A retenir

Les médicaments contre l'anxiété peuvent offrir un soulagement lorsque les angoisses deviennent envahissantes. Toutefois, leur consommation n'est pas sans risque. Si certains, comme les benzodiazépines, agissent rapidement, ils peuvent entraîner des effets secondaires graves et une dépendance. D'autres, comme les antidépresseurs, prennent plus de temps à agir mais ont des effets secondaires moins prononcés. Il est essentiel de se tourner vers un professionnel de santé pour un accompagnement adapté et de considérer également des approches non médicamenteuses pour gérer l'anxiété.

Quand les angoisses se montrent envahissantes et que le patient n’arrive plus à s’en sortir, le praticien de santé peut décider de préconiser un traitement anxiolytique médicamenteux.

Un médicament contre l’anxiété peut sembler être une manière simple de résoudre un problème difficile. Cependant, avaler un comprimé ou une pilule, c’est accepter de s’exposer à des effets secondaires potentiellement graves pouvant avoir des conséquences sur le long terme. Plusieurs types de produits existent pour soigner les angoisses et il n’est pas forcément facile de s’y retrouver dans tous ces termes techniques.

C’est pourquoi aujourd’hui, nous proposons à nos lecteurs de découvrir tout ce qu’il faut savoir sur les médicaments contre l’anxiété. 

Quels sont les types de médicaments pour combattre les angoisses ?

Couplés à l’accompagnement d’un professionnel de santé, les traitements médicamenteux sont efficaces pour soigner le mal-être de la personne anxieuse.

Voici quelques-unes des familles de médicaments couramment utilisées : 

Les benzodiazépines

Anxiolytiques les plus usuels, les benzodiazépines améliorent le sommeil et détendent les muscles. Agissant rapidement après la prise du médicament, les benzodiazépines ralentissent le système nerveux, provoquant ainsi une sensation de relaxation à la fois physique et mentale.

Il y a différentes substances couramment utilisées. Parmi celles qui sont les plus prescrites, on peut citer l’alprazolam, le bromazépam, le clorazépate, le diazépam, le lorazépam, ou l’oxazépam.

Les anxiolytiques de type benzodiazépine ont toutefois des effets secondaires qui augmentent avec la quantité de médicaments prise. Mais nous en révélerons davantage sur ce sujet un peu plus bas.

Les antidépresseurs

Les antidépresseurs apaisent les symptômes anxieux en augmentant l’activité de certaines substances chimiques propres au cerveau. Moins utilisés dans le traitement de l’anxiété que les benzodiazépines, ils présentent l’avantage d’avoir des effets secondaires moins importants. Cela dit, ils sont beaucoup plus longs à produire leurs bienfaits : il faut en effet souvent 4 à 6 semaines pour qu’ils commencent à soulager les symptômes de l’anxiété. 

Parmi les médicaments les plus utilisés, on citera notamment : Cymbalta (Duloxétine), Deroxat (Paroxétine), Effexor (Venlafaxine), Fluoxétine (Prozac), Seroplex (Escitalopram), Zoloft (Sertraline).

La buspirone

La buspirone réduit l’anxiété et fait office de tranquillisant léger. Au niveau du cerveau, elle augmente le taux de sérotonine et baisse celui de dopamine. Elle n’agit hélas pas immédiatement et prend 2 à 3 semaines avant de produire ses premiers effets positifs.

L’hydroxyzine

L’hydroxyzine produit un effet sédatif en 1 à 2 heures. Elle sert principalement à traiter les allergies, mais possède de nombreuses autres utilisations, dont celle de prendre en charge certaines manifestations de l’anxiété. 

Pendant combien de temps faut-il prendre les médicaments contre l’anxiété ?

La durée du traitement varie selon le médicament.

Le traitement à la buspirone dure en moyenne 4 à 6 semaines. Il peut être plus long en cas d’anxiété généralisée.

Pour l’hydroxyzine, plus l’anxiété persistera, plus la durée de traitement sera longue.

Avec les antidépresseurs, il faut s’attendre à un traitement long, de plusieurs mois à plusieurs années selon les cas et les éventuelles rechutes.

Dans le cas d’une prise de benzodiazépines, c’est tout le contraire. Le traitement ne doit impérativement pas excéder les 8 à 12 semaines en tout, en prenant en compte la période de réduction de la posologie. Dans la majorité des cas, s’il est prolongé passé ce délai, l’efficacité du médicament diminue alors que les effets secondaires perdurent.

Comment se déroule l’arrêt des médicaments calmant l’anxiété ?

Au terme du traitement, l’arrêt des substances anxiolytiques finit par s’imposer. Ce qui peut être angoissant dans la mesure où ces médicaments sont entrés dans le quotidien de la personne anxieuse. Elle peut avoir l’impression d’être incapable d’arrêter, sans compter que durant quelque temps, des désagréments peuvent apparaître : 

C’est pourquoi, avec l’aide du professionnel de santé, il faut déterminer le moment le plus propice pour entamer le sevrage. 

Celui-ci devra impérativement être progressif, pour déshabituer en douceur le patient au médicament.

Une personne anxieuse peut, par défi ou pour en finir une bonne fois pour toutes avec le traitement, décider de mettre un terme brutal à sa prise de médicaments. Ce n’est pas une bonne idée. En effet, en agissant ainsi, elle s’expose à des effets indésirables que l’on peut partager en trois catégories : 

1- Le syndrome de sevrage : C’est l’émergence de nouveaux symptômes suite à la réduction ou à l’arrêt de la consommation du médicament.

2- L’effet rebond : À savoir la réapparition de manière accrue des problèmes qui existaient avant le traitement.

3- La rechute : Autrement dit, le retour des problèmes antérieurs au traitement.

Quels sont les effets secondaires des médicaments anxiolytiques ?

Il est important de garder en tête que la prise de médicaments contre les angoisses peut provoquer bon nombre de désagréments. 

Effets indésirables des antidépresseurs

Voici les effets les plus courants : troubles de l’humeur, somnolences, sécheresse buccale, nausées, vomissements, diarrhées, prise de poids, maux de tête, réduction de la libido, fatigue, troubles du sommeil.

Effets indésirables des anxiolytiques (benzodiazépines et non-benzodiazépines) 

L’hydroxyzine peut provoquer : confusions, somnolences, vertiges, éruptions cutanées, rétention d’urine, hypertension artérielle, sécheresse buccale, nausée, constipations, diarrhées, vomissements.

La buspirone peut déclencher : vertiges, maux de tête, nausées, douleurs d’estomac, sensations d’ivresse, sueurs.

Les benzodiazépines peuvent entraîner : confusions, constipations, étourdissements, somnolences, pertes de mémoire, faiblesses musculaire, éruptions cutanées, pertes d’équilibre. 

Dans certains cas, elles causent également des hallucinations, de l’amnésie rétrograde, de l’irritabilité ou des sensations d’euphorie. 

Élément important à retenir : lors d’un traitement aux benzodiazépines, il faut proscrire l’alcool, même en petite quantité. En effet, ces médicaments en intensifient l’intensité, ce qui favorise les accidents de toutes sortes.

Benzodiazépines et dépendance

Mais ce n’est pas tout. Les benzodiazépines sont fortement déconseillées aux personnes les plus sensibles aux addictions aux drogues ou à l’alcool.

La prise de ce médicament peut, en effet, engendrer une dépendance physique et émotionnelle. Plus la période de consommation est longue, plus on s’expose à développer une addiction aux benzodiazépines. Si la personne anxieuse se rend compte qu’elle a besoin d’une quantité plus grande de cette substance pour obtenir les mêmes effets ou si elle se sent devenir dépendante, elle doit consulter immédiatement un médecin. Ce dernier peut la faire hospitaliser, le cas échéant.

La facilité des anxiolytiques à déclencher un phénomène d’addiction est réelle. Une étude française a été réalisée sur des primoconsommateurs d’anxiolytiques suivis en médecine générale et arrivés au troisième mois de prescription. Celle-ci a révélé des résultats alarmants : au terme de cette période de trois mois, 83 % des primoconsommants étaient encore anxieux et 23 % étaient devenus dépendants.

Si la prise de médicaments pour l’anxiété peut contribuer à retrouver le calme intérieur, il faut garder en tête qu’elle peut avoir des conséquences sérieuses à long terme. C’est pourquoi, quand les angoisses surgissent, le premier réflexe à avoir est de se tourner vers des approches non médicamenteuses. Nous proposons, sur calmement.com, de nombreuses solutions et conseils pour aider à regagner le chemin du mieux-être. Pour faire le premier pas sur ce chemin, nos lecteurs voudront certainement essayer une méthode douce, presque sans risque, à base des huiles essentielles les plus efficaces pour lutter contre l’anxiété.

Organe vital par excellence, le cœur est au centre des préoccupations de beaucoup de nos concitoyens. Et à raison : en France, selon une étude lilloise, il y a en moyenne 46 000 crises cardiaques (hors hôpital) par an.

Dès lors, quand le cœur réagit de manière inhabituelle, craindre l’ombre de la maladie cardiaque est légitime, tout comme vouloir trouver la source du problème. 

Un patient anxieux dont l’activité cardiaque est anormale, doit-il chercher des réponses du côté de son cœur, ou des angoisses logées dans son cerveau ? En bref, y a-t-il un lien entre anxiété et arythmie cardiaque ? Est-ce que l’anxiété peut endommager le cœur ? 

Pour répondre à ces questions, nous devons d’abord comprendre ce qu’est l’arythmie.

Qu’est-ce qu’une arythmie cardiaque ? 

Pour donner une courte définition, on parle d’arythmie cardiaque, quand le cœur se met à battre de manière irrégulière, ou quand son rythme devient trop rapide ou trop lent.

Quand elle se produit, les impulsions électriques responsables des battements du cœur surviennent de façons anarchiques ou ne transitent plus à travers les circuits électriques habituels.

 Il y a plusieurs types d’arythmie, selon les facteurs suivants :

On pourra notamment citer : 

La tachycardie 

Normalement, quand on vit une émotion forte ou que l’on fait du sport, le rythme du cœur devient plus rapide. Mais quand, au repos, la fréquence cardiaque est supérieure à 100 battements par minute, on parle de tachycardie.  

La bradycardie 

Il y a une bradycardie lorsque le rythme cardiaque chute en dessous de 60 battements par minute. Un tel rythme n’est pas nécessairement signe de la mauvaise santé du cœur. En effet, certains sportifs de haut niveau, en excellente forme physique, ont un rythme cardiaque très lent.

La fibrillation atriale

Il est question de fibrillation atriale (ou auriculaire) quand la partie haute du cœur (les oreillettes) se met à se contracter de manière irrégulière et très rapide. Cela diminue la capacité de pompage du cœur. Selon les personnes, la fibrillation atriale est ressentie de manière différente : la majorité ont des palpitations rapides et désordonnées, d’autres, une sensation d’inconfort ou des frémissements dans la poitrine.

Quel est le lien entre l’anxiété et l’arythmie cardiaque ?

L’anxiété et l’arythmie cardiaque : ce que disent les études

Si les recherches se poursuivent, la science a trouvé depuis plusieurs années des liens entre l’anxiété et l’arythmie cardiaque.

Selon un article du Dr Una Buckley et du Dr Kalyanam Shivkumar, directeur du Cardiac Arrhythmia Center, « Il existe une interaction complexe et dynamique entre le cœur et le cerveau, en particulier dans le cadre d’émotions négatives ». Selon eux, le stress, la colère et la dépression ont un impact important sur l’apparition ou le développement d’un trouble du rythme cardiaque.

Une autre étude, portant sur les relations entre la santé mentale et la santé cardiaque chez les jeunes adultes, montre des résultats similaires. Elle conclut que « L’anxiété et la dépression sont liées à la santé cardiovasculaire chez les jeunes adultes. Les interventions visant à traiter les troubles de l’humeur dans ce groupe d’âge devraient envisager de cibler les comportements liés à la santé cardiovasculaire, comme l’activité physique et la gestion du poids, afin d’améliorer à la fois l’humeur et la santé cardiovasculaire. »

La réponse du cerveau aux angoisses

Comprendre ce qu’il se passe dans le cerveau anxieux révèle également des liens entre arythmie cardiaque et anxiété. 

Notre cerveau interprète les angoisses comme le signe d’un péril imminent. Il enclenche alors automatiquement un signal d’alarme. Ce mécanisme, inscrit en nous depuis toujours, est destiné à nous faire survivre à un danger immédiat en nous poussant à combattre une menace ou à la fuir.

Quand cela arrive, plusieurs effets se déclenchent, dont certains auront un impact sur le cœur. Notamment, le fait que la pression artérielle et le rythme du cœur augmentent. Si cet état d’alarme se répète trop souvent, cela ne sera pas sans conséquences.

Quels sont les effets néfastes de l’anxiété sur l’activité cardiaque ?

Les conséquences directes

La tachycardie, dans des cas extrêmes, peut engendrer des complications cardiaques. Voire accroître le risque d’arrêt cardiaque soudain.

L’augmentation de la pression artérielle, en perdurant, affaiblit le cœur. Ce qui peut conduire, à terme, à une maladie coronarienne et à de l’insuffisance cardiaque.

La fibrillation atriale peut également provoquer de l’insuffisance cardiaque et favoriser l’apparition d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Les conséquences indirectes

D’après le Dr Christer Allgulander, « L’anxiété est peut-être devenue le plus important facteur de risque de maladie cardiovasculaire, entraînant d’autres facteurs de risque connus, tels que la dépression, la consommation de drogues, le surpoids et la sédentarité. »

C’est-à-dire que l’anxiété peut engendrer des comportements nuisibles à la santé cardiaque : 

Réagir face à l’arythmie provoquée par l’anxiété

Si ces considérations sont bien sinistres, il faut garder en tête que les arythmies liées à l’anxiété sont d’ordinaire sans gravité. Souvent, elles n’ont que peu ou pas de conséquences néfastes et peuvent survenir chez des individus en parfaite santé. 

Toutefois, il est avisé de redoubler de prudence quand il est question de santé cardiaque. En cas de doute, de symptômes trop importants ou de complications, consulter immédiatement un praticien de santé est impératif.

Autre fait important : si l’anxiété entraîne de l’arythmie cardiaque, être sujet à des problèmes de cœur fait de nous des proies idéales pour les angoisses. Soigner celles-ci peut donc nous faire éviter le cercle infernal où les angoisses augmentent les problèmes de cœur et inversement. 

Chaque personne combat son anxiété de manière différente. C’est pour cela que sur calmement.com, nous proposons un éventail de solutions adaptées au besoin de chacun.

Pour commencer le voyage vers le mieux-être, pourquoi ne pas essayer la méditation ?

C’est pendant les années 50 que le terme stress oxydant ou oxydatif a fait son apparition dans le monde scientifique. En effet, c’est à cette époque-là, que Gerschman et ses collaborateurs (1954) ont démontré que l’oxygène, cet élément chimique qui tient les êtres humains en vie, n’était pas toujours bon pour la santé. Ils ont révélé qu’il pouvait carrément être toxique pour l’organisme dans certaines conditions.

Depuis, un nombre incalculable de chercheurs ont travaillé sur cette notion, ses causes, ses conséquences. Ils ont également mené des études sur les méthodes qui pourraient aider les personnes à lutter contre ce nouveau type de stress. En ce qui concerne ces dernières, elles peuvent être très efficaces et faciles à suivre puisqu’elles se résument essentiellement au fait d’appliquer une bonne hygiène de vie.

Le stress oxydatif : qu'est-ce que c'est et comment affecte-t-il notre santé ?

Avec l’intérêt croissant pour cette notion, les scientifiques, mais surtout les personnes lambda, ont compris que le stress n’est pas uniquement psychologique, il peut aussi se manifester au niveau cellulaire.

Processus d’apparition du stress oxydatif

Pour comprendre comment l’oxygène a pu perdre de sa sacralité et se révéler comme un potentiel générateur de perturbations pour l’organisme, il faut un petit cours de biologie. Il est important de rappeler, d’abord, que pour survivre, le corps humain a besoin d’oxygène et d’énergie. Cette dernière est générée grâce aux mitochondries. Celles-ci brûlent les nutriments et la transforment donc en énergie grâce à l’O2.

Cependant, lors de ce processus de combustion, il y a une création accidentelle de 5 % de molécules oxydantes instables et réactives : ce sont les fameux radicaux libres, également appelés espèces oxygénées activées (EOA). À la recherche de stabilité, ceux-ci vont chercher à récupérer leur électron manquant dans les cellules voisines.

Tout ce mécanisme est totalement normal et peut même être bénéfique tant que ces agents oxydants sont produits en faible quantité. En effet, ils participent, alors, à divers mécanismes biologiques vitaux comme la phagocytose, les défenses immunitaires, le bon fonctionnement des enzymes… Mais si leur production est excessive, elle va menacer l’homéostasie ou l’équilibre biochimique puisqu’elle va mettre en échec les capacités naturelles du corps vivant à les neutraliser. Cela engendrera de nombreuses conséquences néfastes sur la santé.

Conséquences du stress oxydatif sur l’organisme et les symptômes

Diverses causes exposent l’organisme à une surproduction de radicaux libres : la pollution, les pesticides, les rayons UV, les ondes électromagnétiques, les fortes inflammations aiguës ou chroniques, le tabac, l’alcool… Par la suite, une fois l’équilibre entre les agents antioxydants et les EOA rompu, le volume de stress oxydatif crée un terrain favorable à de nombreuses réactions et maladies. Celles-ci sont dues à des altérations subies au niveau de l’ADN, des cellules ou de protéines qui entraîneraient le vieillissement cellulaire.

Rien qu’en 2008, plus de 200 affections étaient répertoriées selon Defraigne et Pincemail. Les formes réactives de l’oxygène (FRO) engendrent une maturation prématurée ou anormale de la peau, un diabète, des affections oculaires (DMLA, cataracte, glaucome…). Elles favorisent aussi des maladies cardiovasculaires ou neurodégénératives (Alzheimer, sclérose latérale…). Enfin, elles peuvent être à l’origine de certains cancers.

Quand consulter ?

Vu l’impact du stress oxydatif sur l’organisme, il est important d’en repérer les premiers signes pour agir et prévenir l’apparition d’autres symptômes.

Les signes qui doivent alerter

Les manifestations les plus frappantes et alarmantes du stress oxydatif sur la personne se voient sur sa peau, ses cheveux et bien sûr sur sa santé physique.

Vieillissement et pathologies cutanés

Si une personne remarque que l’aspect de sa peau et sa tonicité sont en train de se dégrader rapidement, il se peut que ce ne soit pas uniquement l’effet du temps qui passe. En effet, le stress oxydatif peut entraîner un relâchement de l’épiderme en diminuant la production de l’élastine et du collagène.

Par ailleurs, les lipides membranaires seront attaqués par le stress et cela fragilisera la barrière protectrice. On pourra alors observer des poussées d’acné, des dermatoses atopiques, du psoriasis, de l’eczéma, et même des cancers cutanés.

Perte ou blanchiment prématuré des cheveux

Même si la perte et/ou le grisonnement des cheveux sont généralement normaux, si cela arrive trop prématurément et/ou sans facteurs génétiques prédisposant à cela, le stress oxydatif pourrait être pointé du doigt. Des études ont prouvé un lien entre ce dernier et la calvitie masculine. En effet, il serait responsable de l’inhibition des follicules pileux. D’autres recherches ont démontré que les radicaux libres et les toxines accéléraient le vieillissement des cheveux et leur blanchiment. En effet, c’est en épuisant le stock des mélanocytes que les EOA vont provoquer une canitie.

Une immunité affaiblie

L’altération des défenses immunitaires causée par le stress aura pour manifestations diverses inflammations pouvant entraîner des pathologies et/ou des algies de diverses sortes. Cela rend aussi certaines maladies encore plus virulentes vu que les virus vont envahir un terrain favorable à leur prolifération. De récentes études ont d’ailleurs démontré que les personnes qui ont eu des coronavirus, spécialement violents ou résistants, souffraient de stress oxydatif.

Les personnes à risques

Malheureusement, dans nos sociétés actuelles, on s’expose tous d’une manière phénoménale au stress oxydatif. Mais on retrouve quand même certaines personnes qui sont plus enclines que d’autres à le développer.

Les sportifs

Une activité sportive de haut niveau provoque l’apparition du stress oxydatif. C’est pourquoi beaucoup de sportifs souffrent de ce mal. Leurs importants efforts physiques perturbent la respiration et engendrent la constitution des formes réactives de l’oxygène.

Les femmes enceintes et les futurs bébés

Le stress oxydatif est un essentiel dans la grossesse. Il favorise divers processus primordiaux pour la constitution du bébé. Cependant, lorsqu’il devient trop important, il peut devenir délétère pour la femme et son futur enfant. Ainsi, des études ont attesté qu’il peut être en cause dans le diabète gestationnel, dans de nombreuses pathologies placentaires, dans le cas de trisomie 21 ou encore dans le retard de croissance intra-utérin (RCIU). D’ailleurs, de plus en plus de gynécologues prescrivent aux futures mamans des cures d’antioxydants durant la période de la gestation.

Les personnes souffrant d’obésité

Les personnes ayant un excès de poids présentent un haut risque de développer du stress oxydatif. En effet, leurs défenses antioxydantes sont affaiblies et elles produisent en parallèle une quantité excessive de radicaux libres. Par ailleurs, la surcharge pondérale peut causer des inflammations provoquant diverses complications de l’obésité (diabète, hypertension…).

Les fumeurs et les personnes exposées aux substances toxiques

Plusieurs individus présentent un risque élevé de stress oxydatif de par leur travail. De nombreuses personnes sont, en effet, en contact avec des substances chimiques dans leur milieu professionnel comme les mécaniciens et certains ouvriers. Mais pour certains, c’est eux-mêmes qui « s’auto-intoxiquent » en inhalant la fumée de leurs cigarettes. Les études ont démontré que cette pollution des airs provoque une élévation importante des marqueurs du stress oxydant et une augmentation du risque d’apparition de pathologies cardio-respiratoires.

Les personnes n’ayant pas une bonne hygiène de vie

Il est regrettable de remarquer que, comme ils le font avec le tabac, certains individus s’exposent parfois volontairement au stress oxydatif. En adoptant une hygiène de vie qui est loin d’être idéale, le sujet se place comme une personne à risque. Il va alors consommer des aliments surgelés, s’exposer au soleil sans protection solaire adaptée, vivre loin de la campagne pour se rapprocher de son travail… Tout cela, met une pression oxydante intense sur le corps.

Diagnostic du stress oxydatif

À ce jour, il n’existe pas encore de procédure scientifique bien déterminée pour évaluer le stress oxydatif. Cependant divers spécialistes en médecine, et même certains curieux de nature, jugent qu’il est intéressant de diagnostiquer ce phénomène pour justifier certains phénomènes somatiques qu’ils peinent à expliquer. Ainsi, divers labos, proposent leurs propres techniques pour le quantifier.

Les techniques diagnostiques utilisées

Afin d’expliquer ou de prévenir certaines pathologies, certains médecins vérifient l’existence du stress oxydatif. Pour cela, ils croisent diverses données dont la présence en grande quantité d’éléments antioxydants et celle de protéines, de lipoprotéines, de lipides ainsi que d’ADN endommagés. Ils investiguent également les métabolismes du fer et du glucose.

Pour les aider, les laboratoires s’attellent à mesurer les marqueurs de ce stress qui sont jugés les plus intéressants à doser. Parmi ces derniers, il y a malonaldéhyde, les isoprostanes, le 8-OHdG, les peroxydes lipidiques, les protéines carbonylées, les LDL oxydés…

Ils peuvent aussi recourir à la mesure d’autres paramètres qui renseignent sur le vieillissement de l’organisme comme celle du Superoxyde dismutase, du Glutathion peroxydase, de la protéine de transport du cuivre, du zinc, de la ferritine…

Comment se déroule le bilan du stress oxydant ?

Le profil du stress oxydatif est généralement demandé par le médecin généraliste ou spécialisé dans le cadre d’un check-up annuel complet. Ce type de bilan est habituellement préventif. Il coûte assez cher et n’est pas encore remboursé par la sécurité sociale.

Le sujet devra faire une prise de sang. Le prélèvement pourra se faire à jeun ou pas selon les laboratoires. Dans le premier cas, il faudra s’abstenir de manger et de boire durant 8 à 12 heures.

Il faut noter que les résultats sont habituellement prêts au bout d’une dizaine de jours. Une fois c’est le cas et s’ils indiquent un diagnostic positif, des mesures d'hygiène de vie et des compléments alimentaires seront prescrits par le médecin.

5 astuces pour lutter contre le stress oxydatif

Pour combattre et prévenir le stress oxydatif, il faut d’abord connaître son mécanisme et ses causes. C’est ainsi qu’on apprend à se familiariser avec cette notion et à s’armer pour éviter ses conséquences. Rayonnements UV, mauvaises habitudes alimentaires, consommation de substances addictives et sédentarité sont à proscrire obligatoirement.

