été un véritable désastre, mais j'ai persisté. J'ai appris à apprécier la méditation et la relaxation, des instants de calme dans ma vie trépidante. Maintenant, je prends chaque jour avec un sourire, je danse au rythme du stress, et je ne le laisse plus dicter ma vie. Grâce à ces pincements au cœur, je me suis rendue compte qu’il est essentiel de s'occuper de soi. La vie est trop courte pour laisser les préoccupations et les angoisses la gâcher. »

Les conseils des experts pour surmonter le pincement au cœur dû au stress

Les découvertes issues de la recherche, ainsi que les experts en bien-être mental et en santé cardiaque, ont permis de déterminer différents comportements à adopter ou à éviter afin de surmonter le pincement au cœur :

Les conseils des experts pour surmonter le pincement au cœur dû au stress

Conclusion

Le stress peut fortement influencer la santé cardiaque et cela se manifeste parfois à travers des pincements au cœur. Des mesures simples, comme une alimentation équilibrée, l'exercice régulier et la pratique de techniques de relaxation, permettent de prévenir ces symptômes. La méditation ainsi que l’évitement du tabac et de l’abus d’alcool peuvent aussi aider la personne qui présente de telles manifestations. Même si ces dernières sont bénignes, il est toujours important de consulter un professionnel de la santé si elles persistent. Un cardiologue permet de s’assurer de l’absence de causes somatiques. Quant au psychologue ou au psychiatre, ils accompagnent le sujet pour qu’il retrouve une vie épanouissante, où les angoisses sont parfaitement gérées.

Pincement au cœur dû au stress : prévention et symptômes

Les tremblements, ce sont des mouvements involontaires. Généralement rythmiques, ils consistent en des oscillatoires de muscles antagonistes, selon Gonzalez-Usigli (2022). Ils touchent principalement les mains, la tête, le visage, les cordes vocales, le tronc ou les jambes. Même si certains sont d’ordre pathologique et s’inscrivent dans le cadre de maladies comme la sclérose en plaques, la plupart du temps, ils sont physiologiques et causés par le stress.

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Qu'est-ce que le tremblement de stress et quelles sont ses causes ?

Le tremblement physiologique peut être causé par la faim, le froid, l’effort physique ou encore certains médicaments. Lorsqu’il est provoqué par un stress, il aura des symptômes spécifiques et ces derniers ne manqueront pas de déclencher à leur tour d’autres réactions chez le sujet qui en souffre.

Les symptômes du tremblement de stress

Appelés également tremblements fonctionnels ou psychogènes, ces mouvements dûs au stress ont la particularité d'apparaître et d’être fortement accentués par des émotions vives et les angoisses. Ils se présentent généralement de manière subite et le sujet se sent impuissant face à ce symptôme, car il est incapable de l’arrêter.  D’après le National Institute of Neurological Disorders and Stroke, leur intensité augmente lorsque la personne y prête attention et elle diminue si elle est distraite. Parmi les manifestations observées, il y a :

Les facteurs qui peuvent déclencher le tremblement de stress

Le stress déclenche toute une kyrielle de manifestations physiques et psychiques. Certaines d’entre elles sont à l’origine des tremblements :

Les conséquences du tremblement de stress

Le souci avec les tremblements psychogènes, c’est qu’ils vont eux même provoquer chez l’individu un stress supplémentaire. En effet, face à ces secousses corporelles, le sujet est confronté à son incapacité à contrôler ses propres mouvements lorsqu’il doit gérer un évènement anxiogène. Cela décuple son appréhension de ces situations et augmente son niveau d’angoisse.  Il est alors possible qu’il se réfugie dans le tabagisme, l’alcool ou dans l’utilisation de substances addictives, car il pense à tort que cela va le détendre. Or, de tels comportements ne feront qu’amplifier les symptômes.

