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Complémentaire santé : quel remboursement des médecines douces ?

25 Nov 2024
Élaboré par
Inès Mouldi
Vérifié par
Rédigé par
Inès Mouldi

Les médecines douces semblent encore largement ignorées par les autorités publiques. En dépit de l’augmentation des études qui valident l’efficacité de ces pratiques, en France, la Sécurité sociale continue à ne pas rembourser les séances. Cependant, cette situation ne semble pas décourager la patientèle en quête de bien-être. Ainsi, le nombre d’adeptes ne cesse d’augmenter, et ce, malgré les coûts parfois élevés des consultations. Heureusement, certaines complémentaires santé à l’image d’Aésio permettent d’alléger les dépenses de ces patients.

État des lieux : Médecine douce, entre essor et soucis de remboursement

Diverses raisons expliquent l’attrait pour les médecines douces. Parallèlement, plusieurs motifs sont évoqués par les autorités publiques pour justifier les freins au remboursement des séances. Commençons par découvrir le contexte dans lequel les assureurs ont été amenés à proposer une complémentaire santé répondant à un besoin de plus en plus pressant.

Popularité croissante des médecines douces

D’après une enquête de l’observatoire numérique de la santé, Harris Interactive France, 7 Français sur 10 ont déjà consulté un spécialiste dans un domaine spécifique de la médecine douce. Il faut en effet savoir que ces pratiques sont multiples. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en a répertorié 400. Parmi les plus prisées par les patients, il y a l’ostéopathie, la chiropractie, l’acupuncture, la sophrologie et l’homéopathie.

L’engouement sans précédent pour ces médecines non-conventionnelles depuis une dizaine d’années est justifié par divers paramètres. Nous pouvons d’abord rappeler que ces disciplines, sont qualifiées de douces, en raison de leur non-utilisation de techniques invasives chirurgicales ou chimiques. Or, le monde entier se dirige actuellement vers des protocoles de plus en plus sains et sans effets indésirables sur le corps et sur l’environnement. Cela place ainsi ces approches comme une alternative incontournable.

Par ailleurs, depuis la pandémie et le confinement, nombreuses sont les personnes qui ont pris conscience de l’importance de maintenir une bonne qualité de vie, en réduisant leur stress et en choisissant des méthodes holistiques qui visent à restaurer l’équilibre physique et mental. Des consultations avec un spécialiste de l’hypnose ou un réflexologue apportent clairement des solutions concrètes et efficaces pour soulager les maux du quotidien et favoriser un bien-être durable.

Sécurité sociale et prise en charge des séances de médecine alternative

Le non remboursement actuel des soins de médecine douce par la Sécurité sociale pousse 23% des personnes à réprimer leur envie de tester ces disciplines, selon le rapport Harris Interactive. Le blocage au niveau de la prise en charge est justifié par divers arguments. 

D’après le site officiel du ministère de la Santé et de l’Accès aux soins, la non validation actuelle de ces méthodes alternatives par des essais cliniques et via une démarche scientifique très stricte, constitue la principale cause. Le gouvernement juge donc l’état des connaissances actuelles sur ces approches incomplet.  L’autre frein, c’est la peur que des patients prennent des risques pour leur santé en délaissant la médecine traditionnelle pour des pratiques qui n’ont pas encore complètement démontré leur efficacité. Enfin, l’État estime que la prudence est de mise face à l’absence de cadre unifié pour ces méthodes non conventionnelles.

Actuellement, la Sécurité sociale ne rembourse certains frais dépensés pour des séances de médecine douce qu’à une seule condition. Il faut en effet que la consultation ou l’acte de soin soient réalisés par un médecin, que ce dernier soit conventionné et que la méthode de soin dont il est diplômé soit reconnue par l’Assurance Maladie. Ainsi, si le patient fait appel à un médecin spécialisé en homéopathie, en acupuncture ou en hypnose, il pourrait alors bénéficier d’une prise en charge pouvant atteindre les 70 % du tarif de base.

Complémentaire santé : l’alliée des adeptes des thérapies non conventionnelles

Malgré toutes ces restrictions, les personnes convaincues des bienfaits des pratiques naturelles peuvent en bénéficier sans se ruiner en souscrivant une complémentaire santé. Voici les modalités de remboursement et quelques conseils pour sélectionner la meilleure mutuelle. 

Comment les séances de médecine douce sont-elles remboursées ?

Pour qu’elles bénéficient d’une prise en charge par une complémentaire santé, les consultations en médecine douce doivent impérativement être assurées par un spécialiste détenant un diplôme et reconnu par un ordre professionnel.

Si cette condition sine qua non est bien cochée, alors, le remboursement pourra se faire de deux façons. Ainsi, selon le contrat qu’il aura signé, le patient pourra profiter d’un forfait annuel, dont il jouira jusqu’à l’épuisement de la somme engagée. L’accord peut aussi stipuler qu’un montant fixe sera remboursé à chaque séance et le nombre maximal de consultations sera alors défini à l’avance. Si la première option est idéale pour les grands consommateurs de pratiques alternatives, la seconde est meilleure pour ceux qui consulteront de manière ponctuelle.

Enfin, il est essentiel de noter que pour accéder au remboursement de la médecine douce par la complémentaire santé, la personne en recherche de bien-être devra demander une facture au spécialiste puis la remettre à sa complémentaire santé. En effet, ces disciplines ne profitent généralement pas du service de télétransmission.

Astuces pour choisir la meilleure complémentaire santé

Divers critères entrent en ligne de compte lorsqu’il faut choisir sa complémentaire santé adaptée aux approches holistiques.

En effet, il est d’abord impératif de se renseigner, et ce, même sur Internet, sur la réputation de l’organisme. Les avis des clients permettent de rassurer (ou pas) sur les prestations de l’assureur et sur son sérieux.

Ensuite, il faut comparer le coût des cotisations. Mais ceci n’est pas le seul paramètre important côté dépenses. Il ne faut pas oublier que, parfois, cotiser davantage permet de bénéficier après d’un meilleur taux de remboursement des séances.

Il est aussi essentiel de vérifier que la complémentaire inclut un large panel de médecines douces. Aésio, par exemple, couvre, plus de 19 spécialités. Cela va de l’ostéopathie, la chiropraxie et l’acupuncture à la naturopathie et la podologie. En plus, son réseau de partenaires est très étendu et il comprend, entre autres, 850 ostéopathes à travers la France.

Enfin, il reste deux aspects à ne pas négliger. Il s’agit du délai de remboursement et du service d’assistance. La prise en charge rapide des frais permet au patient de gérer correctement son budget.  Quant à la disponibilité et l’efficacité du support client, elles sont cruciales pour ceux pour qui le bien-être est une priorité.

En résumé, bien que la Sécurité sociale ne rembourse pas les médecines douces de manière systématique, une complémentaire santé permet de bénéficier d’une prise en charge pour ces pratiques. Il est essentiel de choisir une mutuelle qui couvre un large éventail de thérapies, propose des modalités de remboursement rapides et adaptées aux besoins du patient. N’attendez plus pour faire le premier pas vers une santé équilibrée, à moindres frais !

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Dernière révision le 29 novembre 2024
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