Se protéger contre les rayons ultraviolets

Si les premiers rayons du soleil sont recherchés dès la fin de l’hiver et qu’ils favorisent, entre autres, la production de la vitamine D, ils peuvent également se révéler nocifs. En effet, l’exposition aux UVA, et surtout aux UVB, doit se faire avec beaucoup de précautions. Ces derniers provoquent une production massive d’espèces oxygénées activées. Tous les deux engendrent brûlures, vieillissement prématuré, mélanomes et autres carcinomes cutanés. Pour éviter d’en arriver là, il est recommandé de ne jamais sortir sans avoir étalé de l’écran solaire sur les parties dénudées. Il faut également mettre des lunettes de soleil pour protéger les yeux du stress oxydatif. Enfin, s’exposer entre midi et 16 h est très fortement déconseillé.

Adopter de bonnes habitudes alimentaires

Il est important de bien s’informer pour manger d’une manière saine et bénéfique pour la santé. En effet, selon une étude récente, réalisée début 2022 par Konstantinou et ses collaborateurs, le fait de passer à une alimentation bio, réduit considérablement les marqueurs de stress oxydatif. Ainsi, en débarrassant les aliments des produits chimiques toxiques, des pesticides et des métaux lourds, l’individu ne profite que de leurs effets positifs. Par ailleurs, il est également très important d’éviter les oxydants comme la friture, les viandes ou légumes carbonisés et la nourriture industrielle.

Prendre des suppléments riches en antioxydants

Les capacités de l’organisme à combattre les radicaux libres sont fortement influencées par les apports alimentaires. De nombreuses substances organiques ont un fort pouvoir anti-oxydant. Parmi ces dernières, il y a les vitamines A, C et E qui aident à prévenir et à combattre le vieillissement cellulaire et cutané, ainsi que les cancersDes oligo-éléments comme le zinc et le sélénium permettent aussi de neutraliser les EOA. Enfin, les polyphénols et les caroténoïdes sont des phyto-nutriments qui ont le même effet. Il serait donc intéressant de prendre des compléments qui contiennent un ou plusieurs de ces éléments.

Opter pour une activité sportive modérée

De nombreuses recherches ont démontré que l’exercice physique de haut niveau favorise la libération d’une forte quantité de molécules instables d’oxygène et la création d’un stress oxydatif chronique. Cela ne veut pas du tout dire que le sport est à abolir. Bien au contraire… Gomez et ses collaborateurs (2008) préconisent de faire régulièrement des activités qui requièrent un effort modéré. Ils conseillent le cyclotourisme, la marche ou encore la danse. Selon ces spécialistes, ces pratiques renforcent les défenses antioxydantes de l’organisme.

Diminuer l’alcool et le tabac

Les études comparatives entre le taux de stress oxydatif chez les fumeurs et les non-fumeurs démontrent une différence significative entre les deux groupes. D’ailleurs, même les enfants qui sont exposés passivement au tabac ont nettement moins d’agents anti-oxydants que leurs pairs ne subissant pas le même environnement. Il est donc capital de réduire sa consommation de cigarettes pour améliorer ses défenses immunitaires et se prémunir contre le vieillissement et les pathologies graves.

Il en est de même pour l’alcool. L’oxydation de l’éthanol produit des dérivés actifs de l’oxygène (DAO) potentiellement responsables de lésions au foie, à l’estomac et au niveau du système nerveux central.

Les meilleures sources d’antioxydants pour lutter contre les radicaux libres

Pour déterminer quels aliments présentent un haut potentiel de lutte contre les radicaux libres, de nombreuses études se sont basées sur des méthodes scientifiques. Elles ont calculé le pouvoir antioxydant, soit par le dosage des marqueurs de l’oxydation, soit par l’évaluation de la capacité à combattre les DAO.

Les résultats ont démontré que plusieurs aliments permettent à l’organisme de préserver sa jeunesse et d’éviter des maladies bien fâcheuses. Ces derniers aident à avoir une belle peau bien rebondie, favorisent le bon fonctionnement des cellules et préservent les fonctions cardiaques, neurologiques et cognitives.

Les meilleures sources de lutte contre les EOA se sont révélées être celles qui contiennent les vitamines, les minéraux, les oligo-éléments et les autres phyto-nutriments conseillés précédemment en tant que compléments alimentaires. Nous pouvons les regrouper comme suit :

Conclusion

Ainsi, le stress oxydant diffère complètement du stress chronique ou post-traumatique. Il est soutenu par un mécanisme totalement distinct, dont les conséquences sont loin d’être moins néfastes. Par ailleurs, les stratégies pour y faire face sont aussi nombreuses et naturelles que celles proposées aux personnes qui cherchent à combattre le stress psychologique rapidement.

L’ulcère dû au stress : qu’est-ce que c’est ? Quels sont ses symptômes ? Comment le soigner ? Peut-on le vaincre de façon naturelle ? Quand doit-on consulter un spécialiste ? Réponses dans cet article 

Le système digestif est l’un des organes qui subissent le plus l’impact du stress. Des maux de ventre ou des douleurs à l’estomac sont souvent observés chez les sujets angoissés. Mais parfois cela dépasse le stade des algies pour se transformer en une pathologie où le pronostic vital est engagé. C’est ce qui se passe en cas d’ulcère. Face à ce type de manifestations, il est souvent urgent de réagir en prenant contact avec un médecin. Parallèlement au traitement, il existe des gestes naturels qui permettent de résorber les ulcérations.

L’ulcère dû au stress : qu’est-ce que c’est ?

L’aggravation des douleurs de l’estomac et des remontées acides dues au stress va parfois donner lieu à un ulcère.

Les types et les symptômes d’ulcère

Il faut savoir qu’il existe deux formes d’ulcères. Les duodénaux sont localisés, comme leur nom l’indique, au niveau du duodénum. Quant aux gastriques, ils apparaissent au niveau de la partie inférieure de l’estomac.

Si cette catégorisation repose sur la localisation de la plaie, il est important de noter qu’il en existe aussi une autre qui s’appuie sur la causalité. Cette dernière rajoute un troisième type qui est l’ulcère de stress. Ce dernier peut aussi bien être gastrique ou duodénal et on l’observe chez les patients en réanimation qui souffrent déjà de troubles viscéraux (Université Médicale Virtuelle Francophone, 2008). Le terme « stress » ne désigne aucunement un état psychologique ici, mais une défaillance de l’organisme.

Selon Vikal (2020), chacune de ces ulcérations est une lésion arrondie ou ovale de la muqueuse qui a été fragilisée par l’acidité des sucs gastriques. D’après la Société Gastro-intestinale (2020), les symptômes observés alors sont : une sensation de brûlure douloureuse en haut de l’abdomen rythmée par les repas et des nausées et/ou des vomissements. Il y a également une diminution de l’appétit et une perte de poids.

Quelle est la relation entre le stress et les divers types d’ulcères ?

Qu’ils soient gastriques ou duodénaux, les deux types d’ulcères peuvent être dus ou aggravés par le stress.

En effet, face à une situation anxiogène, le sujet va subir des contractions musculaires qui vont modifier la motilité des parois intestinales et faciliter les remontées des sucs gastriques acides. Cela altérera, à long terme, les muqueuses de l’estomac ou du duodénum. Parallèlement, les angoisses agissent sur la sphère gastro-intestinale en en affaiblissant les défenses immunitaires et en libérant des protéines pro-inflammatoires (Interleukines 1, 2…). Cela ralentit les processus de réparation des tissus et crée un terrain favorable aux lésions.

Il est donc primordial d’agir rapidement face au stress pour en réduire l’impact sur la sphère digestive. À cette fin, un traitement homéopathique pourrait être envisagé.

5 astuces naturelles pour résorber les ulcères dus au stress

Diverses méthodes naturelles et scientifiquement approuvées permettent de réparer les lésions ulcéreuses, de faciliter leurs cicatrisations et de retrouver un bien-être physique et mental.

Dormir plus pour réduire le niveau de stress

Pour Latorzeff, M.A et Galtie (1987), une des recommandations qu’il serait intéressant de faire aux patients souffrant d’un ulcère gastroduodénal, serait d’améliorer la qualité du sommeil. En effet, les personnes angoissées dorment peu et mal et cela fragilise l’organisme. En dormant en moyenne 8 heures par nuit, la fatigue liée au stress sera moindre, la libération du cortisol sera freinée et les défenses immunitaires seront renforcées. Mais pour arriver à cet objectif, il faut créer le cadre propice à la relaxation et à l’abandon dans les bras de Morphée. Les écrans devront alors être évités au moins une heure avant d’aller au lit.

Pratiquer la méditation de pleine conscience

La méditation pleine conscience est une pratique psycho-corporelle qui a pour visée la réduction du stress et de son impact sur le corps et l’esprit. Cette méthode va focaliser l’attention du sujet sur un élément comme, par exemple, l’air qu’il est en train d’inspirer. Cela va ancrer le sujet dans l’ici et le maintenant. Il pourra alors accueillir avec beaucoup de recul ses sensations et ses perceptions des situations qu’il vit. Cela permet d’accepter ses émotions et de relativiser. Les études ont démontré que cela permet de mieux affronter les pressions quotidiennes et de réduire considérablement les angoisses. Cela diminuera par ricochet les effets de ces dernières sur l’estomac.

Consommer du jus de chou

S’il est important d’éviter les plats gras et épicés pour prévenir ou ne pas aggraver les ulcérations, d’autres aliments sont, au contraire, très bénéfiques. Parmi ces derniers, il y a incontestablement le chou, et surtout s’il est consommé en jus. En effet, de nombreux médecins et chercheurs, comme le Dr Cheney ou le Dr Schneider (1966), ont mené des études pour vérifier l’effet de cette substance sur les lésions ulcéreuses. Le premier attestait qu’en une semaine les plaies des participants ont disparu. Quant au second, il affirmait l’impact de ce liquide sur les douleurs et la cicatrisation des ulcères.

Pratiquer une activité physique régulière

Si le stress arrive à agir aussi intensément sur l’individu, c’est souvent parce qu’il assaille des sujets sédentaires. En effet, le manque d’activité physique rend la personne plus sensible aux angoisses. Et en parallèle, ces dernières se trouvent face à un organisme dont les défenses immunitaires et les fonctions physiologiques sont altérées.

Pour casser ce cercle vicieux, il est capital de se mettre au sport. Les exercices physiques réguliers libèrent des hormones qui favorisent le bien-être et améliorent le sommeil. La circulation sanguine sera aussi plus fluide. Cette meilleure oxygénation des cellules aidera à la réparation des différents tissus et muqueuses du corps.

Boire de la tisane à la camomille pour soulager l’inflammation

La camomille est une plante miraculeuse dont les grands-mères connaissent les nombreuses propriétés. Ce n’est pas pour rien que la phytothérapie l’a placée comme l'un des remèdes les plus efficaces et les plus intéressants pour le bien-être physique et mental. Elle agit, en effet, aussi bien sur les états de nervosité que sur leurs conséquences sur le corps. Elle va alors diminuer les tensions psychiques, aider à la relaxation et favoriser le sommeil. Cela réduit le stress et l’anxiété. Mais, en plus, elle va agir sur les inflammations et résorber les ulcérations. Il est conseillé de la consommer en tisane après chaque repas.

L’ulcère gastroduodénal dû au stress : quand consulter un spécialiste ?

En cas de présence des symptômes précédemment cités (crampes et brûlures d’estomac, vomissements, perte d’appétit et de poids…), il est important de consulter rapidement. En effet, si le diagnostic n’est pas posé à temps, cela pourra évoluer vers une hémorragie, une perforation ou une occlusion. À ce stade-là, le pronostic vital du sujet serait menacé.

Suite à un examen clinique et à diverses analyses, le gastro-entérologue prescrira en premier lieu des traitements médicamenteux en vue d’éliminer la symptomatologie et de favoriser la cicatrisation des lésions. Il pourra alors administrer des antisécrétoires et/ou des antibiotiques (s’il y a détection d’Helicobacter pylori). Il complétera cela par l’éducation du patient afin de prévenir les récidives et d’éviter les complications (Ameli, 2021). En cas de résistance de l’ulcère aux médicaments, une intervention chirurgicale sera fortement recommandée.

Conclusion

Le stress peut donc être tellement intense et délétère, qu’il menace la vie du sujet qui en souffre. En effet, les complications de l’ulcère, causé par ce dernier, sont très alarmantes.

En plus de l’homéopathie suggérée dans cet article, il existe diverses méthodes naturelles qui peuvent libérer la personne des griffes de l’angoisse. Parmi celles-ci, il y a les huiles essentielles. Mais il y a aussi le Linequartz, une technique un peu plus sophistiquée et dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée.

Quel lien entre le stress et les douleurs cervicales ? Comment agit le stress sur le système nerveux central et végétatif ? Comment soulager les muscles du cou ? On vous répond dans cet article !

Selon Santé Publique France (2022), les troubles musculosquelettiques constituent 88 % des maladies professionnelles reconnues. La posture adoptée ou les sollicitations biomécaniques ne semblent être que la partie visible des causes de ces affections. En effet, dans la littérature scientifique, nous retrouvons un nombre impressionnant d’études qui affirment une causalité entre les facteurs psycho-sociaux au travail et les cervicalgies (Hootman et ses collaborateurs, 1994). Cependant, qu’il soit dû à des conflits familiaux, à des problèmes financiers ou à n’importe quelle situation que le sujet juge anxiogène, le stress pourra toujours engendrer des douleurs au cou. Si des gestes simples permettent de les soulager, le plus judicieux pour le sujet souffrant, serait d’améliorer sa gestion des angoisses.

Comment le stress agit-il sur la région cervicale ?

Les cervicalgies sont des douleurs au cou qui peuvent parfois irradier l’épaule et les bras. Le stress chronique les cause ou les aggrave en agissant sur trois systèmes : le nerveux central et végétatif, l’endocrinien et l’immunitaire. (Aptel et Cnockaert, 2000).

Action du stress sur le système nerveux central et végétatif

La formation réticulée va d’abord être stimulée par la sécrétion des catécholamines. L’adrénaline et la noradrénaline accroîtront, alors, le tonus musculaire au niveau du cou. Ces neurotransmetteurs causeront également une diminution de la microcirculation dans les muscles. Cela engendrera la fatigue de ces derniers et une sensation douloureuse.

Activation du système endocrinien

En cas de stress très intense ou prolongé, l’organisme sécrète diverses hormones. Le cortisol, par exemple, sera libéré en grande quantité par les glandes cortico-surrénaliennes. Cela pourrait avoir pour conséquence un déséquilibre hydrominéral et favoriser les œdèmes. Ces derniers causeront à leur tour des compressions nerveuses et des algies dans la région cervicale.

Fragilisation des défenses immunitaires par le stress

Parmi les autres substances sécrétées en cas de stress, il y a les cytokines qui vont participer à affaiblir les défenses immunitaires. En effet, selon Hasenbring et ses collaborateurs (2012), elles diminuent l’efficacité de l’organisme à réparer les tissus des tendons du cou. Par ailleurs, parmi ces glycoprotéines, il y a les interleukines. Ces dernières ont une fonction pro-inflammatoire et peuvent engendrer des inflammations au niveau du rachis cervical ou des disques intervertébraux.

4 Astuces pour soulager les muscles du cou

Les cervicalgies ont beau être très désagréables, elles engendrent rarement de grandes complications somatiques. Cependant, si elles deviennent chroniques, elles peuvent avoir un impact important sur la qualité de vie du sujet. Alors, pour éviter que cela se produise, il est important de pallier aux raideurs et aux douleurs cervicales et de décontracter ses muscles.

Stimuler la circulation sanguine

La circulation sanguine entre les muscles et les artères peut être affectée en cas de cervicalgies dues au stress. Pour remédier à cela, il est possible d’adopter certaines routines pour que le sang circule d’une manière plus fluide. Prendre pour habitude de faire au moins une demi-heure de marche chaque jour sert très bien cet objectif. Cela permet, en plus, de libérer des hormones, comme l’endorphine, qui soulagent les douleurs. Le yoga constitue aussi un bon moyen pour fluidifier les liquides de l’organisme. À travers la respiration abdominale et la relaxation, il régule l’afflux sanguin.

Dénouer les tensions cervicales avec de la chaleur

Parmi les décontractants musculaires naturels, il y a la chaleur. Cette méthode de grand-mère est aujourd’hui utilisée en médecine. Elle porte depuis le nom de thermothérapie. Des études ont démontré l’action d’une température assez élevée sur le relâchement musculaire ainsi que sur l’amélioration de l’élasticité des tissus et de la circulation sanguine. Prendre un bain ou placer une bouillotte ou une compresse imprégnée d’eau chaude, permet donc de soulager les algies et de dénouer les tensions cervicales. Il faut savoir aussi qu’il existe, désormais, sur le marché, un bon nombre de patchs chauffants destinés à lutter contre les douleurs du cou, du dos ou des épaules.

Soulager les tensions des muscles grâce au massage

D’après la revue scientifique des études sur la massothérapie d’Arsenault (2015), cette pratique a un effet bénéfique indéniable sur les cervicalgies, les douleurs aux épaules, mais, également, sur le stress. Elle permettrait d’augmenter l’amplitude articulaire et de diminuer les raideurs et les algies. Il existe un bon nombre de techniques qui permettent de bénéficier de ces vertus : le shiatsu, le Qi gong… Rappelons que les massages effectués par un kinésithérapeute garantissent qu’il n’y aura aucune mauvaise manipulation qui entraînerait une aggravation des symptômes. Mais il est aussi tout à fait possible de s’auto-masser efficacement et sans risques. La vidéo suivante explique comment procéder pour détendre la région cervicale.

 

Appliquer des huiles essentielles

Pour profiter encore plus des bienfaits d’un massage, il est conseillé d’utiliser des huiles essentielles. En effet, l’aromathérapie est très efficace pour détendre les tensions musculaires, fluidifier la circulation sanguine et calmer les douleurs. Parmi les HE les plus recommandées pour les cervicalgies, il y a celle de romarin à camphre. Elle a de puissantes propriétés relaxantes et décontractantes. Quant à l’HE de gaulthérie couchée, elle est très appréciée par les sportifs. Et ceci n’est pas étonnant vu qu’elle est à la fois antalgique, vasodilatatrice et anti-inflammatoire. Elle permet, en plus, de relâcher les muscles. Enfin, l’eucalyptus citronné peut également être une bonne indication vu son action sur les raideurs cervicales.

Traiter le stress pour éviter les douleurs au cou

Ainsi, des moyens naturels et/ou inspirés de la médecine chinoise peuvent être utilisés pour soulager l’inconfort ou les perturbations fonctionnelles dus aux cervicalgies. Mais pour ne plus souffrir de ce type de maux, il faut éliminer leur source, à savoir le stress.

Il existe divers moyens pour y parvenir, l’essentiel étant d’être conscient de l’impact nocif de ce dernier sur l’individu à court et à long terme. Le stress perturbe le quotidien de la personne qui le subit, diminue ses performances cognitives et professionnelles, provoque des conflits avec son entourage. Mais, le pire dans tout cela, c’est qu’il fragilise l’organisme et provoque divers symptômes somatiques. En plus des troubles musculosquelettiques, il pourra se manifester, s’il n’est pas soigné, sur la peau, au niveau digestif et pourra fragiliser le cœur. Tous ces signes sont des équivalents de cri d’alarme du corps qui se trouve épuisé par l’action des angoisses sur son fonctionnement.

Pour que le sujet retrouve le bien-être intérieur et que toutes ses réactions physiologiques reviennent à la normale, il lui suffira d’organiser ses journées autrement. Il devra prendre du temps pour lui, faire des activités relaxantes et sportives. Il devra également trouver des méthodes qui lui conviennent pour se détacher et apprendre à affronter son environnement et ses pressions. Les psychothérapies, la sophrologie et la méditation pleine conscience pourraient être de bonnes alternatives pour cela. Des gestes simples comme l’utilisation d’une balle anti-stress ou le coloriage peuvent aussi aider à s’apaiser.

Conclusion

Le stress agit par divers mécanismes physiologiques sur l’individu provoquant, entre autres, des cervicalgies. Ces dernières peuvent être contournées ou soulagées par des méthodes naturelles, dont certaines sont ancestrales. Mais l’idéal serait d’éliminer les angoisses de la vie du sujet ou que ce dernier se donne les moyens de gérer les situations anxiogènes. À cet effet, il existe 10 moyens naturels pour (re)devenir zen.

Comment le stress peut-il provoquer un zona ? Quels sont les symptômes qu'on peut apercevoir ? Comment en finir avec cette maladie infectieuse virale ? Remèdes de grand-mère ou médicaments, quelle option choisir ? Réponses dans cet article !

Si le zona touche généralement les personnes de plus de 50 ans, il n’est pas rare de l’attraper à n’importe quel âge. Disgracieux et douloureux, ce virus, généralement endormi chez les sujets ayant déjà attrapé la varicelle, peut être réactivé suite à un stress prolongé. Ce dernier, abrasant la barrière immunitaire, va entraîner l’apparition des vésicules et de démangeaisons. Pour venir à bout de ces manifestations, il existe des solutions toutes simples, des remèdes de grand-mère et des médicaments qui soulagent le sujet souffrant le temps de l’éruption.

Comment se manifeste cette dermatose due au stress ?

Le stress est souvent l’une des principales causes d’un zona. En effet, la frontière entre l’équilibre psychique et les maladies de peau est très fine. D’ailleurs, les angoisses constituent souvent l’origine ou le facteur aggravant de diverses dermatoses (eczémaacnéurticaire…).

Comment le stress induit un zona

Il faut savoir qu’au départ il y a la varicelle. En effet, c’est en attrapant cette dernière que le VZV reste à l’état latent au niveau d’un ganglion sensitif (Trivalle, 2007). Quelques années, voire quelques décennies plus tard, un stress intense ou prolongé pourra réveiller ce virus herpétique. Cet état psychologique entraîne la libération du cortisol à forte dose et la sécrétion de cytokine inflammatoire (Jacque et Thurin, 2002). Cela fragilise les défenses immunitaires et ouvre la porte à diverses infections, et surtout les dermatologiques d’entre elles. Le VZV endormi trouve alors un terrain favorable pour se manifester et le zona se déclare.

Les symptômes du zona

Une personne ayant eu la varicelle risque d’être touchée par le zona une ou (très rarement) plusieurs fois dans sa vie. Il y aura d’abord des signes prodromiques annonciateurs de l’épisode : picotements, fièvres, frissons… Il faut savoir que le virus va toucher un nerf infecté et se manifestera tout au long de ce dernier. Généralement, cela touche un côté du torse, un bras, une jambe, le visage et plus rarement les yeux (zona ophtalmique) ou l’oreille (zona otitique). Ces deux derniers sont spécialement douloureux et délicats à traiter.

Les principaux symptômes de cette pathologie infectieuse cutanée sont une éruption unilatérale de vésicules rouges remplies de liquide. Elles sont généralement douloureuses et s’accompagnent de démangeaisons. Les manifestations durent souvent entre une et trois semaines. Durant cette période, la qualité de vie du sujet peut être considérablement affectée (Cohen et ses collaborateurs, 2013).

5 astuces efficaces pour en finir avec le zona

Une fois le zona déclaré, il faut réduire son impact sur la vie du sujet et sur sa psychologie. Pour cela, il y a des méthodes très simples qui apaisent et accélèrent la guérison.

Utiliser une huile essentielle antivirale et cicatrisante

L’aromathérapie est l’un des traitements naturels les plus intéressants pour cette dermatose. Il faudra opter pour des huiles essentielles anti-inflammatoires, antivirales et antalgiques pour qu’elles soignent et calment les douleurs et les démangeaisons. Celles qui sont cicatrisantes sont aussi recommandées, car, très souvent, le zona laisse des traces. Dans la littérature scientifique, on retrouve plusieurs formulations qui semblent avoir démontré leur efficacité. Voici celle délivrée par Festy (2016) : 4 gouttes de HE de Niaouli, 2 de Menthe poivrée, 2 de Ravintsara, 2 de Lavande aspic et 10 d’huile végétale de Millepertuis. Ce mélange est à appliquer sur le nerf infecté au moins 6 fois par jour jusqu’à la rémission totale.

Consommer de la lysine

La lysine est un acide aminé hautement anti-inflammatoire. Il a clairement prouvé son efficacité dans le traitement des virus herpétiques comme le Zona. Pour en consommer, il faut manger des aliments qui sont riches en ce nutriment. Parmi ceux qui en contiennent une forte teneur, il y a la morue séchée, la viande de bœuf, le poulet, le bacon de porc et le parmesan. Il faut noter qu’il est aussi possible de prendre de la lysine sous forme de compléments alimentaires. Enfin, pour bénéficier de tous ses effets, il est important d’éviter la consommation de produits riches en arginine. Ces derniers atténuent ses propriétés curatives.

Manger des plats épicés

Il existe dans la nature des richesses qui ont des vertus insoupçonnées. Parmi ces dernières, il y a les épices. Non seulement, elles relèvent le goût de certains plats, mais en plus, elles aident l’organisme à lutter contre certaines pathologies. Dans le cas du zona, le curcuma est très recommandé. Cette poudre jaune a des puissantes propriétés anti-inflammatoires. Il en est de même pour le gingembre. Celui-ci agit en inhibant l’action de certaines enzymes comme les COX ou encore les lipoxygénases. Cela a pour effet d’accélérer la rémission.