Par ailleurs, la personne qui est aux prises avec de telles manifestations risque de perdre sa confiance en elle. Le fait d’être soumise au regard d’autrui au moment où elle se sent faible et incapable d’avoir une maîtrise de son corps a généralement un impact négatif sur son image d’elle-même.

le tremblement de stress et quelles sont ses causes

Comment remédier au tremblement de stress

La reprise de contrôle sur ses muscles et la disparition des tremblements devront irrémédiablement passer par une excellente gestion du stress. Celle-ci est essentielle pour retrouver le bien-être psychologique et s’armer pour affronter les situations menaçantes ou perçues comme telles. Afin d’arriver à maîtriser son état psychique, il y a les techniques de relaxation que tout sujet peut apprendre à utiliser seul, mais il y a aussi les psychothérapies.

Les techniques de relaxation pour réduire le tremblement de stress

Parmi les meilleures techniques de relaxation qui visent à réduire le stress et les tremblements, il y a le training autogène de Schultz. Il s’agit d’une technique d’auto-régulation facile à utiliser à tout moment de la journée pour déstresser et relâcher ses tensions. Cette auto-hypnose passe par la décontraction de tous les groupes musculaires, l’un après l’autre, provoquant une onde de bien-être et dissipant les angoisses qui abrasent la capacité de rationalisation.

Nous pouvons également recommander la respiration diaphragmatique. Selon Maleki et ses collaborateurs (2022), le fait de réapprendre à respirer profondément a un effet positif incontestable sur le stress et ses symptômes. Une meilleure oxygénation de l’organisme va réduire le rythme cardiaque, activer le système nerveux parasympathique et diminuer les contractions et les secousses involontaires des muscles.

Les approches thérapeutiques pour traiter le tremblement de stress

Diverses approches thérapeutiques peuvent être envisagées pour réduire le stress et les tremblements. Celles qui ont prouvé leur grande efficacité, ce sont :

Conseils pratiques pour faire face au tremblement de stress au quotidien

Parallèlement aux remèdes précédemment développés, il y a d’autres astuces qui permettent de venir à bout du stress et des tremblements. Celles-ci devraient être intégrées dans le quotidien du sujet afin de fortifier ses ressources face aux situations stressantes.

Les stratégies d'adaptation pour gérer le tremblement de stress dans les situations quotidiennes

Pour Lazarus et Folkman (1984) : « Les stratégies d’adaptations sont l’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d'un individu ».

Pour réussir à ne pas être dépassé par le stress, il est recommandé d’évaluer de manière rationnelle la situation pour savoir si elle est contrôlable ou pas. Si elle l’est, il faut alors définir des objectifs pour arriver à la gérer. Cependant, si elle s’avère ingérable, il est conseillé de lâcher prise et de ne pas se mettre en échec.

Une personne qui stresse par rapport à un exposé qu’elle doit présenter, n’est clairement pas face à un événement totalement incontrôlable, même si cela peut lui paraître être le cas au départ. Éviter la situation, c’est se laisser guider par ses émotions. Au final, cela risque de la rassurer un moment d’être débarrassée de la tâche, mais sur le long terme ceci est loin d’être efficace. Par contre, si elle essaye de trouver des moyens de se  sentir à l’aise le jour J, même si quelques tremblements la gêneront, cela l'encouragera à réitérer l’expérience jusqu’à la maîtriser parfaitement.

L'importance d'un mode de vie sain pour réduire le tremblement de stress

Un sommeil de qualité, une alimentation équilibrée et une hydratation optimale réduisent considérablement l’état de tension du sujet et les risques qu’il présente des tremblements. Il est donc important de se relaxer 30 minutes avant d’aller au lit et de dormir 8 heures entières. Il faut en complément un régime alimentaire comprenant des fruits, des légumes, des céréales, des légumineuses, des produits laitiers en quantités raisonnables, du poisson et des viandes maigres.

Il est important aussi de savoir que cela évite à l’organisme le stress oxydatif. Sur le long terme, ce dernier pourrait causer divers troubles neurologiques, dont les tremblements.

Les activités relaxantes qui peuvent aider à atténuer le tremblement de stress

Le choix des activités relaxantes qui permettent de réduire le stress va dépendre des goûts du sujet. Parmi celles que nous conseillons, il y a :

Conseils pratiques pour faire face au tremblement de stress au quotidien

Témoignage

Il est capital que la personne qui se trouve entre les griffes du stress et qui manifeste des tremblements se rassure en sachant qu’elle n’est pas seule et que beaucoup de personnes sont passées par là. En voici une.