Réduire au maximum les aliments favorisant les inflammations

Il est important de soigner son alimentation pour éviter que l’inflammation s’aggrave. Pour cela, il faut opter pour une diète à base de produits anti-oxydants comme les fruits, les légumes, les poissons gras et les noix. En parallèle, il faudrait éviter au maximum les aliments pro-inflammatoires. Le sucre, les glucides raffinés, les viandes rouges ou transformées, les fritures et les laitages sont alors à proscrire. Il faut également faire attention au type de cuisson utilisé. En effet, les plats cuits à de très hautes températures développent des composants néfastes (carboxyméthyllysine, hydrocarbures aromatiques polycycliques…) qui ralentissent la guérison.

Utiliser des hydrolats

L’hydrolat est une sorte d’eau aromatique. Il est obtenu par la distillation de plantes ou de fleurs. Constituant un des outils de l’aromathérapeute, il peut avoir des vertus apaisantes et cicatrisantes. Il a en plus l’avantage d’être totalement inoffensif, contrairement aux HE, qui peuvent parfois présenter quelques contre-indications. Dans le cas du zona, il est possible de faire des mélanges d’hydrolats de menthe poivrée, d’arbre à thé, de lavande vraie et de niaouli. Il est ensuite conseillé de mouiller une compresse de cette mixture et de l’appliquer sur le trajet du nerf inflammé. Cette opération est à répéter plusieurs fois par jour.

Remèdes de grand-mère et médicaments : quel choix pour traiter le zona lié au stress ?

Dès l’apparition du zona, il est primordial de prendre rendez-vous avec son médecin traitant ou un dermatologue. En effet, cette dermatose virale peut être contagieuse pour les personnes qui n’ont pas eu la varicelle. Des règles d’hygiène sont donc à appliquer scrupuleusement. De plus, en l’absence de traitement, cette maladie de peau peut entraîner des complications. Parmi ces dernières, il y a la névralgie post-herpétique, qui consiste en des algies qui sévissent même après la guérison de la pathologie cutanée.

Médicaments contre le zona

Selon Nguyen (2016), face à un zona, les dermatologues prescrivent généralement des antiviraux comme l’aciclovir, la valaciclovir, le famciclovir ou encore le foscarnet. Pour soulager les douleurs, ils donnent assez souvent en antalgique du paracétamol, de l’ibuprofène ou de l’aspirine. Du Tramadol et d’autres morphinomimétiques peuvent même être prescrits en cas de très fortes algies. Si ces dernières persistent même après la guérison de la dermatose, des antidépresseurs, des antiépileptiques, le versatis ou une vaccination peuvent être envisagés.

Remèdes de grand-mère pour lutter contre le zona lié au stress

En plus de la médication et des astuces naturelles citées plus haut, il y a d’autres moyens utilisés par les grands-mères pour soulager le stress et le zona qu’il cause.

Des tisanes à base de camomille peuvent être bues pour calmer les angoisses. Une fois une partie de ce type de décoction refroidie, elle peut aussi être appliquée en compresse sur la zone inflammée.

L’ashwagandha est un autre remède ancestral. Cette plante adaptogène a des propriétés décontractantes, apaisantes et anti-inflammatoires très puissantes. En infusion, elle diminue l’anxiété et permet de soigner le zona.

Conclusion

Toute cette médication et ces astuces sont très efficaces et permettent à la personne qui souffre d’un zona de retrouver rapidement son confort quotidien. Le plus important à faire, une fois la dermatose calmée, est de soigner la source du mal et de combattre le stress. Pour cela, il existe des moyens naturels d’une efficience redoutable.

Est-ce que le stress peut provoquer des douleurs intercostales ? Comment ? Que faire pour les calmer ? Comment vaincre la source de ces troubles (le stress ) ? On vous répond dans cet article !

Les douleurs intercostales sont toujours très angoissantes. La personne qui les ressent s’imagine souvent que c’est le signe d’un problème de santé plus grave. Pourtant, très souvent, ce n’est pas une véritable pathologie somatique qui les cause, mais le stress psychologique. En effet, parmi les symptômes de cet état mental, il y a des douleurs thoraciques, dont celles qui touchent les côtes d’une manière bilatérale ou unilatérale. Pour les soulager, il est possible de recourir à des méthodes naturelles. Mais pour en finir une fois pour toutes, l’apprentissage de la gestion des angoisses est l’unique remède efficace à long terme.

Comment le stress provoque-t-il les douleurs intercostales ?

Le panel de symptômes provoqués par le stress est impressionnant. Il agit à chaque fois, via divers mécanismes, pour déclencher des douleurs ou carrément des troubles qui touchent divers organes : peau, estomac, cou, et même les côtes.

Les douleurs intercostales à droite

Il s’agit de douleurs qui se situent au niveau des parois du thorax, à l’intérieur des côtes. La personne a l’impression, qu’elle a reçu un coup de couteau qui lui fait très mal ou qui la brûle. Cela est souvent dû à une irritation voire une inflammation d’un nerf ou d’un muscle de la cage thoracique. Généralement, une impression d’étouffement et de souffle coupé accompagne l’algie. Les symptômes vont être amplifiés par le fait de bouger la colonne vertébrale, de parler, de respirer, de rire ou d’éternuer.

Elles peuvent être causées par diverses causes somatiques d’ordre respiratoire, digestif ou même cardio-vasculaire. Le zona aussi peut être à l’origine d’une névralgie pariétale. Cependant, les recherches scientifiques ont montré qu’elles ont aussi très souvent une origine psychogène. Les personnes stressées, dépressives ou souffrant de fibromyalgie, sont les plus à même de les éprouver. (Herzig, 2007).

Mécanisme de déclenchement des douleurs intercostales par le stress

Le stress dispose de divers moyens pour déclencher des manifestations intercostales. Il peut d’abord provoquer des contractions musculaires. En effet, face à un événement anxiogène, l’ensemble de la musculature se contracte rapidement pour préparer le corps à réagir. Ce type de processus physiologique peut donc engendrer des douleurs sous les côtes du côté droit, par exemple.

Par ailleurs, nous savons que dans le cas de ce type de névralgies, les glycoprotéines portant le nom de cytokines sont retrouvées dans le sang (Houvet, 2008). Or, l’organisme du sujet stressé libère justement une forte quantité d’interleukines qui sont responsables de l’inflammation qu’on peut trouver dans cette zone du corps humain. Ces protéines sont sécrétées lorsque le stress active le système neuroendocrinien qui comprend l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales.

Par ailleurs, il est important de noter que ces algies ne devraient pas excéder quelques minutes. Et si elles se répètent, il est impératif de consulter rapidement le médecin traitant pour éliminer les causes non psychogènes, cardiaques ou pulmonaires.

Douleur côté droit sous les côtes : 3 astuces pour se soulager

Le point douloureux sous les côtes peut même irradier derrière le dos. Assez handicapant, il rend les mouvements ou les fonctions vitales, les plus simples, difficiles. Il devient alors urgent de vite se débarrasser de ces sensations pour reprendre une activité normale.

Prendre des précautions lors de l’activité sportive

Selon la littérature médicale, nous retrouvons que les sportifs font partie de la population qui affiche le plus ce type d’algies. Il est donc important de prendre ses précautions avant de faire ses exercices. Pour cela, il est recommandé de faire du sport au moins 2 heures après le dernier repas. Il faut aussi boire de petites quantités d’eau lors de la pratique sportive. Enfin, il est important de respirer de manière ample et profonde pendant l’activité physique, et même en dehors de ce laps de temps. Tout cela permettra au sang de circuler de manière fluide et empêchera les inflammations.

Faire des exercices pour soulager la douleur

Les médecins, les ostéopathes et autres coachs sportifs recommandent divers exercices physiques qui permettent de calmer la douleur dans les côtes, qu’elle soit à droite ou bilatérale. Parmi ces derniers, il y a les étirements pectoraux. Il suffira alors de se mettre en face d’un coin de mur, de placer les coudes dans un angle perpendiculaire au corps puis de se laisser tomber. Il faut réussir à maintenir cette position une trentaine de secondes avant de prendre une pause d’une minute, puis de recommencer (Desbiens, 2018).

Il est aussi conseillé d’étirer le grand dorsal pour ouvrir les espaces intercostaux. Il faudra alors lever le bras droit vers le haut et se pencher vers le côté gauche. Ensuite, il faut faire pivoter le buste vers l’arrière. Enfin, il faut respirer très profondément pour apaiser les algies.

Recourir à l’homéopathie

En découvrant l’homéopathie et ses principes, Hahnemann a ouvert un énorme champ de traitement pour diverses pathologies. En effet, cette médecine douce est très efficace pour soulager les maux physiques et psychiques. Dans le cas des douleurs intercostales causées par le stress, les traitements homéopathiques peuvent aussi bien remédier à l’état psychologique qu’aux algies. Pour venir à bout de ces dernières, les médecins prescrivent généralement, 3 granules d’Hypericum perforatum 7 CH. Ce dosage doit être pris chaque heure jusqu’à la disparition de la sensation douloureuse. Il peut être associé à une dose d’Arnica Montana 15 CH, qui a en plus des effets anti-inflammatoires.

Comment vaincre le stress pour guérir durablement les douleurs intercostales ?

L’académicien François Guizot disait : « ce n’est pas dans ses effets qu’on attaque un mal, c’est dans sa cause. ». Et c’est exactement ce qu’il est indiqué de faire face aux divers symptômes du stress. Ce dernier range la personne de l’intérieur, l’affaiblit, l’isole et la rend malade. S’obstiner à soulager ou à soigner les signes d’alerte que l’organisme envoie, ne sera d’aucune utilité si on recherche un bien-être physique et psychique de longue durée.

Et pour calmer ses angoisses, il est possible d’adopter des stratégies assez efficaces selon De Mesmaeker (2011). Le fait de prendre du recul par rapport aux stresseurs est une tactique qui réussit tellement que la psychothérapie cognitivo-comportementale s’en inspire. Pour arriver à relativiser, il faut se mettre à la méditation. Cette pratique permet de mieux comprendre ses émotions, ses ressentis, ses comportements et les besoins qui les motivent. Elle permet aussi de s’ancrer dans le présent et de ne plus avoir de perceptions déformées de certaines situations. Avec la respiration abdominale, elle permet de gérer même les réactions physiologiques et d’éviter ainsi les effets nocifs du stress sur l’organisme.

Parmi les autres méthodes qui permettent de mieux dompter son état psychologique, il y a le renforcement de ses capacités adaptatives. L’organisation et la priorisation des tâches permettent de gérer le quotidien plus efficacement. Se montrer moins perfectionniste et accepter de déléguer certaines missions permet aussi de baisser le seuil de pressions que l’on se met.

Conclusion

Les douleurs intercostales d’origine psychogène sont gênantes, handicapantes mais rarement dangereuses. Certaines précautions à prendre au moment de l’exercice physique et des méthodes s’apparentant à la médecine douce permettent de les éliminer ou de les éviter. Mais le plus important à soigner dans tout cela, c’est l’état psychique qui en est à l’origine. Pour cela, il y a diverses méthodes naturelles comme les huiles essentielles, les fleurs de Bach ou le coloriage anti-stress.

Les boutons sont dus à une affection dermatologique et ils sont parfois difficiles à assumer. Ils peuvent apparaître sur le visage mais aussi sur diverses parties du corps. Au niveau du bras, ils provoquent une douleur lancinante, très désagréable. Parmi les causes de leur apparition, il y a parfois des troubles hormonaux, une mauvaise hygiène de vie et un régime alimentaire oxydatif. Mais ils peuvent aussi être déclenchés par le stress psychologique. En effet, la peau subit, souvent de plein fouet, les états mentaux. S’il existe des moyens naturels et efficaces pour éradiquer temporairement ces pustules, il est primordial d’apprendre à gérer ses angoisses pour en finir définitivement avec ce type de manifestations cutanées.

Quelle est la relation entre le stress et les problèmes de peau ?

Tout le monde sait que certaines pathologies dermatologiques sont très souvent causées par le stress ou aggravées par ce dernier. Les chercheurs ont tenté de prouver le lien entre l’état psychique et l’épiderme en adoptant divers axes.

Sur le plan nerveux et immunitaire

Il a été clairement établi que, dès les premières phases de l’embryogenèse, les nerfs du cerveau et de la peau étaient reliés et appartenaient tous les deux à l’ectoderme. Des analyses histologiques ont démontré un lien fort subsistant entre la fibre nerveuse et les cellules de Langerhans (Hosoi et ses collaborateurs, 1993). Ces dernières sont responsables de l’immunité de l’épiderme. Ainsi, en cas de stress, la barrière immunitaire peut être fragilisée.

Au niveau physiologique et endocrinien

Le stress va provoquer la sécrétion de divers neurotransmetteurs. Ces derniers permettent à la personne de réunir ses ressources énergétiques et mentales pour « affronter » ou « fuir » l’événement angoissant. Mais une fois ce dernier dépassé, si le sujet est toujours aussi angoissé, le taux élevé de certaines hormones va devenir délétère. Le cortisol perdra alors de sa fonction anti-inflammatoire et ouvrira la porte à diverses inflammations. Celles-ci touchent très souvent la peau, vu la relation entre le cerveau et l’épiderme. En effet, selon Choi et ses collaborateurs (cités par Hosoi, 2006), une altération de la barrière épidermique est observée suite à l’action du stress sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénal.

Sur un plan psychique

Pomey Rey était une dermatologue qui s’est ensuite convertie en psychanalyste. Ses observations soutenaient l’idée que des dermatoses étaient causées par des événements de vie traumatisants ou stressants. Ces constatations ont été confirmées par un grand nombre de ses collègues. La pionnière de la psychodermatologie explique cela en se basant sur la notion de Moi-peau de Didier Anzieu. Cette conception soutient que le Moi se construit, en partie, grâce aux soins apportés à la peau de l’enfant. Et plus tard, quand ce dernier est soumis à certaines pressions, c’est son épiderme qui va « décompenser » et déclarer des affections (Vust, 2010).

Comment se manifestent les boutons de stress sur les bras ?

Ces boutons sur le bras sont généralement dus à une poussée d’acné. Cette dermatose inflammatoire se manifeste, en effet, aussi bien sur le visage, qu’au niveau du dos ou en haut des bras.

Excès de sébum

Le stress va modifier la texture de l’épiderme en agissant, entre autres, sur les glandes sébacées. Ces dernières sécréteront alors du sébum en grande quantité. Ainsi, la peau au niveau de la zone touchée est généralement très grasse. Les pores s’en trouveront dilatés, et ainsi, les boutons et les points noirs trouveront un milieu favorable pour se manifester et se multiplier.

Boutons généralement douloureux

Les boutons de stress au bras sont généralement assez gros. Même si on peut observer des pustules ou des papules, il s’agit le plus souvent de kystes. Ils sont généralement très inflammés et douloureux.

Cicatrices

Très souvent, une fois asséchés, les boutons de stress laissent des traces sur la peau. C’est pourquoi, il est fortement déconseillé de manipuler ce type de boutons. Il est par contre recommandé, si les poussées sont fréquentes, de consulter un dermatologue qui prescrira un traitement visant à les faire disparaître.

3 Astuces naturelles pour soulager les problèmes de peau dus au stress

Mis à part les traitements médicamenteux, il est possible de diminuer l’inflammation, de limiter l’apparition des boutons ou d’accélérer leur disparition en employant des moyens simples ou en évitant certains gestes.

Se vaporiser régulièrement le bras

L’eau thermale peut être un très bon remède lorsqu’une personne a des boutons de stress. En effet, ce liquide minéral et naturel dispose de divers bienfaits sur la santé. S’en vaporiser, régulièrement, sur le bras, et ce, pendant une cure de longue durée, va permettre d’assécher les pustules ou les kystes. Cela agira aussi sur les folliculites profondes en les éliminant. De plus, ça réduira les risques de se retrouver avec des cicatrices (Sanders, 2006). Par ailleurs, il faut savoir que cette eau est apaisante. Elle calmera donc les douleurs.

Utiliser une crème hydratante

Dans l’imaginaire collectif, vu leur excès de sébum, les peaux acnéiques n’ont pas besoin d’hydratation. Pourtant, ce type d’épiderme a autant besoin que les autres de ce type de soin. Cependant, il doit être appliqué qu’une fois le bras bien nettoyé par un gel spécifique adapté au corps. Cela permet de réduire le surplus de gras et de faire bénéficier le derme des propriétés du produit. Il est recommandé, bien sûr, d’opter pour une crème non comédogène et antioxydante pour éviter l’apparition de nouveaux boutons.

Éviter les gommages

Ces derniers contiennent, la plupart du temps, des agents très abrasifs. Ce type de traitement est donc fortement déconseillé pour les peaux acnéiques. Cela risque de les irriter et de fragiliser encore plus la barrière cutanée. De plus, il est important de savoir que plus la peau se retrouve asséchée plus les glandes sébacées vont travailler et sécréter du sébum. Il s’agira alors d’un cercle vicieux. Par ailleurs, certains gommages mécaniques risquent de provoquer de nouvelles lésions et des surinfections.

Soigner le stress pour traiter durablement les boutons de stress au bras

L’eczéma, le zonal’urticaire et l’acné sont tant de manifestations dermatologiques, qui sont soit causées soit aggravées, par le stress. Il est, bien sûr, important de les traiter pour diminuer leur impact sur la psychologie de la personne. En effet, elles peuvent être assez néfastes puisqu’elles génèrent souvent de l’anxiété, une mauvaise image de soi, un retrait social… Mais ce qui est primordial, c’est de venir à bout des angoisses qui en sont la source.

Il faudrait, alors, ne plus se laisser abattre par le stress, mais changer sa perception de son environnement pour arriver à affronter les situations anxiogènes. S’armer d’outils pour gérer quand on ne veut pas se laisser dépasser par les évènements, c’est la clé pour sortir de cette dynamique qui donne lieu à des pathologies somatiques. Cela permettra au sujet de ne plus souffrir de boutons au bras, au visage ou d’autres troubles touchant la sphère gastro-intestinale ou même cardiovasculaire.

Pour arriver à atteindre un équilibre psychique, il suffit parfois d’utiliser des moyens naturels. On peut en citer la méditation, les huiles essentielles, les fleurs de Bach… Mais si l’intensité des angoisses est trop importante et qu’elle menace les capacités adaptatives du sujet, il est conseillé de consulter un psychiatre ou un psychothérapeute.

Conclusion

Ainsi, le stress est à l’origine de nombreux maux qu’il est possible de traiter un à un. En cas de boutons, l’hydratation, l’eau thermale et l’évitement des traitements irritants permettent d’apaiser, de faire disparaître les pustules et de ne pas avoir de cicatrices. Mais il ne faut surtout pas oublier de traiter les angoisses pour éviter les récidives ou les complications. En plus des moyens cités plus haut, l’homéopathie peut être envisagée comme une excellente alternative pour trouver la sérénité.

Les soucis au travail, les conflits relationnels, les problèmes financiers sont des causes fréquentes de stress. Elles soumettent, en effet, la personne à une pression qu’elle a l’impression de ne pas pouvoir gérer. Une tension physique et psychique se crée alors donnant lieu à un florilège de symptômes qui touchent la sphère comportementale, cognitive et surtout somatique. Le cœur, par exemple, est soumis à rude épreuve. D’ailleurs, selon l’INSERM (2007), le stress professionnel causerait entre 3 400 et 4 000 cas d’infarctus du myocarde chaque année. Ainsi, les manifestations cardiaques psychogènes ne sont pas à prendre à la légère et des techniques pour les éviter doivent être mises en place pour les éviter.

Comment reconnaître une douleur thoracique due au stress

Selon la fédération Française de cardiologie (2018), le stress est considéré comme un facteur majeur de risque cardio-vasculaire.

Action du stress sur le cœur

En effet, face à une situation anxiogène, un message est transféré par l’hypothalamus aux glandes médullosurrénales. Ces dernières produisent alors une grande quantité d’adrénaline. Ce neurotransmetteur agit directement sur le cœur. Il va accélérer le rythme cardiaque et causer une hausse de la pression artérielle. Le sujet sentira des palpitations et peut même manifester des douleurs thoraciques. Cela est généralement sans danger et il s’agit d’une réaction normale physiologique. Elle va mobiliser les ressources de la personne et l’aider à trouver l’énergie nécessaire pour réagir à l’événement critique.

Cependant, si l’angoisse est extrêmement intense ou si le stress est chronique, cela peut devenir dangereux. En conséquence aux sollicitations permanentes de l’amygdale, la moelle épinière surproduira des globules blancs qu’elle enverra aux artères. Ces lymphocytes et ces monocytes pénétreront alors dans les parois artérielles et risquent d’être transformés en cholestérol, créant ainsi une athérosclérose (FFC, 2018). Cette dernière augmente le risque d’AVC et de crises cardiaques.

Différencier une douleur thoracique psychogène d’une crise cardiaque

Il est important à ce stade de rassurer les personnes stressées. Chaque douleur thoracique n’est pas obligatoirement un signe de maladie du cœur ou d’une crise cardiaque. Comme déjà expliqué, cela peut être tout à fait normal et sain.

Pour différencier les deux types d’algies, il est important de noter que les psychogènes sont généralement de très courte durée. Elles durent quelques secondes ou au maximum quelques minutes. Par contre, ces symptômes sont considérés comme alarmants s’ils durent plus d’une vingtaine de minutes. Il faut réagir rapidement aussi s’ils se propagent tout au long du bras gauche, vers la mâchoire, le dos… Enfin, l’association à des sueurs, de la toux et des vertiges est inquiétante.

Il faut également savoir qu’en cas de douleurs liées au stress, le fait de discuter avec le sujet ou de dévier son attention de l’événement stressant et de sa symptomatologie, va l’apaiser. Cela réduira son rythme cardiaque et l’oppression ressentie.

Cependant, même si cette sensation de pointe au cœur est ponctuelle et semble d’origine psychologique, il est important, si cela se répète, de consulter un médecin traitant ou un cardiologue. Cela permettra d’éliminer d’autres causes d’origine somatique et évitera d’angoisser encore plus l’individu en proie à l’anxiété.

5 techniques pour soulager les douleurs thoraciques liées au stress

Vu le lien scientifiquement établi entre le stress et les maladies cardio-vasculaires, il est important de préserver son cœur et de lui éviter les événements anxiogènes. Il faut aussi prendre de nouvelles habitudes quotidiennes. Ces dernières évitent que la symptomatologie cardiaque, déclenchée par les angoisses, se chronicise et engendre des pathologies bien graves.

Faire des activités relaxantes

Il existe de nombreuses activités qui permettent à la personne de se détendre et de réguler son rythme cardiaque. Parmi ces dernières, il y a l’art-thérapie. Le coloriage anti-stress est une technique qui a prouvé son efficience en cette matière. Il en est de même pour la méditation. De nombreuses études ont démontré que cette dernière réduisait l’anxiété, la tension artérielle ainsi que la fréquence du pouls. Certaines personnes se sentent plus sereines en tenant un journal intime. En effet, la mise en mots des soucis et des tracas permet de diminuer le poids des pressions quotidiennes et de leur impact sur l’organisme. D’autres individus, férus de lecture, se calment en lisant un bon livre qui les déconnecte des tourments journaliers.

Se mettre à la marche

Cette pratique a de nombreux bienfaits sur le cœur. En effet, selon la commission médicale de la FFRandonnée (2021), elle rend cet organe plus puissant et régule sa fréquence. Elle va aussi permettre de baisser le risque de tension artérielle de 15 %. Elle pourra également diminuer le taux de mauvais cholestérol dans le sang et augmenter celui des HDL. Quant à Zheng et ses collaborateurs (2009), ils affirment que le fait de marcher 30 minutes, réduit le risque de maladies coronariennes de 20 %. Ainsi, vu l’augmentation de la sédentarité dans nos sociétés, de plus en plus de médecins recommandent une marche quotidienne d’une demi-heure.

Dormir suffisamment

Des recherches en neurosciences ont démontré que la privation du sommeil pendant plusieurs jours pouvait mener à la mort chez les animaux. Sans aller aussi loin, un nombre insuffisant d’heures d’endormissement peut être délétère pour la santé physique et mentale. Cela rend plus nerveux, plus irritable et plus anxieux. De plus, Pergola et ses collaborateurs (2017) ont démontré que cela était très souvent associé à des pathologies cardiovasculaires. Il est donc fortement conseillé de dormir entre 7 et 9 heures par jour pour préserver son cœur et sa psyché.

Faire une activité physique régulière

Les exercices physiques sont réputés pour maintenir l’organisme humain en bonne santé. En effet, ils permettent de muscler le cœur et de le rendre plus tonique. La meilleure oxygénation de l’organisme réduit aussi le rythme cardiaque en fluidifiant la circulation sanguine. Par ailleurs, la pratique sportive régulière agit sur d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire. Ainsi, elle facilite la perte de poids et réduit considérablement le stress. Cela est occasionné par la sécrétion des endorphines et de la dopamine.

Adopter une bonne hygiène de vie

Pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme et sa préservation du stress et des maladies cardiovasculaires, il faut une excellente hygiène de vie. Nous avons déjà parlé de l’importance d’un sommeil suffisant en nombre d’heures et de l’activité sportive. Mais, il faut aussi avoir une alimentation équilibrée et riche en anti-oxydants. La consommation de café, de sucreries et d’aliments trop salés doit être limitée. Par ailleurs, il est également recommandé d’éviter le tabac et l’alcool. Ces substances endommagent le muscle cardiaque et les artères.

Remèdes de grand-mère et médicaments : quel choix pour traiter les douleurs thoraciques causées par le stress ?

Pour soulager les douleurs à la poitrine liées au stress, il existe de petits remèdes de grand-mère, mais aussi des traitements médicamenteux.

Remèdes naturels pour soulager les douleurs thoraciques

Pour remédier aux douleurs thoraciques, on conseille souvent de joindre les mains et d’étirer les bras vers le haut. Cela permet aux poumons de mieux se déployer, à la respiration de ralentir et à l’organe vital de battre moins fort. Cela soulage donc les muscles cardiaques et réduit les douleurs. Il est aussi recommandé de prendre un bain chaud pour ralentir le pouls, se détendre et venir à bout de la pointe au cœur.

Par ailleurs, les huiles essentielles peuvent soulager les personnes stressées dont les angoisses se manifestent par des douleurs à la poitrine. Parmi ces dernières, il y a l’ylang-ylang, le millepertuis et le cèdre.

Les traitements conventionnels des douleurs thoraciques

En aucun cas sur Calmement, nous ne recommanderons de médicaments. En effet, il est formellement déconseillé de prendre ce type de traitements sans avoir consulté un médecin spécialisé. C’est ce dernier, qui délivrera le remède adéquat après avoir bien établi que les douleurs sont d’origine psychogène. Il pourra alors décider de prescrire du paracétamol, de l’aspirine ou des anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

Conclusion

Le stress n’épargne ni le corps ni l’esprit. Mais quand il se répercute sur le cœur, la sonnette d’alarme doit être tirée. En effet, les angoisses peuvent causer ou aggraver des maladies cardiovasculaires. Cela touche le plus souvent les femmes. Pour éviter ces risques, divers gestes peuvent être adoptés pour calmer le rythme cardiaque, réduire les douleurs thoraciques et retrouver le bien-être. En plus de ceux cités dans cet article, il y a d’autres méthodes naturelles à connaître et à adopter pour se détendre rapidement.

A retenir

Le stress, souvent qualifié de mal du siècle, a un impact direct sur notre système digestif, considéré comme notre "deuxième cerveau". Lorsque le stress devient chronique, il peut engendrer divers symptômes gênants tels que brûlures d'estomac, ballonnements ou diarrhées. Bien que des traitements symptomatiques puissent apporter un soulagement temporaire, la clé réside dans la gestion et le traitement du stress lui-même. Adopter des stratégies pour contrer le stress est essentiel pour préserver notre bien-être digestif et général.

Le stress est une réaction physiologique qui peut parfois devenir nocive pour l’organisme. En plus de l’état psychologique où il va placer le sujet, il va se manifester via divers symptômes qui peuvent se révéler très gênants au quotidien. Quand il s’attaque à la sphère gastro-intestinale, il va aggraver ou provoquer l’apparition de brûlures d’estomac, remontées acides, ballonnements, diarrhée…

S’il est possible de soigner, même naturellement, chacune de ses manifestations, il faut être conscient que la seule solution pour se débarrasser à long terme de tous ces désagréments serait d’éradiquer leur source : le stress prolongé.

Pourquoi le stress engendre-t-il des douleurs atroces à l’estomac ?

De nombreuses études, dont celle de Mayer (2000), ont établi un lien entre les événements de vie anxiogènes et l’apparition ou l’aggravation des douleurs d’estomac, du reflux ou carrément des ulcères.

Relation entre stress et estomac

La professeur Francisca Joly Gomez et Giulia Enders ont un point en commun. Ces deux passionnées de gastro-entérologie ont publié des livres qui ont eu un succès fou. « L’intestin, notre deuxième cerveau » et « Le charme discret des intestins » ont effectivement été fortement appréciés par les lecteurs pour les révélations scientifiques qu’ils délivrent sur le rôle capital joué par l’ensemble de l’appareil digestif. Ce dernier s’est révélé être en totale interaction avec notre système nerveux central et nos états mentaux. Ainsi, le stress va affecter l’œsophage, l’estomac et les parois intestinales et ceux-ci pourront à leur tour régir en augmentant encore plus l’intensité des angoisses. En effet, ces organes sont équipés d’un véritable système nerveux (SNE), à peine plus petit que le SNC.

Action du stress sur l’estomac et ses algies

Le stress crée de nombreuses contractions musculaires voire des spasmes. Ces derniers peuvent toucher l’ensemble des parois digestives et modifier, donc, sa motilité. Cela générera la sécrétion excessive de certains fluides créant un certain inconfort.

Par ailleurs, l’action des angoisses sur l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales va provoquer la sécrétion de cortisol qui, à forte dose, aura un effet inflammatoire et pourrait causer des douleurs d’estomac.

Rappelons aussi que les sujets angoissés mangent mal et parfois à un rythme décalé. Cela est dû à une modification de l’appétit causée par le manque du sommeil et la perturbation de l’horloge biologique. Tout ceci peut aussi causer des maux au ventre.

Enfin, il est important de noter que la perception de douleur, elle-même, est toute relative. Selon Wanquet-Thibault (2015), le ressenti de cette dernière varie selon l’intensité du stress. Plus une personne est angoissée, plus elle aura l’impression d’avoir mal.

5 effets néfastes du stress sur l’appareil digestif

Le stress va agir sur les divers composants du système digestif et générer des douleurs et une gêne qui peuvent altérer la qualité de vie de la personne angoissée.

Les brûlures d’estomac et remontées acides

La modification du tonus du sphincter inférieur de l’œsophage va avoir deux conséquences. D’un côté, elle va augmenter la production de fluides acides qui donnent une sensation de brûlure, et de l’autre elle facilitera leur remontée. Si cela constitue une réaction physiologique normale quand ça arrive ponctuellement, en cas de stress chronique, cela peut se transformer en une véritable pathologie : le reflux gastro-œsophagien. Dans la littérature scientifique, les personnes souffrant de cette maladie attestent du rôle des angoisses dans l’aggravation des symptômes (Mayer, 2000).

Les repas trop gras ou trop copieux, les plats épicés, l’alcool, la caféine et le tabac sont alors à éviter pour réduire l’inconfort. Il faut aussi éviter la position allongée durant la phase de la digestion.

Les nausées

Les nausées sont générées par une partie de la formation réticulaire du bulbe qu’on appelle le centre du vomissement. Ce dernier peut être activé suite à de fortes émotions comme le stress intense. Par ailleurs, lorsque celui-ci est prolongé, il va générer une surproduction de cortisol qui va être capté par le tractus digestif et donner lieu à des envies de vomir. (Rizzi, 2016).

Pour éviter cela, il est possible de prendre des antiémétiques et d’adopter certaines mesures hygiéno-diététiques. Il faudrait alors éviter les aliments trop gras et l’alcool. Il est recommandé aussi de boire de l’eau ou des infusions de camomille par petites quantités, et ce, en dehors des repas.

La sensation d’estomac noué

Le stress agit sur les systèmes : nerveux, endocrinien et digestif. En cas de confrontation avec une situation hautement anxiogène ou lors de l’instauration de pressions quotidiennes, on pourra observer des spasmes nerveux qui touchent divers organes. La sensation d’estomac noué peut être causée par des crampes intestinales. Elle est très désagréable, plie la personne en deux et l’empêche de gérer normalement son quotidien.

Pour gérer cet inconfort, il est recommandé d’adopter une respiration abdominale et de faire une petite marche ou une activité relaxante.

Les diarrhées

Face à un évènement stressant, le corps réagit en accélérant le passage des aliments dans les intestins. Cela provoque souvent des diarrhées aiguës. Cependant, ces dernières peuvent, devenir quotidiennes et s’accompagner parfois de douleur. Cela affaiblira l’organisme à long terme car il y aura une mauvaise absorption des nutriments. Par ailleurs, cela pourrait aussi être expliqué par l’installation d’un syndrome du côlon irritable. Une consultation chez un gastro-entérologue est alors fortement recommandée pour poser un diagnostic, recevoir un traitement et adopter une bonne hygiène de vie ainsi qu’un régime alimentaire adapté.

Les ballonnements abdominaux

Le stress provoque une modification de diverses fonctions vitales. La respiration, va alors s’accélérer et cela se traduira par une inhalation d’un excès de gaz pouvant provoquer de l’aérophagie. D’ailleurs, cette dernière se traduit du latin comme le fait de manger de l’air. Il faut savoir que c’est ce que font les personnes angoissées qui vont prendre l’habitude de consommer leurs repas rapidement, et ce, sans une bonne mastication. (Cessot et ses collaborateurs, 2017).

Pour lutter contre ces ballonnements, il est conseillé de réduire la consommation de graisse et d’aliments riches en FODMAPs. Il est aussi recommandé d’éviter les vêtements trop serrés et le chewing-gum.

Soigner le stress : le meilleur moyen de soulager le mal de l'estomac

Jusque-là, nous avons expliqué l’impact du stress sur le système digestif et donné quelques conseils pour éviter ou combattre certaines manifestations. Cependant, il est primordial de comprendre que ces traitements symptomatiques ne seront d’aucune efficacité à long terme. En effet, tant que la raison de l’apparition des symptômes n’est pas elle-même traitée, les symptômes reviendront.

Le stress est ce mal du siècle qui n’a pas pour réputation de guérir tout seul. Il se peut que les douleurs à l’estomac partent définitivement, mais l’état psychique continuera à sévir. Et tant qu’il sera présent et que la personne ne le gère pas adéquatement, il entraînera, selon les tenants de la théorie psychosomatique, d’autres conséquences sur le bien-être et la santé de l’individu. Eczéma, urticaire ou acné viendront alors signaler que le corps est à fleur de peau et qu’il devient urgent de réagir.

Il est donc capital d’apprendre à bien appréhender le stress et à développer des stratégies pour sortir de son emprise. Pour cela, les psychothérapies peuvent être d’une grande aide. Les médicaments peuvent aussi être envisagés si un psychiatre le juge nécessaire. Mais il est également tout à fait possible de se prendre en charge soi-même. Pour cela, il existe de nombreuses techniques naturelles qui peuvent aider à atteindre la zénitude.

Conclusion

Le stress et l’appareil digestif, ce deuxième cerveau, interagissent continuellement et impactent le bien-être de la personne au quotidien. Il est possible de lutter efficacement contre des symptômes tels que les brûlures de l’estomac ou les ballonnements. Cependant, en l’absence de traitement du stress, les manifestations peuvent s’inscrire dans la durée, affaiblir l’organisme et engendrer des pathologies plus graves. Pour remédier efficacement aux angoisses, il est possible de recourir à l’homéopathie ou aux huiles essentielles.

A retenir

Le stress chronique, contrairement au stress ponctuel, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé et la qualité de vie. Il résulte souvent d'une perception continue de menaces et d'un sentiment d'impuissance face à certaines situations. Ses manifestations peuvent être physiques, cognitives et comportementales, affectant ainsi la vie professionnelle, familiale et sociale. Pour y faire face, il est essentiel d'adopter des techniques naturelles, telles que la méditation et l'activité physique. Si ces méthodes ne suffisent pas, consulter un spécialiste est primordial.

Si le stress ponctuel est une réaction saine qui protège l’organisme face à une situation perçue comme dangereuse, il peut aussi devenir délétère pour la santé. En effet, si l’exposition aux situations anxiogènes est continuelle, il est fort probable que la personne développe un stress chronique. Ce dernier aura un impact très important sur la qualité de vie de celui qui en souffre. C’est pourquoi, il est capital d’y faire face en employant diverses techniques naturelles. Celles-ci ont montré leur efficacité scientifiquement. Mais si elles ne suffisent pas à apaiser le sujet, il est capital de s’orienter vers un spécialiste.

Stress Chronique : quelles sont ses causes et comment se manifeste-t-il ?

Si les causes du stress chronique vont dépendre des perceptions des individus, ses manifestations, elles, sont bien réelles. Leur prolongement dans le temps va entraîner des maladies, mais peut aussi avoir un effet négatif sur la vie professionnelle, familiale et sociale de l’individu.

Causes du stress chronique

Le stress chronique résulte de l’impression de subir constamment une ou plusieurs menaces. Selon le Centre d’Etudes sur le Stress Humain (CESH), il se manifeste lorsque :

Cela peut être déclenché par diverses situations. Le milieu professionnel trône probablement en haut du podium des environnements les plus anxiogènes avec la surcharge de travail, le manque de reconnaissance, la pression continue des supérieurs… Viennent ensuite les conflits relationnels et les problèmes financiers qui s’étalent dans le temps. Les soucis de santé et l’environnement (catastrophes naturelles, pandémies…) peuvent aussi en être les sources.

Les symptômes du stress chronique

Les symptômes du stress chronique peuvent être d’ordre physique. Une asthénie, des tensions musculaires, des migraines, des troubles digestifs, du sommeil ou de la respiration et des palpitations cardiaques pourront alors être observées.

Les manifestations cognitives prendront la forme d’une instabilité, de difficultés de concentration, d’oublis et d’incapacité à prendre des décisions. Au niveau psychologique, nous noterons de la tristesse, un repli sur soi, de l’hypersensibilité…

Sur le plan comportemental, cet état pourra aussi avoir pour signes des conflits relationnels et un recours à des substances addictives. La personne pense alors, à tort, que ces dernières l’aideront à se sentir mieux.

Les signes qui doivent alerter

Il existe divers signes qui devraient alerter une personne ou son entourage sur l’existence d’un dysfonctionnement psychique comme le stress chronique.

Des angoisses non contrôlées et qui s’étalent dans le temps

Parmi les signes d’alerte, il y a principalement le fait que les angoisses ne quittent pas le sujet depuis un certain temps. Elles peuvent concerner un seul domaine de la vie ou être plus diffuses. Si cela dure depuis des mois, ceci devrait être alarmant. Généralement, l’individu subit son état de manière continue et ses ressources s’affaiblissent de jour en jour, car il n’a plus la force ni physique ni mentale d’affronter les agents stressants et les idées qui le traversent. Il aimerait pouvoir contrôler ses ressentis, mais se trouve dans l’incapacité de le faire malgré sa volonté.

Un état de tension mentale et psychique ingérable

Le sujet se sent psychiquement débordé et toute situation à laquelle il est confronté le rend extrêmement irritable, hostile et désagréable avec son entourage. Il se sent vraiment à bout de nerfs et peut à tout moment entrer dans une colère noire qui n’est aucunement justifiée. Tout cela réduira sa capacité à se relaxer, il sera tendu et ne pourra pas facilement s’abandonner au sommeil. Cela participera à augmenter considérablement la sensation de fatigue physique qu’il ressent généralement dès le réveil.

De nombreuses pathologies non expliquées

Si la personne est sujette à des troubles d’allure somatique et que les investigations médicales ne trouvent pas de causes somatiques. Cela est généralement révélateur d’un stress chronique et prolongé. Ce sujet peut, par exemple, manifester de l’urticaire, cette affection dermatologique inflammatoire aux démangeaisons très dérangeantes. Il peut aussi subir une poussée d’eczéma ou d’acné.

Parmi les autres signes du stress chronique, il y a aussi de nombreuses algies comme les maux d’estomac qui peuvent carrément évoluer en ulcères ainsi que les douleurs cervicales et thoraciques.

Les personnes à risque

Les personnes qui risquent de développer un état de stress chronique sont malheureusement nombreuses. Autant dire même que, de par le fait que le stress est une réaction physiologique normale, une telle affection psychiatrique peut toucher n’importe qui. À condition, bien sûr, que le sujet subisse une confrontation avec un agent qu’il juge hautement stressant ou suite à une pression continuelle et insoutenable.

Les maladies chroniques personnelles ou celles de l’entourage

Le fait d’avoir une maladie déstabilise l’équilibre mental et place le sujet face à des préoccupations qui lui semblaient lointaines. Les individus qui sont encore plus fragiles que les autres sont généralement les seniors qui souffrent de pathologies chroniques. De nombreuses angoisses les rendent très vulnérables et facilement débordés psychiquement.

Il est aussi très important de noter que l’entourage des personnes présentant une affection psychique ou physique souffre lui aussi, très souvent, de stress chronique.

Les personnes ayant un réseau social défaillant ou trop important à leurs yeux

Les personnalités dépendantes et les sujets qui manquent d’autonomie au quotidien font également partie de la population la plus fragile. Cela est généralement dû à leur peur de ne pas trouver le soutien dont elles ont besoin et leur conscience par rapport à leur manque d’indépendance. Paradoxalement, les personnes qui n’ont pas un réseau social sur lequel elles peuvent compter et qui se débrouillent toujours seules sont dans la même situation. Leur charge mentale est tellement importante qu’ils se retrouvent, au bout d’un moment, envahis par les préoccupations et les soucis.

Les femmes enceintes et les adolescents

Il faut aussi savoir que les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher, sont de par leur nouvelle condition et de par leurs hormones plus facilement sujettes au stress chronique. Pour les mêmes raisons, les adolescents passent également très fréquemment par ce type de perturbation de l’équilibre psychique.

Les personnes subissant un environnement toxique

Qu’il soit au travail ou à la maison, l’environnement toxique devient très rapidement une source de stress prolongé. Ainsi, un partenaire ou un employeur exigeant, une ambiance lourde ou agressive ainsi que des propos dégradants ou humiliants, fragilisent les ressources adaptatives de la personne face aux angoisses.

Consultation et diagnostic de Stress chronique

En plus des signes d’alerte et du fait d’être une personne à risque, il existe d’autres critères qui devraient pousser le sujet à consulter pour comprendre son état et à demander un diagnostic.

Quand consulter ?

Parmi les critères qui devraient entraîner la consultation chez un spécialiste, il y a, selon le DSM, le fait que l’état de la personne occasionne une souffrance cliniquement significative. Cela renvoie au fait que le sujet ressent de la tristesse et de l’incapacité à mener sa vie comme avant. Il se sent prisonnier de sa situation et a une réelle impression que ça le handicape et que ça a des répercussions très négatives, voire néfastes, sur divers domaines de sa vie.

Dans le cas du stress chronique, il se peut que l’individu se sente tellement envahi par les angoisses que cela le coupe de ses amis et de ses proches. Cela peut réduire, parfois, à néant sa vie sociale. Il se peut aussi que les divers symptômes (gastro-intestinaux, cutanés…), qu’il commence à avoir, le rendent malheureux et touchent l’estime qu’il a de lui-même, qui est généralement déjà fragile. Il est aussi possible qu’il se retrouve à ne plus faire les activités qu’il aimait réaliser auparavant. Cela peut avoir diverses raisons : la peur d’être sujet à l’anxiété, le fait qu’il se sente exténué ou la perte de plaisir, vu son incapacité à s’y consacrer mentalement.

Il se peut également que ses troubles de concertation, sa fatigue chronique, sa perte de confiance en ses compétences et sa difficulté à prendre des décisions, lui rendent sa mission au travail difficile, voire ingérable. Petit à petit, il se retrouvera à enchaîner les congés jusqu’à décider de démissionner s’il ne se reprend pas en main rapidement.

Comment s’établit le diagnostic du stress chronique ?

Tous ces soucis et ces conséquences du stress, poussent petit à petit les personnes dans le cabinet du psychiatre. Cependant, il serait plus judicieux d’agir avant que cela n’arrive en adoptant les gestes cités plus haut ou en consultant rapidement.

Le psychologue ou le médecin établira alors un diagnostic en s’appuyant sur divers outils. Observations, entretiens, tests et parfois quelques analyses sanguines sont nécessaires pour éliminer toutes les autres causes somatiques qui pourraient expliquer l’état du patient. Parmi les diagnostics différentiels, il y a la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs, l’hypocondrie, l’addiction à une substance…

10 astuces naturelles pour surmonter le stress chronique

Continuellement accaparée par le stress, la personne en perd sa capacité à profiter de la vie. Pour se libérer de cet état, il existe des méthodes naturelles efficaces.

Accepter son état pour comprendre ses émotions

Pris dans la tornade des appréhensions, de doutes et d’angoisses, on en oublie de se recentrer et d’analyser ce qui se passe réellement. L’intelligence émotionnelle est cette aptitude à comprendre ses ressentis et à les réguler. Elle joue un rôle capital dans la prévention et la gestion du stress selon les recherches de Cejudo et ses collaborateurs (2018). Elle favoriserait un renforcement des ressources personnelles qui permettent d’accepter la situation et de la contrôler.

Ne pas s’isoler

L’isolement est un des symptômes du stress chronique. Il est important de se forcer à le combattre quand les angoisses rythment les journées. En effet, la solitude va amplifier les idées négatives. De plus, un évènement perçu comme stressant semblera encore plus terrifiant lorsqu’une personne se trouve seule.

Parler à son entourage

Sartre disait que l’enfer, c’est les autres. Nous n’irons pas dans son sens. Le contact social est salvateur quand un individu est stressé. House (1981) évoquait le soutien émotionnel, informationnel ou d’estime. Ces trois axes permettent à une personne se surmonter son stress. En effet, en discutant avec un proche bienveillant, il y a un recul par rapport aux ressentis, des rappels d’informations qui peuvent corriger les perceptions déformées et un renforcement de la confiance en soi.

Se focaliser sur les activités qui procurent du plaisir

Faire une activité plaisante va générer la sécrétion d’hormones, comme l’endorphine, la dopamine ainsi que la sérotonine, et déclencher ainsi un certain bien-être et modifier l’humeur. Cela va, d’ailleurs, pallier au manque de ces substances dans l’organisme, déficience causée par le stress.

Être tolérant envers soi

Le stress vient souvent d’une exigence accrue envers soi. Les personnes perfectionnistes ont un besoin de contrôle très important et doutent de leurs compétences. Cela les place souvent dans des situations qu’elles jugent très angoissantes. Pour arriver à mieux gérer ces dernières, il est recommandé de se mettre moins de pression et d’accepter ses failles.

Se mettre à la méditation

La médiation est une arme puissante face au stress chronique. Des études scientifiques, menées par Varela et Davidson (2003), ont démontré qu’elle améliorait la plasticité cérébrale et rendait l’individu plus apte à modifier ses perceptions. En changeant l’image qu’il a des situations stressantes, l’individu ne les redoute plus et se sent apaisé.

Dormir suffisamment

Le stress engendre des insomnies et des troubles de l’endormissement. Par ailleurs, si le sommeil est insuffisant en nombre d’heures ou s’il est de mauvaise qualité, cela va aussi générer des angoisses. Ainsi, il s’agit d’un cercle vicieux. Pour se sentir mieux dans sa peau, il est conseillé d’agir sur ce point. La vidéo suivante propose de nombreuses astuces pour dormir mieux et suffisamment.

Faire une activité physique régulière

Selon le psychologue portugais De Matos et ses collaborateurs (2009), de nombreuses recherches ont montré que la sédentarité et l’anxiété étaient corrélées. Elles attestent également que l’activité physique régulière réduit considérablement le niveau du stress chez les participants. En effet, les molécules sécrétées, même grâce à 30 minutes de marche par jour, peuvent aider à retrouver la sérénité.

Utiliser des huiles essentielles anti-stress

Les HE sont un remède naturel et ancestral qui a des vertus prouvées sur les angoisses. Elles permettent de réguler la tension artérielle et le rythme cardiaque, de combattre les insomnies, de lutter contre la prise de poids… Elles agissent donc sur de nombreux symptômes. Il suffira de sélectionner les meilleures huiles essentielles pour lutter contre le stress.

Prendre des compléments alimentaires anti-stress

De nombreuses vitamines, minéraux et autres oligo-éléments participent à réduire le stress. Le magnésium réduit la fatigue et rétablit le fonctionnement nerveux normal. Quant aux vitamines B et C, elles normalisent les fonctions psychiques. Ainsi, leur prise en complément alimentaire peut soulager la personne vivant sous un stress continuel.

Stress Chronique : se faire aider par un spécialiste

Il est important de noter que le stress chronique est souvent pathologique. Il faut donc le soigner convenablement pour éviter des répercussions assez graves comme les maladies cardiovasculaires. Si les astuces proposées plus haut ne suffisent pas, il est impératif de consulter un psychologue, un psychiatre ou une psychothérapeute. Ces spécialistes sauront prendre en charge convenablement la personne en souffrance.

La médication

Après avoir établi l’anamnèse, avoir observé cliniquement le sujet et parfois donné quelques tests à passer, un psychiatre pourra juger si ce dernier a besoin d’un traitement médical pour s’en sortir. Il pourra, alors, prescrire des anxiolytiques, des anti-dépresseurs ou de l’homéopathie pour soigner le stress. Il faudra, ensuite, suivre minutieusement les prescriptions et faire preuve d’observance.