A, une jeune femme qui a réussi à contrôler ses tremblements de stress

« Il y a quelques mois, alors que je venais d'intégrer l'université, j'ai remarqué des tremblements inexpliqués dans mes mains. C'était une période de grands changements pour moi. J'avais dû quitter le cocon familial pour poursuivre mes études dans une autre ville. Tous mes repères étaient soudainement chamboulés, et cela avait déclenché une série de symptômes liés au stress. J'ai développé de l'eczéma, mes nuits étaient agitées, j'étais souvent irritable, et mes mains tremblaient. C'était un moment difficile…Et pour aggraver les choses, une camarade de classe m'avait attribué le surnom sournois de "Miss Parkinson". La situation était d'autant plus difficile à vivre que la plupart de mes cours impliquaient des manipulations en laboratoire. C’était réellement un véritable calvaire.

Ces secousses involontaires de mon propre corps m’étaient réellement insupportables et plus j’y pensais, plus elles devenaient intenses. J'ai dû trouver des moyens de faire face à ces tremblements et de gérer mon stress. J'ai commencé à pratiquer la respiration profonde, cela me permettait de me détendre la nuit. Mais c’est vraiment la méditation qui m’a le plus aidée. J’ai beaucoup lu dessus et j’ai regardé des vidéos sur Youtube m’ont énormément aidée.

Parmi les autres éléments qui m’ont aidé à traverser cette période, il y a le fait que j’ai toujours bénéficié du soutien social de mes amis d’enfance et que je me suis fait pas mal de potes au fil des semaines. Je prenais aussi des tisanes apaisantes à la camomille. Ah, je viens  de me rappeler qu’un pharmacien m’avait donné du Gelsemium. Si j’ai par la suite arrêté ce traitement homéopathique, il m’arrive d’en reprendre lorsque je suis à nouveau stressé ou que je me prépare à passer un examen. »

Quand faut-il consulter un professionnel en cas de tremblement de stress ?

Les tremblements ne sont ni un symptôme dangereux, ni inquiétant. Cependant, il est parfois essentiel de consulter.

Les signes indiquant qu'il est temps de demander de l'aide professionnelle

Si le tremblement apparaît de manière soudaine et sans aucun rapport évident avec un état de stress, il est alors important d’aller voir un spécialiste.

C’est aussi le cas même si le lien de causalité est avéré et dans le cas où les symptômes sont persistants ou deviennent gênants au point d’entraver le quotidien du sujet. La personne n’arrive plus à réaliser correctement certaines tâches, telles que le fait d’écrire ou de tenir convenablement les objets. Cette gêne peut également être sociale et isoler l’individu qui refuse que l’entourage remarque ses tremblements.

Les spécialistes vers lesquels se tourner pour obtenir un soutien

Il est important de commencer par un neurologue qui éliminera toute cause neurologique. Si l’étiologie somatique est éliminée et que les tremblements sont clairement psychogènes, il est conseillé de consulter un psychologue ou un psychiatre. Ces spécialistes de la santé mentale évalueront l’état de l’individu et détermineront s’il s’agit d’un « simple » stress ou d’un véritable trouble anxieux.  Ils orienteront alors le sujet vers un psychothérapeute afin de suivre la thérapie qui conviendra le mieux à son cas.

Il faut noter que dans certains cas, l’inconfort ou l’affection psychologie peut nécessiter l’administration d’un traitement médicamenteux par le psychiatre.

Conclusion

Le stress déclenche la libération d'adrénaline. Associée ou pas à des symptômes, tels que la fatigue et un sommeil perturbé, cette dernière peut entraîner des mouvements involontaires dans certaines parties du corps. Ces tremblements risquent de créer un cercle vicieux en intensifiant les angoisses de l'individu et en affaiblissant son estime de lui-même. Afin d’éviter cela, des approches telles que la relaxation, la psychothérapie, la pleine conscience et un mode de vie sain se sont révélées efficaces. Dans certains cas, il peut être nécessaire de consulter un médecin ou un psychologue pour exclure d'autres causes sous-jacentes et améliorer la qualité de vie du sujet.

Trembler de stress : Comprendre les causes et comment y remédier

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