La psychothérapie

Le spécialiste peut recommander d’associer traitements chimiques et thérapie, comme il peut ne conseiller que l’une de ces deux prises en charge.

Il existe la psychanalyse qui est efficace, mais qui met parfois beaucoup de temps avant que la personne qui souffre sente un soulagement. Mais il y a également de nombreuses psychothérapies brèves pour lutter efficacement contre le stress chronique. L’hypnose, la thérapie de l’acceptation et de l’engagement (ACT), la thérapie systémique et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en font partie. Cette dernière est spécialement intéressante face aux troubles anxieux. Elle transforme les perceptions et les croyances du sujet et l’aide à prendre du recul par rapport à celles-ci. Elle permet aussi de mieux gérer ses émotions et à s’armer pour affronter les difficultés actuelles ou futures.

Conclusion

Les astuces données aujourd’hui aident à dépasser le stress chronique efficacement, et à long terme. Elles doivent très souvent être utilisées parallèlement à un traitement médicamenteux ou à une prise en charge psychologique. Dans d’autres articles de notre site, qui est une référence en matière de bien-être et de gestion de l’anxiété, nous proposons des techniques qui aident les personnes, qui se trouvent assaillies par les angoisses, à déstresser rapidement.

A retenir

Le stress, omniprésent dans notre société moderne, se manifeste par une multitude de symptômes physiques et psychologiques. Ces signes, allant de l'irritabilité aux troubles alimentaires, peuvent gravement impacter notre quotidien. Identifiés par des tensions musculaires, des palpitations cardiaques ou encore des insomnies, ils sont le reflet d'une tension psychique accrue. Il est essentiel de reconnaître ces symptômes pour adopter des stratégies adaptées, telles que la méditation ou le yoga, afin de retrouver un état de bien-être.

10 signes qui montrent que vous êtes en proie au stress

Selon le sondage réalisé par l’Observatoire du stress de la Fondation Ramsay Générale de Santé, 9 personnes sur 10 estiment être stressées. De plus, elles affirment que l’intensité de leurs angoisses est devenue plus importante au cours des 3 dernières années.

En effet, cet état psychologique a trouvé, durant ce siècle, un terrain idéal pour prospérer. Pandémie, milieu professionnel de plus en plus exigeant, manque de temps pour soi et pour ses relations, sont quelques-unes des causes qui font de nous des sujets de moins en moins à l’abri des tensions psychiques. Mais vu l’impact de ses dernières sur notre santé, il est important d’apprendre à repérer les signes de stress pour réagir rapidement et adopter des stratégies qui permettent de revenir à un état de bien-être.

Le stress : qu’est-ce que c’est et quelles sont ses causes ?

Étymologiquement, le terme stress vient du latin (stringere) et veut dire « resserrer » ou « rendre raide ».

Définition du stress

En 1926, il a été défini scientifiquement par Selye, comme étant un syndrome général d’adaptation, mis en place par l’organisme, pour retrouver une homéostasie perdue suite à la menace d’agents extérieurs. Ainsi, face au « danger », le sujet va passer par trois phases. Pendant celle d’alarme, des réactions physiologiques se mettront en place pour qu’il trouve la force nécessaire pour « combattre ou fuir » (to fight or to flight). Durant l’épisode de résistance, les baromètres physiologiques devront être régulés afin de permettre à l’individu de maintenir le niveau d’énergie requis le temps que le stimulus angoissant disparaisse. Enfin, au dernier stade, l’épuisement commence à se voir et les ressources physiques et psychiques sont complètement dépassées. (Fink, 2010).

Agents déclencheurs du stress

Selye pensait au départ que les mêmes causes déclenchaient les mêmes réactions chez tout le monde. Plus tard, cette définition a été revue et les recherches ont mené à la conclusion selon laquelle les déclencheurs du stress variaient d’une personne à une autre. Ainsi, ces derniers dépendraient de divers paramètres individuels comme la perception, les croyances, la personnalité, l’état psychique au moment de la confrontation avec l’agent susceptible de le stresser.

Cependant, il est possible de catégoriser les causes comme suit :

10 symptômes psychologiques et physiques du stress

Le stress se déclare à travers un florilège de symptômes qui peuvent être très handicapants au quotidien. Ils peuvent toucher les sphères : psychique, cognitive, musculosquelettique, gastro-intestinale, dermatologique et cardio-vasculaire.

Irritabilité

Elle est définie, par le dictionnaire de la psychologie (1999), comme une hypersensibilité aux stimuli extérieurs et une réaction à ces derniers par de la colère, de l’hostilité et des comportements qui peuvent être agressifs. Les personnes stressées manifestent une irritabilité disproportionnée. En effet, le stress accapare tellement leurs pensées et leur psyché qu’elles sont inaptes à se dégager de ces perceptions et de prendre du recul par rapport aux évènements qu’elles vivent.

Trouble de l’attention

Le stress réduit les capacités attentionnelles et de concentration. Oublis, erreurs et maladresses sont souvent relevés par l’entourage ou les collègues. Cela a été scientifiquement corroboré par une expérience menée par Vedhara et ses collaborateurs (2000). Ils ont noté une altération de l’attention chez les sujets placés dans une situation anxiogène.

État dépressif

Le stress, sa symptomatologie et ses diverses réactions physiologiques (neuro-inflammation, production de la sérotonine…) peuvent être à l’origine de l’apparition d’états dépressifs. En effet, le fait d’être toujours assailli par les angoisses et ne plus pouvoir jouir des moments de bonheur quotidien, isole de plus en plus le sujet et le pousse petit à petit dans le gouffre de la dépression.

Palpitation cardiaque

Lors de la phase d’alarme du modèle conçu par Selye, l’organisme va déclencher la sécrétion des catécholamines (adrénaline et noradrénaline). Ces derniers agiront directement sur les artères pour provoquer une vasoconstriction et entraîner une accélération du rythme cardiaque. Le cœur battra la chamade lors d’un stress aigu et de la confrontation à un événement anxiogène. Mais même en cas de stress chronique, des palpitations cardiaques seront souvent constatées.

Tension musculaire

On disait qu’étymologiquement le terme stress renvoyait au fait de devenir raide. C’est ce qui se passe effectivement sur le plan physique. Le stress va déclencher une raideur musculaire et une très forte tension. Cette dernière peut même être douloureuse au niveau de la zone de la nuque et des trapèzes. On parlera alors de cervicalgies générées par cet état psychique.

Troubles cutanés

Les liens entre les tissus de l’épiderme et ceux du système nerveux sont très étroits. Et lorsque le stress est prolongé, cela se voit sur la peau. On pourra alors observer des manifestations spécifiques à diverses dermatoses. Il pourrait y avoir des poussées d’acné sur le bras et sur le visage, de l’urticaire, des plaques d’eczéma

Maux de tête

Les céphalées de tension sont ces maux de tête, généralement dus au stress, et qui se manifestent suite aux contractions musculaires. L’individu, victime d’angoisse, se plaint souvent, en fin de journée, de l’impression d’avoir un étau douloureux autour du crâne.

Maux de ventre

Après le système nerveux central, le système digestif constitue le plus grand centre névralgique du corps humain. Et ces deux entités sont en interaction. Le stress de l’un se répercute sur l’autre donnant lieu à de multiples symptômes gastro-intestinaux comme les douleurs au ventre ou à l’estomac… Parfois, cela se complique encore plus et dépasse le stade de la douleur pour donner naissance à des ulcères.

Insomnie et fatigue

Parmi les hormones du stress les plus connues, il y a le cortisol. En cas de stress chronique, il va être sécrété à forte dose régulièrement. L’élévation de ce taux au moment du coucher va donner lieu à des insomnies. Ces dernières auront pour conséquence une fatigue continuelle. Celle-ci peut également être causée par la sur-stimulation des glandes surrénales.

Trouble alimentaire

Le stress peut donner lieu à des comportements alimentaires variés. En effet, en agissant sur les neuropeptides Y, le cortisol va générer des fringales et de la boulimie. Mais il se peut aussi, qu’avec l’apparition d’une symptomatologie d’allure dépressive, il y ait au contraire une perte d’appétit.

Les moyens naturels pour vaincre le stress et guérir ses symptômes

Dès le repérage des premiers signes physiques ou psychiques du stress, il est important de se prendre en charge et d’auto-gérer son état. En effet, il est tout à fait possible de recourir à des moyens accessibles et naturels pour retrouver la sérénité.

Selon Lebel (2013), pour atteindre la paix, il faut se fixer trois objectifs : mieux se connaître, apprendre à contrôler ses réactions physiologiques et ses comportements, et enfin, mettre en place des habitudes de vie saines.

En ce qui concerne le premier but, la sophrologie et la méditation pourraient aider à l’atteindre. Ces pratiques donnent du recul par rapport aux ressentis et permettent d’accepter les émotions telles qu’elles viennent.

Quant au yoga, à la respiration abdominale et à la visualisation, elles arment la personne des outils nécessaires pour atteindre la deuxième ambition. Elles facilitent l’endormissement et réduisent la fatigue ainsi que l’irritabilité.

Enfin, adopter une hygiène de vie, comprend un régime alimentaire anti-oxydant ainsi qu’une limitation de la consommation de la caféine, de l’alcool et du tabac. Un éloignement de la lumière bleue des écrans permet aussi de favoriser un sommeil reposant. Il en est de même pour la marche régulière.

Conclusion

Le stress et ses symptômes sont gênants, car ils déconnectent la personne de son quotidien et l’empêchent de vivre normalement. Mais, le plus grave dans tout cela, c’est qu’ils épuisent le sujet aussi bien mentalement que physiquement. Et cela peut s’observer quand ça en arrive à provoquer des pathologies assez graves touchant la sphère digestive ou cardio-vasculaire. Il faut savoir, qu’en plus des moyens naturels précédemment cités, d’autres méthodes permettent de combattre rapidement les angoisses.

L’appréhension et les états anxieux sont des maux quotidiens qui affectent la plupart d’entre nous à un moment ou un autre de notre vie. Et souvent, les troubles du sommeil ne sont jamais loin : ils concernent 15 à 20 % des Français selon l’INSERM. Mais comment vaincre le stress et l’insomnie, quand on ne souhaite pas tout de suite se tourner vers des anxiolytiques ou des somnifères ? Est-ce qu’Euphytose est efficace contre le stress ? Composition, bienfaits, effets secondaires, contre-indications, posologie et avis des consommateurs : voici tout ce qu’il y a à savoir sur ce médicament naturel et populaire.

Quelle est la composition d’Euphytose ? 

Quelle solution naturelle existe-t-il face au stress et aux problèmes d’endormissement ? Euphytose, voilà un traitement à base de plantes dont la composition des comprimés, simple, lui permet d’agir efficacement et en douceur sur notre organisme. 

PlantePartie utiliséeQuantité en milligrammes
ValérianeExtrait sec de racine50
PassifloreExtrait sec des parties aériennes40
AubépineExtrait sec de sommités fleuries10
BalloteExtrait sec de sommités fleuries10

1 – Valériane

L’usage de cette plante herbacée remonte à l’Antiquité où elle était déjà connue pour ses propriétés bienfaitrices sur les troubles légers du sommeil et de l’anxiété. Son effet sédatif calme la nervosité et les palpitations, d’où son surnom de « valium végétal ».

2 – Passiflore

La passiflore – à ne pas confondre avec la fleur du fruit de la passion à laquelle elle ressemble ! – est une plante originaire d’Amérique du Sud, traditionnellement utilisée pour la sédation. Ses principes actifs (dont les flavonoïdes) lui confèrent une action thérapeutique sur les insomnies et les états anxieux, renforcée par son association à l’aubépine.

3 – Aubépine

Cet arbuste à petites fleurs blanches et baies rouges pousse en France et en Europe. Elles possèdent des propriétés intéressantes afin de calmer les nuits agitées et les émotions nerveuses en agissant sur les troubles du rythme cardiaque. 

4 – Ballote

Voici la dernière plante entrant dans la composition d’Euphytose. Les molécules contenues dans ses fleurs violettes possèdent un effet antispasmodique et sédatif, idéal pour faire face aux difficultés à s’endormir et aux tensions musculaires liées aux stress.

Pourquoi utiliser Euphytose contre le stress ?

Des cachets d’origine naturelle composés de plantes à visée principalement sédative : voilà de prime abord un produit très intéressant afin de calmer les états nerveux et anxieux. Mais comment agit Euphytose sur le stress ? Ces comprimés enrobés ne vont pas avoir d’effet direct sur les causes de la tension mentale, propres à chaque personne, mais sur sa symptomatologie. Zoom sur les bienfaits d’Euphytose.

Avantages 

Ce médicament va venir soulager naturellement les symptômes du stress léger ou modéré : 

En réduisant ces signes cliniques, ce combo de plantes va donc faciliter notre capacité à traverser les phases de stress de la vie quotidienne, privée ou professionnelle. Sans risque de dépendance ou d’accoutumance – Euphytose n’est pas une drogue –, beaucoup de personnes en glissent ainsi une plaquette dans leur sac afin d’en avoir toujours sur soi et ainsi facilement gérer le stress.

🌿 Euphytose est un médicament sans ordonnance et souvent en vente libre en pharmacie : il se révèle donc facile d’accès. Non remboursé par la Sécurité sociale, son prix reste cependant très abordable : il est généralement compris entre 4 € et 11 €.

Délai d’action

Au bout de combien de temps Euphytose fait-il effet ? Cela dépend des personnes, l’apaisement pouvant se faire ressentir de façon presque immédiate – permettant ainsi de déstresser rapidement – ou au bout de quelques jours, voire quelques semaines de traitement.

🌿 Si aucune amélioration n’est perçue après deux semaines, l’avis d’un médecin sur une autre médication s’avère recommandé. Dans tous les cas, la prise en continu d’Euphytose ne devrait pas excéder 1 mois sauf indication médicale contraire.

Effets secondaires et contre-indications

Malgré l’absence de risques liés à un surdosage, la iatrogénie médicamenteuse de ce produit pharmaceutique n’est pas nulle : les plantes médicinales ne sont en effet pas sans danger. Voyons point par point quels sont les effets indésirables de l’Euphytose.

Au-delà de ces effets secondaires, voici aussi les principales contre-indications à connaître : 

🌿 Notre conseil : afin de profiter des bienfaits d’Euphytose, l’avis d’un médecin ou pharmacien quant à son indication en regard de l’état de santé reste essentiel.

Comment et quand prendre Euphytose en cas de stress ? Explications

L’idéal consiste à avaler le cachet avec un grand verre d’eau ou une boisson chaude. Mais combien faut-il en consommer par jour ? Tout dépend de la raison pour laquelle on utilise ce médicament.


Soulager le stress

Voici la posologie afin de calmer les états neurotoniques : 

🌿 Il existe aussi une version spécialement destinée à la réduction du stress : EuphytoseZen®, un complément alimentaire végétal à base de rhodiola rosea et de bacopa monnieri.


Favoriser le sommeil 

Voici la posologie pour aider à l’endormissement et à la réduction des insomnies : 

🌿 Là aussi, une formule a été spécifiquement élaborée afin d’apaiser les nuits agitées : EuphytoseNuit®, contenant de l’extrait de passiflore et de la mélatonine (hormone du sommeil), en sachets ou en comprimés.

Quels sont les avis des consommateurs qui prennent Euphytose ?

Ce médicament bénéficie dans l’ensemble de très bons retours quant à son efficacité sur les signes légers d’anxiété et de perturbation du sommeil. « Dénouer les nœuds dans le ventre », « j’en ai toujours une boîte sur moi » ou encore « on se sent apaisé » : voici des propos fréquents parmi les avis des consommateurs. 

En conclusion, à la question « est-ce qu’Euphytose est efficace contre le stress ? », la réponse est un grand oui lorsque ce dernier reste modéré ! Voilà un médicament accessible et naturel à envisager avant de se tourner vers ceux, plus forts, aux effets iatrogènes parfois lourds.

⏩ Pour aller plus loin dans la découverte des plantes aux propriétés relaxantes : quelles fleurs de Bach utiliser pour le stress ?

A retenir

Le stress, bien qu'étant une réaction physiologique normale, peut avoir des conséquences délétères sur la santé et la qualité de vie. Ses origines varient selon les sensibilités individuelles, allant des problèmes relationnels aux facteurs environnementaux. Toutefois, il existe des moyens naturels pour combattre et prévenir le stress, tels que le sommeil, l'aromathérapie, l'activité physique, les techniques de relaxation et une alimentation équilibrée. Adopter ces méthodes au quotidien permet de retrouver sérénité et bien-être.

L’Organisation Mondiale de la Santé a rappelé, dans une récente note scientifique (mars 2022), la hausse significative (25 %) des cas d’anxiété et de dépression depuis la pandémie. Par la même occasion, elle a alerté sur le manque d’investissement des divers pays pour agir contre la multiplication des facteurs de stress que subissent les populations. D’ailleurs, au moment où les états étaient complètement dépassés, l’OMS avait publié des guides pour aider chaque personne stressée à gérer elle-même ses angoisses et à avoir une bonne qualité de vie.

Indépendamment du Covid et des autres causes des troubles anxieux, il existe, en effet, divers moyens, totalement naturels, qui permettent de retrouver la quiétude et la sérénité. Chaque individu, voulant se protéger des affres du stress, pourra facilement les utiliser régulièrement.

Le stress : qu’est-ce que c’est et comment affecte-t-il votre vie ?

Le stress a beau être un processus physiologique normal à la base, il peut avoir des conséquences assez néfastes sur la vie d’une personne.

Définition du stress

Hans Selye, l’un des pionniers des recherches sur cette notion, décrivait cet état comme le piment de la vie. Selon lui, seule une personne morte pouvait ne pas stresser.

Et, en effet, physiologiquement parlant, il faudrait être de marbre pour ne pas réagir lorsqu’on est soumis à un examen ou quand on est face à une situation où notre intégrité physique est menacée, par exemple. Ce type de réaction est tout à fait normal et sain. Cela mobilise les ressources physiques et psychologiques pour combattre ou pour fuir. L’organisme se place, alors, en phase d’alarme. Durant le stade de résistance, il va sécréter des hormones, comme les glucocorticoïdes, qui lui permettent d’avoir assez d’énergie pour affronter les sollicitations environnementales. Mais si la situation se prolonge, ses capacités vont être dépassées et il va s’épuiser. C’est alors que le stress ne sera plus bon pour la santé, mais délétère.

Généralement, le sujet peut en arriver là suite à diverses causes, qui sont dépendantes des sensibilités personnelles. En effet, face à un même souci relationnel, professionnel ou financier, tous les individus ne réagiront pas d’une manière similaire et ne manifesteront pas obligatoirement le même niveau de stress. Un manque de confiance en soi, une maladie et certaines variables de l’environnement (bruits, inconfort, catastrophes naturelles…) peuvent aussi compter parmi les origines de la rupture avec un état de bien-être antérieur.

Les symptômes du stress et son impact sur la vie quotidienne

Parmi les variables qui permettent d’évaluer si un état mental est pathologique ou pas, il y a son impact sur la qualité de vie de la personne. Des recherches comme celle de Bonnaud-Antignac et ses collaborateurs (2015) ont clairement montré une forte dégradation de cette dernière face au stress.

En effet, celui-ci va modifier le rapport aux autres et au monde. Le sujet ne pourra plus aborder son quotidien de la même manière puisque ses émotions et ses perceptions sont obnubilées par la situation qui l’angoisse. Il sera également focalisé sur ses symptômes physiques (palpitations cardiaques, troubles digestifs et du sommeil…) et ses difficultés psychiques (troubles de la concentration, incapacité à prendre des décisions, nervosité…). Tout cela rendra sa perception de son environnement assez pessimiste et le renfermera sur lui-même. Il pourra même s’adonner à la consommation de substances addictives dans le but de se calmer.

Le stress peut également affecter la vie professionnelle. Dans ce cas, il s’agit assez souvent (mais pas toujours) d’un cercle vicieux. La qualité de vie au travail génère de l’inconfort à cause des nombres d’heures passées à effectuer sa tâche, au manque de reconnaissance ou encore à des problèmes avec des collègues. En contrepartie, ce malaise va rendre encore plus dur l’investissement du salarié. Cette dynamique toxique pourra mener celui-ci à prendre des congés répétitifs. Il pourra même démissionner, car il n’arrivera plus à gérer ses symptômes et les sollicitations environnementales.

5 Astuces pour vaincre le stress

Pour éviter d’atteindre ces stades d’altération de la qualité de vie, il existe des méthodes qui aident à se prendre en charge et à sortir de l’emprise du stress.

Dormir plus

Le sommeil est l'une des fonctions qui maintiennent l’être humain en bonne santé. En effet, il présente de nombreux bienfaits et ceux-ci permettent de lutter efficacement contre les angoisses. Les recherches attestent que lorsqu’une personne dort, son immunité est boostée et ses cellules sont réparées ou régénérées. De plus, cela lui évite des maladies cardiovasculaires (qui constituent le principal risque psychosocial du stress). Cela améliore également des facultés cognitives et pallie à ses soucis de concentration. Pour arriver à dormir plus, il est recommandé d’éviter les écrans le soir. En effet, la lumière bleue perturbe l’horloge biologique.

Utiliser les huiles essentielles

De nombreuses recherches ont travaillé sur les bienfaits de l’aromathérapie sur les personnes stressées (Freeman et ses collaborateurs, 2019). Elles ont prouvé que le recours à certaines huiles essentielles pour se détendre, était une très bonne alternative. Ces dernières agissent sur divers symptômes comme les insomnies, l’accélération du rythme cardiaque ou encore les tensions musculaires.

Pratiquer une activité physique régulière

Le sport améliore les défenses immunitaires et renforce donc l’organisme dans sa lutte face au stress. Il permet également de détourner l’attention du sujet de ses perceptions et ses angoisses. Il participe aussi fortement à faire baisser le niveau de l’anxiété grâce à la libération de certaines molécules qui favorisent la décontraction. C’est ce qu’a révélé la méta-analyse de Long et celle de Crew et Landers (citées par Poirel, 2017). Cette dernière a aussi montré une baisse significative des réponses somatiques lors de la confrontation à des situations stressantes chez les personnes pratiquant une activité régulière.

Essayer les techniques de relaxation

Il existe diverses techniques de relaxation qui ont prouvé leur efficacité sur le stress. Parmi ces dernières, il y a la médiation de pleine conscience qui fait aujourd’hui partie des outils des psychothérapeutes cognitivo—comportementalistes, ces spécialistes des troubles anxieux. Il est également recommandé de réapprendre à respirer abominablement pour améliorer son sommeil, son rythme cardiaque et retrouver ainsi une bonne qualité de vie. Enfin, la visualisation permet de se recentrer, d’accepter ses émotions et de prendre du recul sur son vécu.

Faire le plein de magnésium

Le magnésium est un oligoélément qui devrait être l’allié des sujets stressés. En effet, il prévient les maladies cardio-vasculaires et agit comme un décontractant musculaire. Une étude réalisée par le laboratoire Sanofi (2018), a montré que la prise de Mg (associée ou pas à la vitamine B6) permettait de réduire considérablement le niveau de stress (même sévère) chez les participants ayant reçu le traitement en comparaison avec le groupe placebo.

Quels aliments anti-stress devez-vous inclure dans votre régime ?

Les nutritionnistes et certains chercheurs en psychologie croient dur comme fer que le bien-être est dans l’assiette. En effet, le régime alimentaire joue un rôle très important sur la santé mentale. Comme un diabétique surveille sa consommation de glucose, une personne stressée devrait se renseigner sur les produits qui causent la hausse du taux de cortisol. Elle devrait donc éviter le sucre, les aliments raffinés ou trop salés, les fritures, le café, les sodas et l’alcool.

En contrepartie, elle gagnerait à privilégier les aliments riches en :

Conclusion

Les astuces proposées pour venir à bout du stress qui vous gâche la vie, sont à utiliser quotidiennement afin d’en tirer tous les bénéfices attestés scientifiquement. Elles permettent aussi bien de lutter contre les angoisses que de les prévenir. Dans les articles publiés sur Calmement, il y a d’autres techniques qui permettent de retrouver la paix interne. Parmi ces dernières, il y a le recours aux fleurs de Bach, ces élixirs naturels aux nombreuses vertus rassérénantes.

A retenir

Le stress post-traumatique est une réaction à des événements traumatisants, initialement observée chez les soldats et les survivants de guerres. Il peut survenir après avoir vécu ou été témoin d'événements traumatisants, tels que des violences, des accidents ou des catastrophes. Les symptômes incluent des reviviscences intrusives, l'évitement de situations rappelant le trauma, des altérations de la cognition et de l'humeur, et des modifications de l'état d'éveil. Une prise en charge spécialisée, incluant des thérapies comme l'EMDR et la NET, est essentielle pour aider les personnes touchées à surmonter cette condition.

La vie est jalonnée d’événements marquants qui s’ancrent dans les mémoires. Si certains sont heureux, d’autres peuvent être traumatisants. La réaction face à ces derniers va être différente d’une personne à une autre. Il existe des individus qui ont la capacité de dépasser ces situations, par divers mécanismes comme la résilience. Mais, parfois, le choc est tel qu’on observe l’apparition d’un stress post-traumatique et de toute sa symptomatologie. Heureusement, il existe divers moyens de lutter contre cet état et de retrouver une sérénité qui permet de vivre pleinement son présent.

Stress Post Traumatique : qu’est-ce que c’est ?

Le stress post-traumatique a d’abord été principalement observé chez les soldats et les survivants des différentes guerres (14-18, 39-45…). Confrontés à l’horreur, ces derniers présentaient des affections similaires qu’on appela initialement des « névroses de guerre ». C’est plus tard, suite aux observations des vétérans du Vietnam, que des médecins américains attribuèrent le nom d’ESPT à ce trouble.

Désormais, le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM 5) permet de le diagnostiquer chez n’importe quel adulte, adolescent ou enfant de plus de 6 ans même ayant vécu un ou plusieurs évènements traumatisants. Il faudrait, bien sûr, que ces personnes aient développé, par la suite, certains symptômes spécifiques, et ce, pendant plus d’un mois. En deçà de cette période, on parlera d’un stress aigu.

Quels sont les symptômes du stress posttraumatique?

Les manifestations notées chez ces sujets peuvent être regroupées en 4 catégories :

Stress Post-Traumatique : quand survient-il ?

Il est important de noter qu’il existe deux grands types de traumas qui causent cet état. Le premier, et le plus connu, est le fait de se retrouver face à une situation unique inattendue, qui représente une menace pour la vie de la personne (viol, accident…). Le second est plus insidieux. Il s’agit d’un événement répétitif auquel le sujet est soumis de manière prolongée (maltraitance conjugale ou parentale, harcèlement…). Qu’elle soit ponctuelle ou continuelle, la cause du stress post-traumatique peut prendre diverses formes.

Après avoir été gravement blessé ou côtoyé la mort

Frôler la mort de près est l’une des principales causes du stress post-traumatique. Il se peut que ce soit dans le cadre d’une guerre, d’un accident grave de la circulation, de catastrophes naturelles, d’un enlèvement ou d’un attentat. D’ailleurs, après les attaques du Bataclan, de nombreuses victimes ont développé ce trouble.

Les personnes vivent cet événement, où elles ont été gravement blessées et où leurs vies ont été menées, comme une rupture avec leurs vécus antérieurs. L’horreur intense ressentie et la perte totale de contrôle les figent dans ces instants pétrifiants et modifient leur vision d’elles-mêmes et du monde.

Après avoir été témoin d'événements douloureux

Il n’est pas obligatoire que le sujet ait subi lui-même l’évènement traumatique. Rien que le fait d’en avoir été témoin, suffit à faire émerger le trouble de stress post-traumatique. Ainsi, cela peut apparaître lorsqu’une personne se trouve face à une situation où la vie d’autrui est menacée. On peut également observer les symptômes chez un sujet ayant assisté à la mort non naturelle d’un individu ou s’il a vu ce dernier être victime de torture ou de violence physique ou sexuelle. Par ailleurs, il est important de noter que certains chercheurs ont cherché à démontrer que les expositions passives peuvent parfois avoir plus d’impact que le vécu de la situation en tant que victime. La forte culpabilité ressentie rendrait le trouble encore plus dur à dépasser par la suite.

Après une situation de peur intense

Certains évènements causent une peur d’une intensité telle qu’elle désorganise toutes les capacités et les ressources de l’individu. Au niveau cérébral, ce dernier subit une forte stimulation de l’hypothalamus et de l’amygdale parallèlement à un blocage de l’activité corticale préfrontale. Cela a pour résultat d’empêcher le processus de mémorisation normal et de rendre le sujet inapte à analyser la situation. Par ailleurs, le système nerveux végétatif est maintenu dans un état d’alerte bien après l’exposition à la situation. Selon Traber (2019), cela modifie durablement les structures du cerveau qui sont d’habitude régulatrices des fonctions cognitives, biologiques et émotionnelles face au stress. Tout cela favorise, alors, l’apparition d’un stress post-traumatique.

Quel traitement pour guérir du stress post-traumatique ?

En tant qu’affection psychiatrique, l’état de stress post-traumatique doit obligatoirement être pris en charge par des spécialistes de la santé mentale. Cela permettra de soulager la personne en souffrance et de réduire l’impact de cette pathologie sur les différentes sphères de sa vie.

Les médicaments

S’il en juge la nécessité, un psychiatre peut toujours prescrire des traitements médicamenteux pour soulager le stress. Dans le cas des ESPT, il est communément admis que les anti-dépresseurs ont une bonne efficacité sur la symptomatologie. Le Zoloft ou le Deroxat sont généralement les médicaments les plus adaptés. Cependant, ces derniers ne doivent en aucun cas être pris sans la prescription du spécialiste. Le dosage indiqué variera d’une personne à une autre et devra également être suivi à la lettre pour éviter des effets secondaires ou indésirables.

L’EMDR

L’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est l’une des thérapies recommandées par la Haute Autorité de Santé pour soigner les états de stress post-traumatique. Elle est normalement pratiquée par les psychiatres ou les psychologues cliniciens. Elle se base sur le mouvement oculaire (mais parfois les stimulations tactiles) pour transformer le trauma en un simple souvenir. Pour cette approche, le fait que l’événement n’ait pas été métabolisé correctement est dû à un dysfonctionnement du système de traitement des informations. L’intervention du spécialiste a pour objectif de corriger cela.

La NET

La Narrative Exposure Therapy est une méthode thérapeutique brève et assez récente (2000). Elle se base sur le récit des patients pour les aider à dépasser leur état. Selon cette approche, l’évènement traumatique n’a pas été mémorisé convenable. C’est comme s’il n’avait pas subi le processus classique de mémorisation et qu’il n’était pas considéré comme un souvenir. À chaque flash-back ou remémoration intrusive, le sujet le revit comme s’il se passait ici et maintenant. Grâce à cette thérapie, il va arriver à prendre du recul par rapport à son vécu et réécrire son autobiographie. Il se souviendra de la scène traumatique dans tous ses plus petits détails (olfactifs, sensoriels, émotionnels…), la replacera dans son cadre et se la réappropriera comme un événement parmi tant d’autres qui constituent sa vie.

Conclusion

Le stress post-traumatique est une pathologie dont la symptomatologie peut se révéler dure à gérer. Cela affecte généralement la vie personnelle, professionnelle et sociale de la personne. Pour s’en sortir, il est impératif de consulter un psychiatre ou un psychothérapeute. Ces derniers disposent des outils appropriés pour dépasser cet état. Parallèlement au traitement thérapeutique ou médical, il existe des astuces naturelles pour lutter contre le stress. Elles sont accessibles à tous et permettent de gérer les symptômes à n’importe quel moment et où que la personne se situe.

Entre le moment où une personne est confrontée à une situation stressante et celui où elle va la fuir ou l’affronter, il s’écoule parfois quelques secondes. Pourtant, durant ce court laps de temps, une avalanche de réactions physiologiques se met en place dans l’organisme. Cela déclenche, entre autres, la libération du cortisol. Cette hormone du stress est un élément vital pour l’organisme. Mais si elle est sécrétée en trop grande quantité, elle va avoir des conséquences délétères sur la santé. Heureusement, il existe des moyens de réguler son taux par l’adoption de certaines habitudes très simples.

Cortisol hormone du stress : qu’est-ce que c’est ?

Le cortisol est une hormone essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. En situation de repos, elle est sécrétée suivant le rythme diurne (Béliard et ses collaborateurs, 2021). Ainsi, son niveau est assez élevé le matin et cela donne l’énergie et la motivation nécessaires à la personne pour qu’elle se réveille et affronte sa journée. Son taux baisse le soir pour pratiquement s’effondrer entre minuit et quatre heures du matin. Cela permet à l’individu de se calmer et de s’abandonner dans les bras de Morphée.

Mais lorsque le sujet est soumis à un stress, des variations par rapport à la normale vont être observées. Face à une menace imminente ou à un événement ressenti comme très anxiogène, l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes médullosurrénales génèrent une production accrue d’adrénaline et de noradrénaline. Ces molécules vont mobiliser les ressources de l’individu pour qu’il se mette en état d’alerte (augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle…). Durant la phase de résistance aux angoisses, le corps devra maintenir une certaine force, tout en retrouvant un certain équilibre. Pour cela l’axe hypothalamo-hypophysaire surrénalien va provoquer la sécrétion du cortisol. Ce dernier va puiser dans les ressources de glucose et de lipides pour les transformer en énergie (Béliard et collaborateurs, 2021). Ainsi, c’est lui qui va permettre au sujet de « survivre » à l’évènement anxiogène. Cependant, si le stress se chronicise, la surproduction de cette substance aura l’effet inverse de ce qui était attendu au départ.

Les causes et les conséquences évidentes du cortisol

Physiologiquement parlant, les causes de la hausse du taux de cortisol sont généralement surrénaliennes ou hypophysaires comme on l’a expliqué plus haut. Sur le plan pratique, c’est le plus souvent les agents stresseurs qui en sont à l’origine. Ces derniers peuvent être d’origine :

Ils stimulent la production de cette molécule de façon ponctuelle et cela est salvateur. Mais s’ils perdurent dans le temps et que l’individu n’arrive plus à avoir les capacités de les gérer, il est fort probable que ce dernier manifeste un stress chronique.

Les symptômes de l'hormone du stress

Le niveau de cortisol devenant trop haut, il entraînera une forte sensation de fatigue, des troubles du rythme cardiaque et de la tension artérielle. Il contribue également à la fonte musculaire, mais aussi à la prise de poids. En effet, en épuisant constamment les ressources de lipides et de glucose pour créer de l’énergie, l’organisme aura besoin de se ravitailler et la sensation de faim sera très fréquemment ressentie. Il y a également un risque de diabète.

Par ailleurs, la sécrétion ne baissant pas à la nuit tombée comme attendu, des troubles du sommeil seront notés. Cela affectera aussi la mémoire, la concentration et de nombreuses autres fonctions cognitives. De plus, cette hormone du stress deviendra pro-inflammatoire et les défenses immunitaires seront affaiblies. Cela entraînera l’apparition de diverses pathologies comme le syndrome de Cushing et des tumeurs plus malignesdes infections bactériennes, fongiques ou virales (Espiard, 2019), de l’eczéma ainsi que diverses autres affections dermatologiques, de l’ulcère

Quand consulter ?

La hausse du taux de cortisol dans l’organisme peut avoir diverses conséquences nocives sur ce dernier. Il est donc primordial de consulter rapidement face à l’émergence de certains symptômes cités plus haut. Il existe également d’autres signes d’alerte à ne pas négliger et qui doivent constituer un motif de consultation.

Les signes qui doivent alerter

Diverses manifestations somatiques, cognitives et/ou comportementales devraient inquiéter le sujet et le pousser à consulter.

Des signes physiques et fonctionnels

Les personnes ayant un haut taux de cortisol vont développer un état de tension physique persistant. Elles se sentiront toujours éreintées et ne pourront pas s’endormir facilement. D’ailleurs, ce sera un cercle vicieux, plus elles seront stressées moins elles pourront profiter d’un bon sommeil. Et moins ce dernier sera reposant, plus elles auront des angoisses.

Elles développent aussi d’autres troubles instinctuels comme les modifications de l’appétit et de la libido. Enfin, Elles risquent de développer diverses pathologies cutanées, gastro-intestinales, musculosquelettiques ou cardiovasculaires, générées par leur état psychique.

Des manifestations psychologiques et cognitives

Les sujets subissant un stress prolongé vont être continuellement assaillis de divers types d’angoisses. Ceci réduit leur potentiel cognitif initial vu que toutes leurs ressources vont être focalisées sur la gestion du stress. Ainsi, leur attention, leur concentration, leur créativité et leur capacité à prendre des décisions se trouveront altérées. Parallèlement, ces personnes se sentent extrêmement tendues et chaque évènement va leur paraître déstabilisant et source de nouvelle pression. L’irritabilité sera alors au premier plan.

Des signes comportementaux

Cette irritabilité ainsi que cette tension physique et psychique entraîneront des comportements qui tranchent avec l’ancien fonctionnement psychique de la personne. Ainsi, elle deviendra hostile et pourra carrément avoir des gestes agressifs. Elle pourrait aussi se replier sur elle-même et réduire son cercle social. Certains pourraient se réfugier dans l’alcool ou la consommation d’autres substances addictives, croyant, à tort qu’ils les aideront à mieux supporter ou à oublier les difficultés psychologiques qu’ils traversent.

Les personnes à risque

Bien que personne ne soit à l’abri du stress et de l’élévation de la sécrétion de son hormone dans l’organisme, certaines personnes sont plus à même de développer ses symptômes que d’autres. Chez certains de ces sujets, la hausse du cortisol va fragiliser encore plus leur santé déjà défaillante.

La population la plus sensible au stress

Selon les dernières études, nous ne sommes pas tous égaux face au stress même si nous le subissons tous au quotidien. Ainsi, 9 personnes sur 10 se disent stressées (sondage Opinionway, 2017). Mais les femmes sont les plus touchées vu que 60 % d’entre elles déclarent souffrir d’angoisses fréquemment contre 38 % des hommes. En effet, ces dernières subissent une grande charge mentale et diverses modifications hormonales mensuelles qui participent probablement à cette sensibilité.

Par ailleurs, la tranche d’âge la plus fragile semble être les jeunes de 25 à 35 ans. Cela pourrait être causé par leur récente confrontation au monde du travail et aux nombreuses nouvelles responsabilités auxquelles ils doivent faire face.

Les sujets chez qui la hausse du cortisol est problématique

La surproduction du cortisol peut devenir assez dangereuse chez des personnes présentant des défaillances immunitaires. En effet, les sujets immunodéprimés présentent un terrain favorable pour développer toutes sortes de pathologies. La hausse de l’hormone du stress trouvera dans leur organisme une barrière protectrice fragilisée. Cela lui permettra de déclencher des inflammations et diverses algies.

Par ailleurs, chez les individus souffrant d’une maladie occasionnant une hypercortisolémie, les symptômes risquent de se multiplier et de s’intensifier.

Enfin, les personnes ayant déjà un haut risque cardio-vasculaire devraient agir le plus rapidement possible pour faire baisser le niveau du stress.

Comment se déroulent la consultation et le diagnostic

Le stress, étant la maladie du siècle, souffre d’une banalisation de la part de la société. En effet, la majorité des sujets rationalise la tension qu’elle vit et peu de personnes décident de franchir la porte du cabinet d’un spécialiste pour se faire aider.

La consultation

Pourtant, la consultation est loin d’être un moment éprouvant. Certains se sentent même soulagés rien qu’après un premier entretien avec le professionnel. Il suffit de bien choisir ce dernier. La personne pourra opter pour un psychologue, pour un psychiatre ou pour un psychothérapeute. Le premier n’a pas suivi d’études de médecine et ne prescrira pas de médicaments, alors que le second pourra le faire. Les deux peuvent avoir bénéficié d’une formation en psychothérapie qui les outille pour mieux aider le sujet à aller mieux.

Une fois le rendez-vous pris, le spécialiste consacrera la première rencontre à l’anamnèse. Il prendra alors des notes concernant ce qui amène le patient, son passé, ses antécédents psychiatriques et médicaux ainsi que ceux de sa famille. En observant ce dernier, il pourra aussi repérer des signes qui l’orienteront vers le diagnostic.

L’établissement du diagnostic et ses implications

En plus de l’observation, le spécialiste de la santé mentale pourra faire passer à la personne divers tests psychologiques quantitatifs pour évaluer le nombre et l’intensité des symptômes. D’autres épreuves qualitatives peuvent aussi être réalisées afin de mieux comprendre le fonctionnement psychodynamique du sujet et afin de lui indiquer une thérapie qui s’adapte à la structure de sa personnalité. Des analyses sanguines comme celle du taux de cortisol peuvent parfois être demandées.

Si toutes ces investigations permettent de diagnostiquer un état de stress important. Le médecin pourra prescrire un traitement médicamenteux s’il estime que c’est la meilleure alternative pour la personne. Il pourra aussi lui indiquer de suivre une psychothérapie en complément (ou pas) de la médication.

Diverses approches peuvent être adoptées selon les cas. La psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) a démontré une efficacité redoutable pour baisser le taux de cortisol et aider les patients à mieux gérer leurs perceptions des événements stressants. D’autres méthodes thérapeutiques brèves peuvent également être recommandées comme l’hypnose, la thérapie de soutien ou la psychothérapie systémique. La première permet de mieux contrôler son état de relaxation et de bénéficier d’une bonne qualité de sommeil. La seconde libère la parole et permet de prendre du recul par rapport à son vécu, de l’accepter et d’apprendre à le gérer. Enfin, la dernière permet au sujet de saisir que son état est le résultat de tout un système interactionnel défaillant et de trouver un moyen d’y remédier.

En plus de toutes ces techniques scientifiques bien structurées, le professionnel peut vous donner quelques astuces pour vous aider à réguler le stress par vous-même au quotidien.

5 astuces pour réguler efficacement l'hormone du stress

Vu toutes ces conséquences sur le métabolisme et les risques élevés de pathologies, dues à une hausse de la sécrétion du cortisol, il est important de baisser son taux. L’ashwagandha, également appelée la cerise de l’hiver ou le ginseng indien, est un des meilleurs remèdes qui permet d’atteindre des niveaux normaux de cette hormone.

Cette plante adaptogène régule les diverses fonctions de l’organisme et lui permet d’atteindre l’homéostasie. La prise d’un tel traitement pourrait être associée aux techniques proposées ci-dessous pour avoir un dosage hormonal permettant un fonctionnement optimal de l’organisme.

Réaliser un exercice de respiration abdominale avant le coucher

Les angoisses causent souvent des insomnies et ces dernières génèrent du stress. Cela emprisonne le sujet dans une dynamique de fatigue et de tracas qui maintiennent le taux de cortisol à des niveaux très importants et hautement délétères. Pour rompre ce cercle vicieux, il est important de baisser les sécrétions de l’hormone avant de dormir. La respiration abdominale est parfaite pour cela. Elle permet un meilleur déploiement des poumons et par là une amélioration de l’oxygénation du sang et des cellules. Cela permet aussi au rythme cardiaque et aux productions hormonales surrénales de revenir à la normale.

Pratiquer la méditation

Cette pratique est passée de la sphère religieuse et spirituelle au monde médical. En effet, de nombreuses recherches ont prouvé son impact sur la santé physique et mentale de ses adeptes. L’étude réalisée par Carlson et ses collaborateurs (2007) a attesté que la méditation pleine conscience réduisait les taux de cortisol salivaire chez les patients souffrant de cancer. Une autre méta-analyse, réalisée en 2017 par Pascoa et ses collaborateurs, a montré que cette méthode thérapeutique abaissait divers marqueurs de stress (cortisol sanguin, tension artérielle…).

Limiter la consommation d’alcool et de caféine

L’alcool entraîne une élévation importante du taux de l’hormone du stress. D’ailleurs, certains alcoolodépendants peuvent même manifester un pseudo syndrome de Cushing (Danel, 2006). Il est donc fortement conseillé de réduire la consommation de ce type de boissons. Il faut aussi en faire de même pour la caféine. En effet, cette dernière stimule le cortex surrénal et libère donc du cortisol. Si celui-ci apporte au départ de l’énergie, à forte dose et consommé les jours de pression, le café va rendre la personne encore plus nerveuse et irritable.

Opter pour une alimentation saine

Pour réduire le cortisol dans l’organisme, il est important d’adopter un régime alimentaire sain et anti-stress. Ce dernier devrait intégrer des vitamines, du magnésium, de bons acides gras et des tryptophanes. Parmi les aliments les plus recommandés, il y a l’avocat, la banane, les oranges, les asperges, le saumon, les céréales complètes ainsi que les noix et les graines de toutes sortes. En ce qui concerne les boissons, il est recommandé de remplacer le café par du thé vert et spécialement par le matcha qui contient de la L-théanine. Cette dernière possède des propriétés relaxantes.

Écouter souvent ses musiques préférées

Des chercheurs chinois ont testé l’effet de la musicothérapie sur les angoisses pour démonter que des traitements non pharmacologiques pouvaient améliorer la santé mentale. Les résultats ont été étudiés grâce, entre autres, à l’évaluation du taux de cortisol sanguin avant et après l’exposition aux mélodies. Cela a permis de prouver que la musique réduisait clairement le niveau de l’anxiété et de l’hormone du stress. Elle réduit également le rythme cardiaque. D’autres études ont alerté sur le fait qu’il est très important que les sons écoutés soient familiers et aimés par la personne. C’est seulement à cette condition que ces derniers procureront l’effet escompté.

Conclusion

Ainsi, pour éviter les effets nocifs du cortisol sur le corps, il existe des remèdes et certaines plantes qui peuvent être très efficaces. Il est très aisé de les utiliser ou d’en faire une routine quotidienne qui garantit le bien-être physique et mental. Sur Calmement, nous proposons d’autres moyens de se débarrasser du stress comme l’homéopathie ou le coloriage. En effet, ce site est un annuaire de référence pour ceux qui cherchent à atteindre la sérénité.

A retenir

Face aux effets secondaires des traitements conventionnels, de nombreuses personnes se tournent vers des thérapies quantiques naturelles pour combattre le stress. Parmi elles, le LineQuartz se distingue par son efficacité. Cet appareil, conçu par l'ingénieur français Yannick Delgado, combine luminothérapie, chromothérapie, lithothérapie et musicothérapie pour rééquilibrer les énergies. Il agit sur la mémoire cellulaire, rééquilibre le système énergétique et émotionnel, et renforce la concentration et la prise de décision. Les utilisateurs rapportent une amélioration notable de leur bien-être et une réduction du stress.

Face aux nombreux effets secondaires de certains traitements, de plus en plus de personnes s’orientent vers des approches thérapeutiques naturelles. Dans ce cadre et pour sortir du tourbillon des angoisses, les thérapies quantiques proposent des solutions innovantes.

Parmi ces dernières, l’une des plus efficace semble être le LinQuartz. Cet appareil, inventé par l’ingénieur Français Yannick Delgado, permet d’agir efficacement sur le stress et ses différents symptômes, et ce d’une manière non-invasive. En effet, il intègre diverses techniques connues pour leur innocuité. Il s’agit de la luminothérapie, de la chromothérapie, de la lithothérapie et de la musicothérapie.

Pourquoi rééquilibrer ses énergies grâce à l'anti-stress naturel LineQuartz ?

Les thérapies quantiques se basent sur le principe selon lequel chaque organisme est constitué d’un corps et d’une dimension vibratoire. Et ces deux entités sont en interaction continue. Les approches thérapeutiques vont alors se concentrer sur les champs magnétiques et les énergies. Ces derniers sont censés être perturbés quand une personne est en souffrance physique ou mentale (cancers, maladies inflammatoires, stress…). Elles vont alors les rééquilibrer afin que le sujet retrouve le bien-être.

Principe d’action du LineQuartz

C’est sur ce même principe que se base le LinQuartz qui utilise les ondes, les couleurs et les sons pour « ré-énergétiser » l’individu, comme le dit si bien son créateur.

Intégrant un protocole se déroulant sur 4 séances espacées, il agit sur la mémoire négative des cellules, en premier. Il effectue, ensuite, un rééquilibrage du système énergétique et émotionnel. Une action dynamisante au niveau cérébral et cognitif favorise le dépassement des angoisses, la prise de décision, l’attention, la concentration… Rappelons que tous ces éléments sont défaillants lorsqu’une personne est stressée. Enfin, cet appareil permet d’ancrer les nouvelles émotions et de stabiliser les énergies et l’état physique. Cela aide à retrouver une harmonie durable.

Effets sur le stress

L’Agence Nationale de Sécurité des Médicaments et des Produits a reconnu le LineQuartz comme un dispositif médical. Les professionnels qui l’utilisent apprécient sa capacité à formater l’organisme et à dynamiser le système endocrinien. Il réduit efficacement les angoisses et améliore les défenses immunitaires grâce à la réparation des cellules endommagées par le stress et les traumatismes. Les spécialistes évoquent également une grande satisfaction de la part de leurs clients.

Quant aux adeptes eux-mêmes, ils rapportent une réduction des états anxiogènes et une meilleure capacité à appréhender les sollicitations de leur environnement. Ils parlent également d’un grand relâchement tant au niveau des tensions physiques que mentales. Cela est bien sûr corrélé à une amélioration incontestable de la qualité du sommeil. Ils rapportent aussi un regain de vitalité et une diminution (voire la disparition) des émotions négatives.

Ainsi, cette thérapie quantique brève et naturelle semble tenir une place de choix chez les professionnels et les personnes stressées. Elle est aussi bien utilisée en tant que méthode préventive que curative pour ces dernières. Il est important de noter que certaines mutuelles de santé remboursent les séances.

Quels sont les procédés thérapeutiques naturels du LineQuartz

Le LineQquartz utilise des techniques thérapeutiques dont certaines ont déjà prouvé leur efficience scientifiquement parlant. La luminothérapie ou la musicothérapie, par exemple, sont déjà utilisées par différents professionnels (naturopathes, oncologues, psychiatres…). L’avantage avec ce dispositif, c’est qu’en combinant divers procédés, il garantit l’accès au bien-être.

La luminothérapie

Niels Ryberg Finsen est à l’origine de cette thérapie par la lumière. En 1903, il avait même eu le prix Nobel pour cette découverte qui soulagea, principalement à l’époque, les personnes souffrant de lupus vulgaire.

Depuis, la luminothérapie est devenue une indication médicale pour divers troubles et désagréments. La dépression, le stress et les troubles du sommeil en font partie. En effet, selon Geoffroy (2018), la lumière va remettre à l’heure l’horloge biologique, cette unité de contrôle du bon fonctionnement de l’organisme. Cela se fait grâce à la synthèse de la vitamine D et à la régulation de la production de la mélatonine. Le sujet observera, alors, une amélioration de l’immunité, de l’humeur, de la vitalité, de la concentration…

La chromothérapie

Les lumières évoquées plus haut sont généralement blanches. Mais dans le cadre de la chromothérapie, elles se parent de couleurs. Il faut savoir que ce procédé peut aussi bien se faire par simple visualisation que par exposition lumineuse.

En effet, cette pratique originaire de l’Égypte ancienne a un impact sur le psychisme. Selon l’expérimentation menée par Ross et ses collaborateurs en 2013, les coloris ont un effet sur le système nerveux autonome. Ainsi, les participants ont manifesté une modification de leur humeur et un apaisement quantifié grâce à la régulation du rythme cardiaque.

La lithothérapie

La lithothérapie est l'un des outils de la médecine énergétique qui se base sur le pouvoir des cristaux. Selon cette approche, chaque pierre possède son propre pouvoir vibratoire et va agir sur certains des chakras pour rééquilibrer les énergies des personnes.

Dans le cadre de l’utilisation du LineQuartz, c’est (bien sûr) le quartz et le silicium qu’il contient qui sont utilisés. Récepteurs et catalyseurs à la fois, ils vont réparer les cellules, les tissus et les organes, et les maintenir en excellent état. Ils ont également un pouvoir énergisant et immunostimulant très puissant. Enfin, ils ont la capacité d’harmoniser les états psychiques.

La musicothérapie

Le LineQuartz n’est pas uniquement équipé de lumières et de différents faisceaux colorés, mais également de sons. En effet, la musicothérapie est une approche utilisée pour soulager les angoisses, les algies et diverses autres pathologies. Elle est proposée dans les centres psychiatriques, d’oncologie, de soins palliatifs… Dans le cadre du stress, diverses recherches scientifiques comme celle de Horst (2018) ont prouvé l’efficience de cette thérapie en comparant le taux de l’anxiété avant et après les séances.

La fréquence, sur laquelle les sonorités de l’appareil de soin quantique sont réglées, est de 432 Hz (au lieu des classiques 440). Cela favorise une meilleure gestion du stress et des émotions, la méditation, une régulation de la cohérence cardiaque, un affinement de l’intuition et une facilité à prendre les décisions.

Les autres traitements de rééquilibrage énergétique

En plus du LineQuartz, il existe d’autres traitements procédant au rééquilibrage énergétique et transportant les sujets vers des états de relaxation et de bien-être, tant convoités.

Le Shiatsu

Le Shiatsu se base sur le principe selon lequel l’énergie circule d’une manière fluide dans l’organisme. Si cela est entravé par un évènement qui perturbe les capacités d’adaptabilité d’une personne, le flux va stagner et cela va générer des angoisses et une perte d’homéostasie. Des massages et des pressions manuelles, savamment localisées au niveau des méridiens, libèrent ce blocage et le fonctionnement normal peut alors reprendre.

L’Ayurveda

Selon l’Ayurveda, chaque être humain possède 3 énergies vitales (doshas) : Vâta, Pitta et Kapha. Chaque individu a sa propre constitution : il se peut qu’un ou deux de ses doshas soi(en)t dominant(s). En fonction de cette composition, il devra suivre un mode de vie particulier pour bénéficier d’une certaine sérénité.

Par ailleurs, le bien-être est généralement le fruit d’un équilibre entre ces trois entités. En cas de perte de l’homéostasie, il existe des traitements à base de plantes qui sont adaptés à chaque formation énergétique. Les spécialistes de cette pratique millénaire procèdent également à des purifications ou à des saignées pour aider la personne à retrouver l’harmonie.

L’EFT

L’EFT (Emotional Freedom Technique) est une technique qui se situe à mi-chemin entre la psychologie et la médecine chinoise. Elle mélange certains outils chers aux deux disciplines, à savoir la parole et l’acupuncture. La personne qui veut combattre le stress devra alors mettre en mots ses pensées, ses émotions et ses vécus parallèlement à un tapotage de différentes zones réflexes. Cela harmonisera à nouveau ses énergies et évacuera les émotions négatives.

Conclusion

La médecine énergétique et les soins quantiques sont donc fortement recommandés aux personnes qui passent par des périodes difficiles. Il existe d’autres moyens de faire face à ces périodes et au stress qu’elles génèrent. Parmi ces derniers, il y a des méthodes tout aussi naturelles que le LineQuartz, telles que les huiles essentielles, par exemple.

A retenir

La peau, souvent considérée comme le miroir de notre état émotionnel, révèle fréquemment les signes du stress sous forme d'acné ou d'autres affections cutanées. Les boutons de stress, bien que courants chez les adolescents, peuvent également toucher les adultes face à des pressions intenses. Il est essentiel d'adopter une bonne hygiène de vie, de s'hydrater correctement et de gérer son stress pour prévenir et traiter ces éruptions. Des solutions naturelles, allant de l'hydratation à la gestion du stress, peuvent aider à maintenir une peau saine.

Si certains romantiques pensent que les yeux sont le miroir de l’âme, la science démontre que la peau n’est pas en reste. En effet, le stress se voit très souvent sur l’épiderme. Il peut se manifester par de l’eczéma, de l’urticaire, mais surtout par de l’acné. Les adolescents sont les premiers à en faire les frais. Mais même les adultes développent souvent des boutons sur le visage quand ils subissent de nombreuses pressions. Pour en limiter les dommages, il existe des règles simples à suivre. Cependant, l’idéal serait d’annihiler les angoisses et d’apprendre à les surmonter.

Comment le stress influence-t-il la production du sébum ?

L’acné est la maladie cutanée la plus répandue en France. C’est, d’ailleurs, celle qui donne lieu au plus grand nombre de consultations en dermatologie. Il s’agit d’une dermatose inflammatoire du follicule pilo-sébacé qui se manifeste par un excès de sébum, des boutons (plus ou moins douloureux), des points noirs et des pores dilatés.

Cette affection entraîne de nombreuses répercussions psychologiques sur les jeunes, et même les moins jeunes. Anxiété, états dépressifs, manque de confiance en soi et peur du regard de l’autre sont souvent rapportés par les personnes qui en souffrent. Il faut aussi savoir que parfois, il s’agit d’un cercle vicieux puisque cette pathologie peut aussi être causée ou aggravée par les angoisses. En effet, une étude coréenne a montré que 82 % des participants, souffrant d’acné et interrogés par Suh et ses collaborateurs (2011), considèrent que le stress en est la cause. Maarouf et ses collègues chercheurs (2019) ont effectivement prouvé que ce dernier, surtout lorsqu’il est chronique, agit sur la barrière épidermique. Il déclenche la libération de neuropeptides, de protéines comme les cytokines et d’hormones telles que le cortisol qui provoquent des inflammations de la peau. De plus, ces derniers ont des récepteurs sur les glandes sébacées et génèrent en conséquence une surproduction du sébum (Zouboulis et Bohm, 2004).

5 astuces simples et naturelles pour soigner les boutons du visage liés au stress

Les boutons du visage sont très durs à assumer au quotidien. Parfois, ces derniers deviennent carrément des kystes et la personne qui en souffre se sent défigurée. Heureusement, il existe des moyens simples et naturels qui permettent à tout un chacun de soigner ou de prévenir ces pustules et autres papules.

S’hydrater

L’excès de sébum donne une peau huileuse. Cela donne aux personnes l’impression qu’elle n’a pas besoin d’être hydratée. Et pourtant, ceci est loin d’être vrai puisque, sans hydratation, le film hydrolipidique protecteur sera encore plus fragilisé. D’ailleurs, il existe des crèmes et des produits spécifiques aux peaux grasses à imperfections. Ces derniers ne sont pas gras et sont non comédogènes. Ils apportent à la peau les éléments nécessaires à son équilibre, sans pour autant obstruer les pores et former des points noirs.

Parallèlement à cela, il faut aussi hydrater tout l’organisme en buvant au moins 1.5 l d’eau par jour. Cette quantité permet d’éliminer les toxines du corps et de prévenir les boutons.

Adopter une bonne hygiène de vie

Pendant l’endormissement, les cellules de la peau sont réparées et régénérées, du collagène est sécrété et le ph peut être régulé. C’est pour cela qu’après une bonne nuit de sommeil, on a généralement une bonne mine. Alors, il faut dormir suffisamment pour lutter contre les boutons de stress. Par ailleurs, il est capital de mettre en place une routine de nettoyage et de soin pour son épiderme. Il faut alors bien laver son visage au réveil et bien le démaquiller en fin de journée. Un savon surgras et un gel lavant adapté au type d’épiderme sont à utiliser obligatoirement matin et soir. Enfin, il ne faut jamais sortir sans crème solaire.

Utiliser des crèmes riches en antioxydants

Rappelons à ce stade que les boutons peuvent survenir suite à un stress psychologique, mais aussi suite à un stress oxydatif. Ce dernier peut être dû à une exposition à des produits chimiques, à de la pollution et à de nombreuses autres causes. Il va ensuite inflammer les cellules de l’organisme. La peau n’y échappe bien sûr pas et elle subit l’apparition des boutons. Pour les soigner, il existe en pharmacie et en parapharmacie des crèmes et des sérums riches en éléments anti-oxydants. Ces derniers permettent de réduire l’inflammation. Ils évitent également le vieillissement prématuré de l’épiderme.

Opter pour des aliments aux pouvoirs antioxydants

Les frites, les burgers et les sucreries ont un impact désastreux sur la qualité de la peau. Ils favorisent le stress oxydatif et génèrent bon nombre de boutons. Lafforgue (2009) affirme par contre que les aliments riches en antioxydants favorisent l’équilibre épidermique. Il faut donc opter pour une alimentation à base de ce type de produits. Parmi ces derniers, nous pouvons citer les fruits et les légumes qui devraient être frais et de saison. Il y a aussi les légumineuses ainsi que les poissons gras et riches en oméga 3. Nous pouvons également conseiller certaines épices anti-inflammatoires comme la cannelle, le curcuma ou le gingembre.

Offrir un bain de vapeur à son visage

Ces bains sont fortement recommandés pour détoxifier la peau. Par l’action de la chaleur, les pores se dilatent. Ainsi, le sébum, les points noirs, les kystes ainsi que les toxines peuvent être libérés. Cela désincruste donc le derme. Par ailleurs, ce type de soin améliore la circulation sanguine et réduit par la suite l’inflammation de l’épiderme. Il faudra bien sûr éviter de se rapprocher à plus de 30 cm du récipient ou de l’appareil dégageant les vapeurs pour éviter les brûlures. Il est aussi conseillé de s’offrir un tel soin une fois par semaine uniquement. En effet, une surexposition à ce type de buées risque de fragiliser la barrière cutanée.

Apprendre à gérer son stress pour dire adieu aux boutons de stress

Si malgré toutes les astuces précédemment présentées, la peau est de plus en plus grasse et les boutons de stress plus nombreux, il est recommandé de consulter un dermatologue pour éviter les risques de surinfection. Cependant, il est également primordial de combattre l’anxiété qui en est soit une cause, soit un facteur aggravant. D’ailleurs, suite à leur recherche, Jović et ses collaborateurs (2017) préconisaient une prise en charge globale de l’acné. Cette dernière devrait être aussi bien dermatologique que psychologique, voire psychiatrique. Si les symptômes ressentis ne semblent pas nécessiter de médication aux yeux du médecin traitant ou spécialisé en maladies mentales, il se peut qu’une psychothérapie puisse soulager les angoisses. La thérapie cognitivo-comportementale modifie les perceptions et les croyances de l’individu. Cela permet d’appréhender autrement les situations anxiogènes et de développer des ressources pour les affronter aisément.

Mais il est également possible, lorsque la symptomatologie n’est pas handicapante, de recourir à certaines techniques qui permettent de sortir de l’emprise du stress. Parmi ces dernières, il y a :

Conclusion

Si avoir une jolie peau est un rêve pour certains, il est loin d’être impossible. Grâce à des gestes simples et réguliers, comme une bonne hygiène de vie et la consommation d’aliments et de produits anti-oxydants, il est possible de venir à bout des boutons de stress. Il faut aussi combattre ses angoisses et essayer de trouver un bon équilibre psychique sur le long terme. Pour cela, il existe de nombreux anti-stress très naturels et efficaces.

A retenir

Les liens entre le bien-être mental et la santé de la peau sont indéniables. Le stress peut notamment entraîner des affections dermatologiques telles que l'urticaire, touchant 20% des individus au moins une fois dans leur vie. L'urticaire, une dermatose inflammatoire, peut être soit aiguë, disparaissant rapidement, soit chronique, persistant pendant des semaines voire des années. Le stress peut déclencher ou aggraver ces deux formes. Des moyens préventifs et curatifs simples, tels que la relaxation et l'évitement des excitants, peuvent aider à gérer l'urticaire liée au stress.

Les liens entre le bien-être mental et la peau sont clairement établis. En effet, dès les premiers mois intra-utérins, l’épiderme et le système nerveux central bénéficient des mêmes tissus. Cela implique que le stress, par exemple, va obligatoirement avoir des conséquences sur la couche superficielle de la peau. Parfois, cela se manifeste par des affections dermatologiques assez dérangeantes comme l’urticaire. Celle-ci touche 20 % des personnes au moins une fois dans leur vie. Il existe, cependant, des moyens simples de la prévenir ou d’éviter son aggravation.

Comment se manifeste l’urticaire du stress ?

L’urticaire est une dermatose inflammatoire qui se manifeste par une éruption de plaques rougeâtres et en relief appelées les papules. Ces dernières s’accompagnent généralement de démangeaisons assez gênantes.

Les différentes formes d’urticaire

L’urticaire peut être déclenchée par diverses causes (frottement, soleil, certains aliments, émotions fortes…) qui ne sont pas toujours facilement identifiables par les spécialistes en dermatologie. Cela peut donner lieu à deux types de cette maladie inflammatoire de la peau :

Quelle urticaire est reliée au stress et quelle est sa symptomatologie ?

En fait, les deux types de pathologies dermatologiques peuvent être causés (ou aggravés) par le stress.

Dans le cas de l’urticaire aiguë, on observera des poussées, le plus souvent nocturnes, et associées à des démangeaisons irrépressibles. Elles ont l’avantage de disparaître généralement, rapidement, et ce, sans le recours à un traitement.

Si la dermatose est plutôt chronique, de type cholinergique, les situations angoissantes vont immédiatement provoquer un rash cutané, généralement situé au niveau de l’abdomen ou du dos. Il sera associé à des céphalées ou à des troubles digestifs. Ces éruptions dureront en moyenne une heure. Il est important de noter, par ailleurs, que ce type d’urticaire peut lui aussi générer de l’anxiété. La personne se trouve alors prise dans un cercle vicieux.

3 Astuces pour éviter l’urticaire du stress

Pour soigner cette dermatose, des traitements médicamenteux comme les antihistaminiques peuvent être prescrits par les dermatologues. Cependant, il existe aussi des moyens préventifs et curatifs simples pour éviter ou pour combattre l’urticaire liée au stress. Il suffira, alors, d’agir directement sur la source des éruptions. Ces méthodes visent donc à apaiser les angoisses et à retrouver la sérénité.

S’organiser pour mieux anticiper la pression

Le stress est généré par l’impression d’être totalement dépassé et de ne pas posséder les ressources nécessaires pour affronter certaines situations. Cela est très souvent dû au fait que les personnes ont du mal à gérer leur temps. Une bonne organisation permet de mieux anticiper les sollicitations de l’environnement. Une réévaluation des priorités et des missions permet d’avancer sereinement au quotidien et de mieux affronter les imprévus. Cela permet de retrouver un certain apaisement et d’éviter de soumettre son corps à des pressions inutiles, face auxquelles, il pourrait se défendre en développant de l’urticaire.

Apprendre à lâcher prise et à se relaxer

De nombreuses recherches scientifiques ont établi le rôle du stress dans la diminution des défenses immunitaires. Cela a pour conséquence, l’apparition de diverses maladies de la peau, dont l’urticaire. Les techniques de méditation ont prouvé leur efficacité pour améliorer l’oxygénation des organes et pour renforcer l’immunité.

Par ailleurs, l’histamine est une des molécules qui favorise les réactions inflammatoires observées dans cette pathologie dermatologique. L’étude menée par Guillet et ses collaborateurs (1999) a démontré que la relaxation, l’hypnose et le lâcher prise pourraient être envisagés comme une alternative pour réduire les taux de cette substance dans l’organisme. Cela diminuerait les risques d’éruptions et de démangeaisons.

Éviter les excitants

L’urticaire est observée suite à une production massive de mastocytes et, par conséquent, de l’histamine qu’elles contiennent. Ces médiateurs chimiques sont stimulés par divers excitants comme le café, le thé ou encore l’alcool. Il est donc fortement conseillé d’éviter ces substances pour lutter contre l’urticaire du stress.

Les facteurs qui aggravent les poussées d’urticaire dues au stress

Même dans le cas où l’urticaire n’est pas d’origine allergique, mais reliée au stress, il serait judicieux d’éviter certains aliments et quelques médicaments. Ces derniers sont considérés comme des facteurs aggravants de la symptomatologie.

Les aliments à éviter

Dans le cadre d’un régime antihistaminique, il est recommandé d’éviter (et non pas d’interdire) certains aliments.

Parmi ces derniers, nous comptons les fraises, les agrumes, les tomates, les bananes, les kiwis et les grandes rations d’épinard.

Les viandes crues, la charcuterie, la levure, les produits fermentés ou contenant du vinaigre font également partie de la liste. Les conserves, les conservateurs artificiels et les colorants alimentaires sont idéalement à bannir complètement.

Les médicaments à proscrire

Les consultations et le regroupement des observations des dermatologues ont démontré qu’une très large variété de traitements médicamenteux pouvait aggraver l’urticaire.

Les antibiotiques, les dérivés de l’aspirine et autres anti-inflammatoires, les produits de contraste iodés ainsi que les opiacés (morphine, codéine…) figurent en haut du podium. En effet, ces substances sont histamino-libératrices.

Conclusion

Ainsi, le stress peut causer ou aggraver l’urticaire qu’elle soit aiguë ou chronique. Pour prévenir ou se débarrasser de cette affection dermatologique, il est important de suivre les recommandations présentées sur Calmement.com. Ce site de référence en matière de lutte contre les angoisses et leurs conséquences, propose de nombreuses autres astuces pour retrouver un bien-être physique et mental. Les boules anti-stress et le coloriage font partie des nombreuses méthodes recommandées

A retenir

Les maux de ventre peuvent être une manifestation directe du stress. Ces douleurs abdominales, parfois handicapantes, peuvent devenir des symptômes récurrents de pathologies digestives dues au stress chronique. Il est crucial de reconnaître les premiers signes, tels que la diarrhée, la constipation ou les crampes, pour prévenir leur impact sur la qualité de vie. Le stress influence la motilité intestinale, mais des astuces comme la respiration consciente ou la consommation d'infusions digestives peuvent aider à soulager ces symptômes.

L’expression « avoir la peur au ventre » n’est pas anodine. En effet, les douleurs abdominales constituent une des principales manifestations somatiques face à une situation anxiogène. Très gênants, parfois handicapants, ces maux peuvent même devenir des symptômes récurrents de pathologies digestives occasionnées généralement par le stress chronique. Il est donc important d’en détecter les premiers signes alarmants et d’y réagir rapidement pour éviter leur répercussion sur la qualité de vie de la personne.

Maux de ventre : quels sont les symptômes alarmants causés par le stress ?

Le fait de se trouver face à un événement angoissant provoque une impression d’estomac noué, de fortes douleurs au ventre et/ou l’envie d’aller aux toilettes. Si cela est tout à fait normal, parfois ces symptômes persistent même lorsque la situation anxiogène est dépassée. Il faut donc faire attention lorsque les diarrhées, la constipation, les crampes abdominales, les nausées ou même les brûlures d’estomac deviennent récurrentes. Il faut également noter que ces symptômes sont généralement associés à une forte fatigue. Leur intensité devrait également être un signe d’alerte.

En effet, il se peut qu’ils soient les prémisses de pathologies chroniques assez graves. Parmi ces dernières, il y a le syndrome du côlon irritable, de reflux gastro-œsophagien, de maladies inflammatoires de l’intestin ou encore d’ulcères gastro-duodénaux. Les recherches scientifiques ont attesté que le stress pouvait en être la cause ou un des facteurs favorisant l’apparition de toutes ces affections.

Les meilleures astuces pour traiter le mal de ventre

Pour éviter ou combattre les symptômes précédemment énoncés, il existe des moyens de réduire le niveau de stress ou d’améliorer le processus de digestion et le microbiote intestinal.

Pratiquer la respiration consciente

La respiration est censée être une activité inconsciente et innée. Pourtant, avec le temps, on perd notre capacité à respirer correctement et abominablement. En portant l’attention sur la manière d’inspirer et d’expirer, on reprend une respiration ventrale. Cela a des vertus relaxantes et méditatives. Les personnes qui s’adonnent à une telle pratique remarquent une baisse de leur niveau de stress, une régulation du rythme cardiaque et un regain d’énergie. Sur le plan physique, les études montrent une amélioration de l’oxygénation des cellules, une meilleure circulation sanguine, et donc un renforcement des ressources immunitaires. Cela protège des inflammations et des maladies.

Prendre une infusion digestive

Les tisanes ont une double fonction. Elles agissent aussi bien sur le stress que sur les intestins. En effet, en médecine chinoise, les boissons chaudes sont très recommandées. Elles vivifient le corps, favorisent un équilibre entre le Yin et le yang et permettent de se détendre.

En ce qui concerne les infusions, celles à base de mélisse, ont une action antispasmodique et des vertus apaisantes sur les troubles digestifs et nerveux (Cregg, 2019). Quant à l’anis étoilé, il améliore le processus de la digestion et réduit les ballonnements ainsi que les spasmes. Enfin, les décoctions de basilic sont un anti-stress naturel très puissant qui soulage les coliques, les maux de ventre et les crampes abdominales.

Limiter la consommation d’aliments riches en matières grasses

Les aliments gras attirent souvent les individus stressés. Une grande partie d’entre eux a désormais le joli surnom de « comfort food ». En effet, après une journée où les pressions environnementales se multiplient, certaines personnes aiment se jeter sur un burger plein de fromage ou une pâtisserie dégoulinante de crème pour se faire plaisir. Malheureusement ce bien-être ne sera que temporaire. En effet, plus un repas ou une collation est riche en lipides, plus il compliquera la tâche du système digestif et entraînera des désagréments et des douleurs intestinales.

Pratiquer une activité physique

L’activité physique provoque la libération de molécules du bonheur (endorphine, dopamine…) et améliore la circulation sanguine. Elle favorise donc la détente et la relaxation. Mais, si elle est pratiquée deux heures après avoir mangé, elle a aussi de nombreux bienfaits sur le système digestif. En effet, elle facilite l’absorption des lipides, réduit la constipation et préserve la muqueuse gastro-intestinale (Heiderich, 2019). D’ailleurs, les exercices sportifs modérés sont l'une des recommandations médicales pour les personnes souffrant de la maladie de Crohn ou de cancers du côlon.

Augmenter la consommation d’aliments riches en fibres

Selon l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), la consommation des fibres préserve de diverses pathologies comme le cancer colorectal. Elles permettent également de réduire les troubles comme la diarrhée ou la constipation. Enfin, elles fortifient le microbiote intestinal qui forme une barrière protectrice du système digestif. En effet, ce dernier se nourrit de ces éléments fibreux.

Il est donc fortement recommandé de manger cinq fruits et légumes par jour, des grains entiers, des légumineuses ainsi que différents types de graines et de noix.

Pourquoi le stress influence le système digestif ?

On pourrait croire que c’est l’état psychologique qui cause les perturbations viscérales. Cela est bien sûr vrai. À travers une action sur le système nerveux sympathique et parasympathique, l’angoisse va mobiliser les ressources de l’individu pour qu’il réagisse par la fuite ou par le combat. Mais cela va avoir des conséquences indirectes et désagréables sur le processus de digestion. L’anxiété modifiera alors la motilité intestinale et provoquera des diarrhées. Chez d’autres personnes, nous observerons au contraire de la constipation. Elle va aussi affaiblir le pouvoir protecteur de la flore intestinale et augmenter les risques d’inflammation.

Cependant, les découvertes scientifiques récentes ont aussi montré que la relation entre le stress et le système digestif n'est pas unidirectionnelle. En effet, une étude comme celle de Mayer et ses collaborateurs (2014) prouve qu’un microbiote humain déséquilibré envoie lui aussi des signes au cerveau, provoquant la naissance de certaines émotions et l’apparition du stress. Il faut rappeler que le lien entre le système cérébral et les intestins est tellement fort que certains spécialistes surnomment ces derniers « le deuxième cerveau ». Cela est, en partie, dû au fait que nous retrouvons au niveau intestinal le système nerveux entérique (SNE) qui contient un nombre impressionnant de neurones (à peu près 500 millions). De plus, c’est là que l’hormone de la sérénité, portant le nom scientifique de Sérotonine, est produite.

Conclusion

Ainsi, l’interaction entre les deux cerveaux peut placer une personne stressée dans une sorte de cercle vicieux dont la dynamique épuisera les ressources de son organisme. Cela en fera une proie à diverses pathologies. C’est pourquoi, il est important de suivre les astuces proposées plus haut qui visent à réduire le stress et à améliorer la qualité du microbiote. L’article « Comment déstresser rapidement en moins de 5 minutes ? » répertorie d’autres moyens naturels qui permettent de se libérer des angoisses.

L’eczéma est la deuxième affection cutanée la plus fréquente en France et dans le monde. Il peut apparaître même chez les tout-petits. Si, parfois, il a des causes génétiques, l’environnement peut aussi contribuer à son apparition. Ainsi, des agents chimiques, ou même des états psychiques peuvent le provoquer. Le stress, d’ailleurs, peut aussi bien en être la cause, qu’un facteur aggravant. Ceux qui en souffrent savent à quel point ce dernier peut provoquer des poussées violentes. Cela a parfois un impact très négatif sur la vie psychosociale de ces personnes qui s’isolent et tombent parfois même dans la dépression. Certains gestes simples permettent d’éviter les crises et de les espacer efficacement.

Pourquoi le stress provoque-t-il l’eczéma ?

L’eczéma est une dermatose inflammatoire qui n’est pas contagieuse. Elle évolue par crises et peut être atopique ou de contact. Elle se manifeste à travers des rougeurs aux contours mal délimités, des squames, de petites vésicules et/ou des suintements. Ces symptômes s’accompagnent de démangeaisons qui peuvent être extrêmement difficiles à gérer. Ils apparaissent généralement sur diverses parties du corps comme le cuir chevelu, le visage, le cou, les parties génitales, le creux du coude, les mains, l’arrière des genoux, les pieds… Le stress participe à l’apparition de ces manifestations et/ou les aggrave.

Explications biophysiologiques

En effet, dans leur recherche mise en place suite au tremblement de terre de Hanshin, Kodama et ses collaborateurs ont démontré un effet incontestable du stress sur l’apparition des dermatoses atopiques. Cela est expliqué par le lien puissant entre le cerveau et la barrière cutanée. Durant les premières phases de la vie embryonnaire, ces deux organes possédaient les mêmes tissus. Cela en fait deux entités interdépendantes. D’ailleurs, le système immunitaire de la peau subit les modifications du système nerveux (Colignon, 2018). Cela fait de cette dernière le miroir de notre âme. Ainsi, les situations anxiogènes activeront la libération du cortisol dans l’organisme. Cette hormone affaiblira les défenses de ce dernier et pourra causer une forte poussée d’eczéma.

Explications par les théories psychosomatiques

Selon les pionniers de la théorie psychosomatique, les maladies apparaissent en réaction à des problèmes psychiques non résolus. La non mise en mots des soucis rencontrés pourrait provoquer leur traduction en des maux physiques. Ainsi, pour simplifier, une personne, dont les ressources visant à affronter le stress sont dépassées, manifesterait des troubles cutanés comme l’eczéma. Franz Alexander (cité par Szwec, 2006), un célèbre psychanalyste américain, attribuait la cause de cette dermatite chez sa patiente à des conflits névrotiques non résolus.

6 conseils pour soigner l'eczéma émotionnel

L’eczéma induit par le stress peut bien sûr être pris en charge par un dermatologue pour soulager rapidement les démangeaisons et les poussées. Des dermocorticoïdes, des immunosuppresseurs ou une photothérapie pourront être prescrits selon les cas et le type de dermatite diagnostiquée par le spécialiste. Mais il existe, en parallèle, des moyens qui permettent de s’auto-apaiser et de mieux gérer ces manifestations et leurs conséquences sur le quotidien.

Gérer le stress plus efficacement

Attaquer le mal à sa racine est toujours un excellent moyen pour neutraliser les plaques et les démangeaisons ou de les espacer. Pour cela, il faut lutter efficacement contre le stress. Il est alors important d’adopter une certaine hygiène de vie, de dormir plus et mieux, de manger sain et de faire du sport régulièrement. Il faut également réorganiser ses priorités et apprendre à bien gérer son temps de sorte à garder des moments de plaisir chaque journée.

Il existe, sur Calmement, de nombreuses astuces pour apprendre à affronter les situations stressantes et à se relaxer rapidement. Certaines techniques sont naturelles et non invasives.

Utiliser les huiles essentielles

Grâce aux huiles essentielles, l’aromathérapie soigne aussi bien les maux du corps que ceux de l’esprit. En effet, les HE sont des anti-stress qui permettent de mieux gérer et appréhender les situations anxiogènes ainsi que les symptômes qu’elles provoquent. Mais elles ont également des vertus analgésiques, cicatrisantes et anti-inflammatoires qui permettent de soigner l’eczéma. La camomille romaine, la lavande fine et la menthe poivrée représentent d’excellents remèdes qui agissent à la fois sur l’équilibre psychique et sur les affections cutanées.

Pratiquer la sophrologie

La sophrologie est une approche psychocorporelle qui a pour objectif d’aider la personne à mieux se connaître, à s’accepter et à réaliser un certain épanouissement. En s’adonnant à une telle pratique, le sujet accueillera mieux ses émotions négatives et arrivera à mieux gérer son stress. Dans le cas des personnes souffrant d’eczéma, les séances les aideront, en plus, à avoir une meilleure conscience de leur maladie, à être attentif aux premiers signes qui annoncent une poussée imminente et à mieux y réagir. Les démangeaisons seront mieux tolérées grâce au renforcement des capacités à en détourner l'attention.

Se mettre à la méditation

Harfensteller (2022) a mené une étude sur un groupe de personnes souffrant d’eczéma atopique. Après avoir passé aux participants de nombreux tests, elle les a soumis à des séances hebdomadaires de médiation pleine conscience pendant 7 semaines. Elle a ensuite réévalué leur niveau de stress, leur acceptation de la maladie ainsi que l’intensité des démangeaisons. Les résultats ont montré un effet bénéfique de cette pratique sur toutes les variables étudiées.

D’autres études ont démontré, grâce à l’IRM, que cette technique avait la capacité d’inhiber certaines zones cérébrales responsables du grattage.

Appliquer des crèmes hydratantes

Des crèmes, des laits ou des baumes émollients sont souvent prescrits par les dermatologues afin de prévenir les poussées chez les sujets souffrant d’eczéma. En effet, l’hydratation de la peau va pallier à la sécheresse occasionnée par la dermatite. Cela aura pour conséquence, de repousser les crises et apaisera l’épiderme. L’apport en éléments gras va combler les carences du derme en lipides et fortifier la barrière cutanée.

Il est important de noter que l’application de tels produits ne doit se faire que sur une peau saine (en dehors des crises), propre et légèrement humide.

Éviter les irritants

Même lorsque l’eczéma est d’origine psychologique, que ce soit à la maison ou dans le milieu du travail, il est important d’éviter certains allergènes et d’autres irritants. Sur la liste de ces derniers, nous retrouvons, par exemple, le paraben, quelques parfums, la laine, le polyester et des produits détergents ou dégraissants. Par ailleurs, la peinture, la colle, la résine, certaines huiles et des métaux sont souvent à l’origine d’une aggravation de la dermatite chez les travailleurs en milieu industriel.

L’eczéma psychologique : quels sont les bons réflexes pour le prévenir ?

Pour apprendre à vivre avec une maladie chronique, il est capital de l’adopter et de consulter un spécialiste pour mieux connaître ses causes, ses symptômes, la manière de la prévenir et comment la traiter efficacement. Dans le cadre de l’eczéma psychologique, il est intéressant de se cultiver tant auprès d’un dermatologue que d’un spécialiste du stress (psychologie, psychiatre ou psychothérapeute). Ces derniers, effectueront un travail de psychoéducation qui aidera le patient à accepter sa maladie et à mieux la gérer. Certaines psychothérapies comme la TCC pourront s’avérer très utiles pour combattre le stress, ce facteur capital dans la maladie dermatologique.

Par ailleurs, il existe des réflexes simples et quotidiens qui pourraient éviter cette dermatose prurigineuse. Parmi ces derniers, il y a la prise de probiotiques. Ces bactéries naturelles ont été scientifiquement approuvées comme traitement efficace de la dermatose chez les grands, et même chez les jeunes enfants (Lopez-Ramirez, 2019). La consommation de compléments alimentaires contenant du zinc, de la quercétine, de l’onagre et/ou de la vitamine D, pourrait aussi constituer un bon moyen de prévention. En effet, ces nutriments ont un excellent pouvoir anti-inflammatoire et anti-stress.

Conclusion

L’eczéma est une affection dermatologique très gênante, qui peut être causée par le stress, et qui a un impact psychologique très important. Cela place le sujet souffrant dans un tourbillon d’angoisses d’où il est possible de sortir si on s’informe bien. En plus des astuces développées aujourd’hui, il existe une autre méthode naturelle qui peut s’avérer efficace pour combattre les différentes manifestations de l’anxiété, dont cette dermatose. Il s’agit du LineQuartz, cette thérapie quantique révolutionnaire.

Le stress se manifeste à travers une symptomatologie très variée. Les éléments les plus connus de cette dernière sont l’irritabilité, les tensions musculaires et les palpitations cardiaques. Mais il existe aussi certains signes qui peuvent passer inaperçus et qui devraient pourtant alerter la personne qui les ressent. Parmi ces derniers, il y a la paresthésie qui est ce trouble sensitif assez désagréable, tout en étant très rarement douloureux. Selon le manuel statistique et diagnostique des maladies mentales (DSM 5), elle s’observe souvent chez les sujets souffrant d’attaques de panique. Un traitement de fond de l’état psychologique pourrait l’éliminer. Parallèlement, au moment de son occurrence, certains gestes aident à la calmer.

Qu’est-ce que la paresthésie ?

Étymologiquement, le terme paresthésie est d’origine grecque et signifie sensation anormale. Il s’agit effectivement d’un trouble neurologique qui touche le sens du toucher. La personne ressent des fourmillements, des picotements ou un engourdissement d’un ou de plusieurs de ses membres. Elle peut toucher les zones riches en nerfs, telles que le visage, les mains, les doigts ou les jambes. Certains rapportent une impression de brûlure ou de « peau cartonnée ». Pour faire simple, cela consiste en une perte de la sensibilité qui peut être totale ou partielle. Tout cela est généralement ponctuel et la sensation de douleur est très souvent absente. Cependant, si les manifestations deviennent chroniques, il se peut que ça puisse présenter un certain danger pour l’individu. En effet, ça pourrait rendre la conduite difficile et périlleuse ou occasionner de nombreuses chutes (Levin, 2021).

Diverses causes peuvent être en jeu. Elles ont généralement pour point commun un dysfonctionnement du SNC ou du système nerveux périphérique. Si parfois, il s’agit juste d’une compression d’un nerf après avoir maintenu une position corporelle inadaptée, dans d’autres cas, l’origine est une maladie. Cela peut être le syndrome du canal carpien, la sclérose en plaques ou le diabète. La paresthésie constitue également un des symptômes retrouvés chez les sujets stressés, qui souffrent de spasmophilie ou d’attaques de panique.

5 conseils pour calmer les fourmillements dans les jambes

La paresthésie est toujours désagréable à vivre. Heureusement, il existe des moyens rapides, simples et naturels de la faire disparaître. Si malgré l’utilisation de ces méthodes, la sensation persiste et s’associe à d’autres troubles (vertiges, difficultés à parler…), il est important de consulter un médecin rapidement. L’hypothèse que ce symptôme soit un signe avant-coureur d’un AVC n’est pas à éliminer.

Faire un bain de sel d’Epsom

Le sel d’Epsom, ou sel anglais, est réputé pour ses propriétés décontractantes et relaxantes. Il est composé de sulfate et de magnésium. En le diffusant dans l’eau du bain, les personnes souffrant de fourmillements pourront doublement bénéficier de ses propriétés. En effet, d’un côté, il agira sur l’engourdissement et de l’autre, ça aura un impact sur le stress. D’ailleurs, il faut savoir que les sujets stressés et les spasmophiles souffrent d’une carence en magnésium. Et ce minéral est tout à fait capable de traverser la barrière cutanée pour faire bénéficier l’organisme de ses vertus (Chandrasekaran et ses collaborateurs, 2016).

Prendre un bain chaud

L’engourdissement est généralement occasionné par une mauvaise circulation sanguine. Le sang alimentant difficilement les nerfs de la main, par exemple, la personne perdra sa sensibilité à ce niveau-là. Les bains chauds ont pour réputation de détendre les muscles, de réduire la pression artérielle et de faire en sorte que le liquide vital circule de manière plus fluide. Cela permet de retrouver rapidement sa sensorialité et de faire disparaître les fourmillements.

Se masser pour en finir avec les jambes engourdies

Les massages de la zone engourdie permettent de la stimuler et d’améliorer la circulation du flux sanguin. En utilisant une substance comme l’huile de magnésium transcutané, il y aura en plus un apport en ce minéral dont la personne est généralement carencée. Il faut savoir que la réflexologie est aussi très recommandée dans le cas de la paresthésie. En massant les points réflexes du membre concerné par ce trouble, la personne ressent rapidement la disparition de la sensation désagréable et un regain de sensibilité.

Tirer profit des propriétés anti-inflammatoires du curcuma

Certaines plantes présentent de nombreuses vertus pour le corps et l’esprit. Le curcuma fait sûrement partie des épices les plus intéressantes. Il s’agit d’un anti-inflammatoire très puissant. Il permet donc de soulager les paresthésies et de réduire l’inconfort ressenti. Par ailleurs, la poudre ocre agit également sur de nombreux symptômes et risques du stress. En effet, elle diminue l’anxiété, améliore la digestion, atténue les problèmes dermatologiques et permet de prévenir les maladies cardiaques (Hombourger, 2010).

Etirer le membre touché

Lorsqu’une personne ressent un picotement, un engourdissement ou des fourmis dans les jambes ou dans les mains, il est conseillé d’étirer le membre. Même si cela est très agréable, le bénéfice en sera rapidement ressenti. En bougeant la zone concernée et en faisant des mouvements assez amples, cela réactive la circulation sanguine et lui rend sa fluidité. Il existe d’ailleurs de nombreuses postures de yoga qui soulagent les fourmillements. Elles sont généralement recommandées pour les personnes souffrant du canal carpien ou de sclérose en plaques.

Comment vaincre la paresthésie grâce à un traitement durable du stress ?

La paresthésie n’est pas une pathologie à part entière. Il s’agit généralement d’un des symptômes d’une neuropathie ou d’autres désordres métaboliques ou psychiques. Elle ne bénéficie donc pas d’un remède spécifique reconnu. Les recommandations médicales orientent plutôt vers le traitement de sa cause (Levin, 2021).

Dans les cas où elle est psychogène et que c’est le stress qui en est l’origine, il faudra consulter un spécialiste de la santé mentale. Suite à une ou plusieurs consultations, le médecin posera un diagnostic et prescrira un médicament pour soulager les angoisses et aider le sujet à affronter les situations anxiogènes. Des benzodiazépines, des anxiolytiques non-benzodiazépines ou des antidépresseurs pourront alors être envisagés.

L’homéopathie peut elle aussi être envisagée. D’ailleurs, cette alternative peut aussi bien agir sur les angoisses que sur le fourmillement. Le kali phosphorique, par exemple, réduit aussi bien les engourdissements qu’il diminue la nervosité, le surmenage et la fatigue.

Le professionnel peut aussi indiquer une prise en charge psychothérapeutique qui viendra à bout des troubles psychiques. La TCC est spécialement efficace en cas de troubles anxieux avec attaques de panique.

Par ailleurs, parallèlement à tout cela ou dans les cas de stress très léger, la personne peut se prendre en charge elle-même en adoptant une certaine hygiène de vie et des gestes quotidiens qui procurent du bien-être. Une alimentation saine, un sommeil reposant, de la respiration abdominale, de la méditation et une pratique sportive régulière seront alors les clés de la sérénité.

Conclusion

Il n’y a pas de traitement spécifique pour se débarrasser des fourmillements. Cependant, des moyens naturels peuvent les calmer. Il est également possible d’en venir à bout en traitant leur cause naturellement ou avec un traitement médicamenteux. Ce dernier n’est à envisager que si l’anxiété est évaluée par un médecin comme étant pathologique. Enfin, les huiles essentielles constituent une autre alternative intéressante pour les combattre et en finir avec le stress.

L’anxiété, à l’origine de pertes de mémoire ?

Maux de tête, sensations de malaise, affolement du rythme cardiaque sont quelques-uns des nombreux effets négatifs que peut avoir l’anxiété sur le corps humain. Une personne, sujette à de fréquentes crises d’angoisse, peut rapidement penser que celles-ci sont au cœur d’absolument tous ses maux. Mais qu'en est-il des oublis : ce rendez-vous oublié, l’endroit où sont rangés les plats à tarte ou encore le nom de ce cousin éloigné, que l’on a même plus sur le bout de la langue. Y a-t-il des liens entre l’anxiété et la perte de mémoire ? Et si oui, quel est le rôle de l’anxiété dans les troubles de la mémoire ? 

Pour déterminer la relation qui existe entre les deux, il faut se pencher préalablement sur plusieurs sujets. D’abord connaître un certain nombre de mécanismes naturels qui surviennent lorsque l’on est sujet à des angoisses répétées. Ensuite, comprendre comment fonctionne la mémoire et enfin, établir le lien entre les deux.

Effets et conséquences de l’anxiété sur le cerveau

La réponse du cerveau à l’anxiété

L’anxiété place le cerveau en état d’alarme : il interprète les pensées anxieuses comme un signe de péril imminent. Cette réaction est un élément clé de notre survie en tant qu’espèce. Depuis toujours, elle nous permet de faire face aux dangers ou à les fuir, peu importe que ces dangers soient réels ou issus de nos craintes.

Il est alors temps pour le cerveau d’initier des mesures d’urgence : il renforce immédiatement son activité et fait grimper les niveaux de cortisol et d’adrénaline. Dans le reste du corps, la pression sanguine et le pouls augmentent, tout comme la respiration et l’acuité sensorielle.

Malheureusement, les angoisses, quand elles se multiplient, déclenchent cet état d’alarme régulièrement. Et cela a des conséquences : le corps paye le prix fort et les effets indésirables se cumulent.

Le manque de sommeil : un cercle vicieux

Le cerveau rongé par l’anxiété va ruminer ses pensées négatives. Cela aura pour conséquence de perturber le rythme de sommeil. Le résultat ? Un repos de mauvaise qualité, voire des insomnies.

Hélas, les effets pernicieux ne s’arrêtent pas là. Des chercheurs du Sleep and Neuroimaging Laboratory de l’Université de Californie, ont découvert que le manque de sommeil conduisait à une hausse des niveaux d’anxiété. Selon l’étude « la perturbation du sommeil peut contribuer au maintien et/ou à l’exacerbation de l’anxiété par son impact sur la fonction cérébrale anticipatrice. »

Par conséquent, l’anxiété mène à un manque de sommeil, qui, de son côté, alimente l’anxiété. C’est un cercle vicieux.

La concentration détériorée 

Ce n’est pas une tâche facile que de maintenir sa concentration. Chaque distraction constitue un frein potentiel à celle-ci : quelqu’un qui nous parle, le bruit de la sonnette d’entrée, l’arrivée d’une notification soudaine, etc. 

Les pensées parasites persistantes, angoissantes et préoccupantes agissent de la même manière et deviennent alors autant d’obstacles à la concentration de l’esprit anxieux. En plus du bruit de fond mental constant, les manifestations physiques de l’anxiété s’ajoutent à ces nuisances.

Mémoire, fatigue et anxiété 

La mémoire à long terme et à court terme

Pour appréhender les effets de l’anxiété sur la mémoire, il faut comprendre le fonctionnement de cette dernière.

La mémoire à long terme permet de retenir des informations sur un laps de temps extrêmement long. Ce processus de rétention se déroule en trois étapes distinctes : d’abord encoder les informations (entrer en contact avec ces nouvelles données pour la première fois, sollicitant au passage la mémoire à court terme) ensuite, les stocker (se les répéter pour tenter de les mémoriser) et enfin les restituer (s’en souvenir et être capable de les utiliser sans limites de temps).

La mémoire à court terme (que l’on nomme également « mémoire de travail ») est celle que l’on emploie pour retenir une quantité limitée d’informations dont on a généralement un besoin immédiat et limité dans le temps. Une fois ce délai passé, les informations exploitées par la mémoire à court terme sont soit stockées en vue d’être utilisées par la mémoire à long terme, soit finissent par disparaître. On va y recourir pour se rappeler le code wifi qu’on vient juste de nous révéler, pour se souvenir de la couleur du manteau de cet ami que l’on a croisé il y a un instant, etc.

L’effet de la fatigue et du manque de concentration sur la mémorisation 

La personne anxieuse va parfois avoir l’impression qu’elle a oublié certaines choses. En vérité ce n’est pas un souci d’oubli, mais plutôt d’absence d’apprentissage.

Cela ne sera d’ailleurs une surprise pour personne : la fatigue provoquée par l’anxiété et le manque de sommeil vont poser un problème majeur à l’assimilation des faits nouveaux. Elle sera un frein à l’encodage des informations par la mémoire à court terme. Il en sera de même pour les difficultés à se concentrer, car le cerveau se trouve dans l’obligation de traiter simultanément ce qu’il essaie de retenir et les pensées parasites nées des angoisses. 

Les troubles anxieux et leurs liens avec les trous de mémoire

Nous avons vu jusque là que les conséquences de l’anxiété menaient aux soucis de mémoire. Mais de nombreuses études nous ont montré que cela va bien plus loin que ça. 

Publiée dans l’International Journal of Geriatric Psychiatry, une étude a révélé que le trouble anxieux est intimement lié à la perte de mémoire. Selon elle, l’anxiété est probablement un prédicteur précoce d’un futur déclin cognitif, voire d’une future déficience cognitive.

D’autres études ont démontré des liens entre anxiété et détérioration de mémoire. L’une d’elles a conclu que « des niveaux élevés d’anxiété réduisent à la fois la capacité de stockage et de traitement de la mémoire de travail ».

Et ce n’est pas tout. Selon les chercheurs « L’anxiété pathologique et le stress chronique entraînent une dégénérescence structurelle et une altération du fonctionnement de l’hippocampe et du cortex préfrontal ». Or, l’hippocampe joue un rôle clé dans la mémorisation des informations.

Ceci dit, la situation n’est pas forcément définitive. Selon les mêmes chercheurs, les interventions pharmacologiques (par exemple, les antidépresseurs) et non pharmacologiques (thérapie cognitivo-comportementale, exercices physiques) peuvent inverser ces dommages cérébraux.

Anxiété et perte de mémoire : ce qu’il faut retenir

Il existe un lien ténu entre anxiété et perte de mémoire. 

Le manque de sommeil et de concentration engendrés par l’anxiété nuit à l’acquisition de nouvelles informations. L’anxiété peut même mener à une dégénérescence du cerveau, soignable grâce à la thérapie.

À la lumière de ces observations, on arrive à la conclusion qu’en traitant l’anxiété on peut atténuer les soucis de perte de mémoire. 

Se débarrasser de ses angoisses est difficile. Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour entamer son voyage sur le chemin de la guérison. Chacun pourra essayer celle qui lui correspond le mieux. Pour ce faire, nous proposons à nos lecteurs de consulter, dès aujourd’hui, toutes nos solutions pour traiter l’anxiété.

L’anxiété de séparation est caractérisée par une peur excessive et incontrôlée d’être séparé de son foyer ou de ses figures d’attachements. Si l’anxiété de séparation est une phase très courante du développement chez l’enfant, elle peut parfois s’installer, gêner l’enfant au quotidien et laisser des séquelles à l’âge adulte. 

Cette anxiété particulière doit être observée au minimum pendant plus de 4 semaines chez les enfants et 6 mois pour les adultes. Les symptômes de l’anxiété de séparation sont les suivants: 

Pour en savoir plus sur cette détresse et sur les signes qui doivent alerter, cliquez ici. 

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